C'était peut-être idiot, mais la rougeur sur les joues de Renka refusait de se dissiper. Bien malgré lui, il n'arrêtait pas de se repasser dans sa tête le court moment où il avait ôté l'anneau de Tobias et où ce dernier avait montré quelques signes d'excitation. Il savait bien que c'était à cause des heures de torture et d'une possible drogue que l'homme avait réagi de cette façon, mais malgré ça, c'était une des seules personnes que son toucher n'avait jamais réussi à exciter. Il n'arrivait pas à mettre un mot sur comment il se sentait. Il était probablement tout simplement embarrassé, décida-t-il.

Baissant la tête pour dissimuler piètrement sa rougeur aux yeux de Tobias, il se redressa et marcha en direction de la sortie, son Pet sur les talons. Au bout d'un moment, il remarqua néanmoins que le jeune homme avait quelques difficultés à avancer.

- On y est presque. Tu peux t'appuyer sur moi, si tu veux, proposa-t-il, enfin... je ne sais pas si je serai vraiment d'une quelconque utilité, mais c'est mieux que rien, non ?

Dû à sa beauté androgyne, Renka, bien que n'ayant pas de préférences spécifiques entre le sexe féminin et masculin, avait toujours attiré davantage les hommes que les femmes. De ce fait, il n'avait jamais réellement eu de rapports physiques avec qui que ce soit.

Arrivant à ses appartements, alors qu'il remarquait, du coin de l’œil, que Tobias avait de plus en plus de mal à tenir debout, Renka aida le jeune homme à s'asseoir sur le fauteuil.

- Allonge-toi un peu, lui dit-il d'une voix douce. Je vais m'occuper de te trouver des vêtements.

Il se dirigea vers le panneau de contrôle et chercha à commander des vêtements appropriés pour Tobias. Bien entendu, ce n'était pas évident, à croire que tout le système cherchait à refuser au Pet de s'habiller convenablement. Au final, le moins pire qu'il réussit à obtenir était un pantalon de cuir noir et un veston sans manche constitué de la même matière. Le tout aurait pu être accompagné d'un sous-vêtement, mais Renka ne préféra pas en commander, rougissant devant le catalogue élargie de divers G-string et compagnie...

Il revint avec un paquet contenant les divers vêtements qu'il tendit à Tobias du bout des mains, prenant soin d'éviter de poser ses yeux sur sa virilité. Il soupçonnait d'ailleurs le Pet d'être toujours sous les effets d'une drogue aphrodisiaque qu'on lui avait injecté par intraveineuse avant la torture, afin d'amplifier celle-ci.

- C'est le mieux que j'ai pu trouver à ta taille.

Renka aurait bien passé quelques uns de ses vêtements à Tobias, mais le jeune homme qui le dépassaient de plusieurs centimètres aurait l'air ridicule avec ceux-ci sur le dos.

Dernière modification par pensina (2017-05-16 00:39:13)

Charles.
Le Blondie avait toujours aimé les défis, mais parfois, il osait tout de même se demander pour quelle raison il avait choisi un Pet aussi arrogant et têtu que Riki. Certes, le jeune homme avait un physique qui lui plaisait et leur histoire remontait à bien longtemps avant que Riki ne soit sien, mais son Pet avait vraiment un caractère infernal !

Il soupira et s'approcha de Riki.

- Es-tu énervé parce que je t'ai laissé trop longtemps tout seul ? demanda-t-il avec un petit sourire narquois.

D'un mouvement vif, il attrapa le bras de Riki, lui faisant lâcher sa manette de console, puis il le plaqua au fond du lit, se retrouvant au-dessus de lui.

- Car si ce n'est que cela, nous pouvons aisément rattraper le temps perdu...

Tobias.

Suivant le conseil bien avisé de Renka, Tobias vint s'installer dans l'un des fauteuils qui étaient accrochés au plafond et ressemblait à des niches où il faisait bon se relaxer. Après lui avoir glissé un remerciement entre les lèvres, Tobias regarda son propriétaire partir vers le tableau de commande qui se trouvait au centre de la pièce. L'attitude frêle de Renka ainsi que le temps qu'il mit à trouver quelque chose selon sa convenance étaient éloquents: visiblement, le Blondie n'avait aucune espèce d'idée de ce qu'était d'avoir un Pet ni quel vêtement devait le recouvrir. Tobias se surprit à penser qu'il était sans doute difficile pour Renka de le posséder. Non, il n'appartenait à personne si ce n'est à lui-même.

En le voyant arriver avec une paire de vêtements, il se leva de son fauteuil et pprit celui-ci des mains que lui tendait Renka. Tobias hocha la tête pour le remercier.
- Merci Renka, cela suffira.

Ne pouvant plus cacher sa virilité toujours fièrement dressée, il posa un regard embarrassé sur son propriétaire.
- Hm... où se trouve la salle de bain?... J'ai quelques "problèmes" à régler avant de pouvoir rentrer dans ce pantalon...



Mathieu regarda Charles partir accompagné de Riki avant de poser de nouveau les yeux sur sa fiancée. Son sourire d'enfant à Noël lorsqu'elle découvrit le Lapin qui se trouvait à ses pieds lui fit sincèrement plaisir: elle apparaissait être satisfaite de son cadeau et c'était tout ce qui comptait.
- Le vendeur nous l'avait réservé, dit-il dans un sourire.

Lorsque Lyra se hissa sur la pointe des pieds pour lui murmurer tout ce qu'elle souhaitait lui faire le soir-même, Mathieu pressa ses doigts sur ses hanches.
- J'espère bien être remercier comme il se doit, lui fit-il, taquin.
Posant toujours sa main sur la hanche de sa fiancée, Mathieu la suivit dans les méandres de la vente pour acheter des vêtements à leur nouveau Pet.

Dernière modification par transparente (2017-05-18 14:52:10)

Charles.
Le Blondie se pinça les lèvres pour conserver son sang froid. Riki touchait un point drôlement sensible... Cependant, il n'eut pas le choix de tendre ses muscles et de crisper sa mâchoire pour résister à la tentative d'évasion de son Pet.

- La plupart des Pet que tu as vu n'étaient que des expériences de laboratoire et, les autres,
des criminels prisonniers. Ne saute pas trop vite aux conclusion ! Soient ils le méritaient, soit ils n'étaient destinés à rien d'autre que ça !

Il lui lança un regard noir.

- J'aime ma sœur, Riki ! Alors, ne t'avise plus de parler en mal d'elle devant moi. Souviens-toi à qui tu appartiens.

Alors qu'il s'apprêtait à faire quelque chose qu'il aurait forcément regretter par la suite, une lumière s'alluma sur la porte de ses appartements et une voix robotique lui fit savoir qu'il avait un colis. Soupirant, il regarda Riki encore quelques secondes, puis décida de s'écarter pour aller chercher la boîte qui venait tout juste d'être livrée. Il l'ouvrit et vit que ça venait de Lyra. Un sourire se dessina automatiquement sur ses traits pour se figer lorsqu'il découvrit les accessoires BDSM que lui avait envoyés sa sœur, ainsi que la note qu'elle avait laissée avec. Il secoua la tête en se saisissant du manche d'une cravache. Lyra pensait sûrement faire une blague et que tout cela serait recaler au fond d'un placard, mais à bien y penser, Charles pensait que ce pourrait être amusant... Il se retourna alors vers le lit et fit claquer la cravache dans sa main.

- Qu'est-ce que je disais ? Ah, oui : souviens-toi à qui tu appartiens ou je serai forcé de te le rappeler.



Renka était une personne généreuse et simple, mais s'occuper de lui-même était déjà une tâche si ardue à cause de sa condition qu'il n'avait songé à prendre un Pet, car comment pourrait-il s'occuper d'une seconde personne correctement s'il peinait à le faire pour lui-même ? La vérité était, qu'avoir eu à choisir, Renka aurait davantage eu besoin d'un aide-soignant que d'un Pet.

- Des problèmes ? répéta-t-il naïvement avec surprise.
Puis, il baissa les yeux sur l'entrejambe de Tobias et se mit à rougir comme une écolière et à balbutier :
- Oui, bien sûr, les toilettes... je... c'est par là !
Il pointa la bonne direction, derrière une porte automatisée, cachant sa rougeur derrière les longues mèches de sa chevelure lilas.

- Est-ce que ça va aller ? As-tu besoin d'aide ou de quelque chose ? s'enquit-il tout de même d'une toute petite voix.

Tobias.
Contrairement à ce que Renka pouvait croire, l'aptitude de Tobias à être un auxiliaire de vie pour son propriétaire était limitée, si ce n'est nulle. Après avoir été un Pet de l'Académie et celui d'Eddard, il n'avait aucune espèce d'idée des soins que nécessitaient les différentes maladies et handicaps dont souffrait le Blondie. Il n'était même pas généreux: après une vie de cavale, il n'était qu'une bête sauvage dont le seul objectif était aujourd'hui de trouver de quoi survivre.

- Merci, répondit-il simplement en se dirigeant vers la salle d'eau que Renka lui avait indiqué.
Le rougissement du jeune homme, tel un enfant innocent découvrant la chair, l'avait amusé et avait confirmé ce qu'il pensait: sans nul doute, Renka était vierge, sans quoi il n'aurait pas à rougir ainsi. Habitué à la nudité, Tobias entra dans la salle d'eau et alluma la douche à jet d'eaux chaudes.

A la demande de Renka, Tobias manifesta un sentiment de surprise. Etait-il si innocent pour ne pas savoir ce qui allait se passer?
- Tes mains et tes lèvres me suffiront, plaisanta-t-il en entrant sous les jets d'eaux.

Dernière modification par transparente (2017-05-19 12:17:59)

Tobias.

Les jets d'eaux sur sa peau l'apaisèrent immédiatement. La peau irritée de ses poignets et de son cou le brûlèret temporairement mais le confort de cette douche miraculeuse et salvatrice effaça cet inconfort en une poignée de seconde. Voilà sans doute une chose qui lui avait manqué lorsqu'il vivait dans les Bas-Fonds: le confort indéniable que procurait la vie en tant que Pet d'un Blondie.

Un sourire quelque peu moqueur étira ses lèvres face à l'incompréhension évidente de Renka. Bien qu'il ne le voyait pas, il imaginait assez facilement son teint brusquement plus rouge et son air ahuri. Vraiment, ce Blondie avait une innocence qu'il n'avait jamais vu auparavant.
- Tu souhaites vraiment m'aider, n'est_ce pas Renka?, dit-il en continuant la plaisanterie qui étit très à son goût.

Dernière modification par transparente (2017-05-21 22:58:15)

La laisse d'Aren entre ses mains, Lyra semblait prête à faire le tour des boutiques que proposaient l'exposition, dont la plupart offrianet des vêtements pour les Pets, des jouets, des accessoires et tout ce qui pourrait faire plaisir à sa petite personne. Mathieu l'accompagnait avec une certaine nonchalance, laissant à sa jeune fiancée tout le plaisir de trouver son bonheur parmis ces tenues dont la variété était étonnante. Il tenait la main de sa fiancée et chacune des personnalités qu'ils croisaient venait les saluer pour les féliciter de leur mariage.

A quelques reprises, Mathieu posa son regard sur Aren qui les suivait silencieusement. Il venait de l'un des élevages les plus modernes, les plus sophistiqués et les plus prometteurs pour le futur. Nul doute qu'il soit parfaitement éduqué à répondre à tous leurs désirs. Toutefois, l'expérience particulière qu'il avait vécue avec ses deux premières Animals, Noelya et Gaëlle, lui laissaient le sentiment qu'il n'était peut-être pas fait pour avoir un Pet, autrement que des domestiques. Fort heureusement, le calme qui se dégageait du lapin était contagieux et l'apaisait: voilà une bonne chose que cet Animal vienne habiter dans leur appartement.

Lorsque Lyra lui montra les quelques achats qu'elle venait d'accomplir, Mathieu hocha tout simplement la tête.
- Bien sur, c'est très joli, Lyra, répondit-il.
A son tour, Mathieu choisit quelques petits accessoires pour Aren, tel qu'une chevalière qu'il porterait avec leurs insignes et des petites aménités pour sa chambre dans leur appartement. Après avoir réglé la somme demandée par le commerçant, il attendit avec une certaine impatience que Lyra ait finit ses emplettes. La pensée de la soirée qui les attendait n'y était pas pour rien, vraiment.

Le magasin où elle entra ensuite était particulier. La voyant se diriger vers les différents jouets de plaisir qui étaient disponibles en toute sorte de coloris, un sourire très entendu étira ses lèvres lrosqu'elle s'avança vers lui avec un bandeau et des menottes. Il acheta lui-même un petit jouet pour sa fiancée, qu'il mit dans la poche de son veston après l'avori payé avec un sourire très mystérieux à son sujet.
- On rentre à la maison, Lyra?, fit-il avec un clin d'oeil.

Charles.
Riki cherchait vraiment à le provoquer, hein ? Charles en était à se demander si son Pet ne souhaitait pas recevoir une bonne fessée, car tout laissait à penser qu'il le faisait exprès ! De toute manière, cela faisait bien un moment que le jeune homme était son animal, il savait ce qui encourait de le défier. Pourtant, il n'apprenait jamais la leçon.

- Anneau ou pas, tu m'appartiens, Riki, ne l'oublie pas.

Le Blondie avait une totale confiance en lui. Il était plus grand et plus large que Riki, il ne risquait rien. Il l'avait déjà maîtrisé plusieurs fois auparavant. Il s'approcha de son Pet et, d'un mouvement vif, l'attrapa par le bras avant de brusquement lui faire une clef en le lui retournant dans le dos, le plaquant en même temps face contre le mur.

- Sois encore irrespectueux une fois et tu devras en payer les conséquences.

Les oreilles d'Aren se dressèrent lorsque la porte de leur voiture - l'une des plus luxueuses de la ville - leur fut ouverte pour les mener jusqu'à leur loft. Cela eut le mérite d'amuser Mathieu qui sourit face à la surprise de leur nouveau Pet. Après avoir lui-même vécu dans le luxe toute sa vie, il n'en gardait aucune réelle satisfaction. Pourtant, voir quelqu'un impressionné par leur façon de vivre était plaisant, en un certain sens. Après avoir suivi Lyra et son Pet dans leur voiture, le trajet fut court, et ils arrivèrent tôt dans leur appartement. Il croisa ses doigts à ceux de Lyra.
- Tu ne crois pas si bien dire, murmura-t-il à son oreille en pressant sa main sur sa cuisse ensuite.

Le loft dans lequel il vivait avait été un investissement productif de la part des jeunes fiancés qui avaient chacun participer à son financement. Aussi était-il sompteueux, agrémenté de tout le luxe et le confort possible, propice à la vie d'un jeune couple. Il se situait à seulement quelques étages de celui de Charles et ils bénéficiaient donc d'une vue imprenable sur la ville qui se trouvait sous leurs pieds. De grandes baies vitrées occupaient chaque mur des séjours et des cuisines et ils pouvaient ainsi suivre le cheminement du soleil du matin jusqu'au soir.

Lucy une de leur domestique vint leur souhaiter la bienvenue. Lyra lui donna la laisse d'Aren avec pour consigne de lui faire visiter les lieux. Il était important que le Pet se sente chez lui, naturellement. Aussi, avaient-ils apprêté une chambre à son attention. Laissant le Pet avec la jeune domestique, le regard de Mathieu, mutin, se fixa sur sa fiancée qui avait enlever ses chaussures. Défaisant lui même sa cravate ainsi que les premiers boutons de sa chemise, il la prit par les hanches et la serra contre lui. Ses lèvres plongèrent sur les siennes et l'une de ses mains vint caresser sa tendre joue. Après quelques instants, sa jeune fiancée s'éloigna de lui. Le spectacle qu'elle lui offrit, en glissant la fermeture de sa robe sur ses hanches, ravit Mathieu. Pour la première fois depuis longtemps, ils étaient enfin seuls et n'avaient du temps que pour eux deux. En effet, l'organisation du festival de ce jour avait très longuement occupé le noble les semaines précédentes, ainsi que la préparation de leur mariage. Indéniablement, sa fiancée lui avait manqué plus qu'il ne l'admettrait. Mathieu aimait Lyra, c'était un fait certain.

La regardant s'éloigner, Mathieu ne répondit pas. Il défit simplement sa cravate entièrement, ôta sa veste et sa chemise qu'il posa sur une chaise, avant de prendre une tablette et de mettre tous les appareils de la maison en mode "Ne pas déranger". Alors, il se dirigea ensuite vers la salle de bain où se trouvait déjà Lyra. Apercevant son corps nu derrière la buée de la vitre de la douche, Mathieu ôta ses derniers vêtements. Nu, dans toute sa splendeur, il ouvrit la porte de la douche, ce qui fit entrer un courant d'air froid. De son oeil averti, il vit la peau de la jeune femme frémir sous la fraicheur qui s'était immiscée à son entrée. Une vague d'excitation le traversa à voir ainsi la femme qu'il aimait. Mathieu prit alors une noisette de savon entre ses doigts et vint derrière Lyra, la plaquant avec douceur contre son torse. Avec une douceur inégalée, il commença à tracer des ronds de savon sur les hanches et les courbes de sa fiancée avant que ses lèvres ne se posent sur son cou et dans le creux de son épaule.
- Tu m'appartiens, Lyra... Tu es à moi, murmura-t-il à son oreille.

Avec langueur, ses doigts glissèrent sur le ventre de Lyra avant de remonter lentement, très lentement, sur ses seins. Il les prit entre ses doigts, les tira avec douceur, avant de les masser à leur tour. Oui, Lyra était à lui et il comptait bien la posséder encore et encore.

Nan mais c'est totalement ça Que ça soit un Pet ou un Maître... Haha! Mais bon, dans le cas de Lyra, c'est équivalent pour le perso à Pingouin

Riki grogna. Un jour il échapperait à son maître... Il en faisait la promesse. A qui, à lui même surement. Il restait plaqué face contre le mur, essayant de tourner la tête pour voir ce "c*nnard" de Blondie. Il le fusilla du regard... Son souffle à moitié étouffé contre le mur. Il le fixa.

- Me récompenser comment? En me vi*lant? En me prenant contre mon gré?! lança-t-il en soupirant.

Pourtant, Riki avait tout à y gagner: une vie de luxe, il avait juste besoin de faire attention au Blondie de temps en temps, quand il était présent, sinon il allait pouvoir profiter tranquillement d'une vie de chateau dans un environnement superbe, avec nourriture et eau à volonté. Mais bon, privé de toutes libertés... N'étant qu'un vulgaire animal aux yeux de tous. Il tourna la regard vers le mur, soupirant.



Aren prenait rapidement ses marques. C'était un grand loft, vraiment splendides. Il venait de finir la visite et une chambre, assez énorme venait de lui être préparé: elle était spacieuse et épuré, il y avait même une sorte de petit jardin intérieur (surement parce que c'était un lapin?)... Il n'avait jamais connu un tel luxe. Lucy, la domestique lui enleva son collier et sa laisse qu'elle accrocha sur le mur, là où une panoplie de collier et de laisse l'attendait. Ca faisait peur quand même... Mais il resterait sage. Il alla se mettre dans le petit jardin, regardant la fenêtre. Il attendrait qu'on l'appelle. Mais ses maîtres étaient plutôt... Occupés.

Lyra savait qu'il ne tarderait pas à venir. Elle l'attendait avec impatience. Elle sentie la vague de froid s'emparer de l'espace, sa peau frissonnante, lui mettant une certaine chaire de poule. Sa poitrine aussi réagit, déjà par l'excitation, par le froid... Elle n'en rougit pas, au contraire, elle aimait montrer son corps à son fiancé, et ça, depuis toujours... Après tout, il pouvait faire tout ce qu'il lui voulait. Elle esquissa un sourire, ses cheveux étaient tous sur le même côté, lui donnant un air encore plus mature et sexy. Très vite ses courbes parfaites entrèrent en contact avec le torse musclé du garçon, lui provocant un nouveau frisson. Même si elle connaissait ce corps par coeur, elle avait toujours l'impression de le redécouvrir, ce contact produisant toujours des frissons et des sensations plus intenses. Elle sourit quand elle sentit les doigts de Mathieu dans son dos, le laissant faire elle colla sa poitrine contre lui, lui offrant des regards plus que sulfureux. A présent, ils étaient seuls. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient...

Elle se mordit la lèvre en sentant son baiser, elle, ses mains ou plutôt ses ongles vinrent caresser le dos du jeune homme, le griffant avec légèreté et passion, avant de se loger dans sa nuque, se faufilant dans ses cheveux. Mathieu était grand, beaucoup plus grand, et cette sensation de domination l'excitait au plus haut point... Même si elle préférait dominer. Ca lui donnait justement cette sensation de vouloir le dominer. Mais, pour le moment, elle profiterait ~

- Oui, je suis totalement à toi...

Elle soupira d'aise quand il caressa sa poitrine, s'occupant d'eux à la perfection. Elle le regarda, le dévorant du regard, ses mains descendirent de sa nuque à son cou, le serrant très légèrement avant de caresser ses clavicules puis son torse. Elle griffa légèrement son fiancé sur les flancs avant de se libérer de son emprise. Elle le regarda avec un sourire coquin, puis elle glissa sensuellement le long de son corps, sa poitrine touchant une certaine partie de l'anatomie intime du garçon, puis sa main caressa de très près cette zone, sans la toucher, voulant simplement éveillé certains désirs. Elle caressa les cuisses de Mathieu avant de saisir à son tour le gel douche de son homme, cette senteur purement masculine qui éveillée si bien les désirs des femmes.

Alors qu'elle commença elle aussi à s'occuper du corps de Mathieu, elle se dressa sur ses pieds pour aller lui mordre l'oreille avec sensualité, murmurant chaudement...:

- Mais n'oublie pas que... Toi aussi ~ lança-t-elle amusée.

Dernière modification par limonadecitron (2017-06-07 11:25:01)

La question de Tobias le prit de cours. Il écarquilla grand les yeux et fixa le jeune homme durant quelques secondes, silencieux. Puis, il secoua lentement la tête. Peut-être s'était-il déjà un peu frotté jeune avant que sa maladie ne prenne autant d'ampleur et que l'on se mette à le considérer comme un bijou fragile apte à se casser à chaque seconde si on le manipulait trop, mais ça n'avait jamais été plus loin. Ni même avec Charles.

- Je... N-non... jamais, murmura-t-il dans un souffle, embarrassé, ni aucune femme... Les gens ont peur de me briser. Et soyons honnête, qui me trouverait attirant; j'ai l'air d'une fille. 

Voilà pourquoi il n'arrivait pas à charmer les femmes. Son apparence androgyne jouait contre lui.

Tout en disant cela, ses yeux suivirent instinctivement les mains de Tobias et il sursauta en le voyant empoigner son membre. Il ouvrit la bouche, béat, puis la referma en s'efforçant de détourner le regard. Il était tellement gêné ! Il n'aurait pas dû resté là, il avait envie de s'enfuir en courant !

Charles.
Le Blondie grimaça. Sa main libre qui était, jusqu'à lors appuyée contre le mur près de la tête de Riki, se déplaça et vint lui pincer un téton.

- Contre ton gré ? répéta-t-il en levant un sourcil, un rictus débordant sur le bord des lèvres. Il me semble que tu ne te plains jamais quand je te pilonne. Tu adores ça, même.

Sa main glissa jusque sur l'entrejambe de son Pet.

- Soumet-toi, Riki, et je ne me fâcherai pas.

Au même moment, il sentit le corps de son soumis se relâcher dans ses bras. Riki abandonnait-il ?

Lyra aurait sa peau. Cette femme, qui semblait si fragile et si petite dans ses bras, avait un entier contrôle sur lui, sur son corps, sur son être. Alors même qu'il la faisait sienne, lorsqu'ils se retrouvaient le temps de longues nuits moites et passionnelles, elle le faisait sien, elle le possédait pleinement. Ah, l'amour. Comme elle aimait le lui rappeler, il lui appartenait dans son entièreté, de ses cheveux cuivrés à la plante de ses pieds, de ses yeux chocolat à son coeur. Il l'aimait sans condition.

Son corps collé au sien, Mathieu se sentait à l'endroit où il devait être. L'odeur de Lyra était partout présente, l'enveloppait doucement, l'enivrait. Approchant ses lèvres de la bouche charnue de Lyra, il l'embrassa avec une douceur et une tendresse infinie qui, plus encore que de la passion, reflétait tout ce qu'il ressentait envers elle. Alors que la jeune femme faisait flisser les mains dans ses cheveux, après avoir griffé sa nuque, un frisson le parcourit et un soupir s'échappa de sa bouche. Ces mêmes mains descendirent sur ses épaules musclées et son torse, sa peau frissonna, son souffle se coupa. Les légères griffures qui éveillèrent ses côtés lui arrachèrent un gémissement d'aise, presque inaudible. Le sourire mutin qu'arborait fièrement Lyra firent sourire encore davantage Mathieu: l'un comme l'autre connaissait la suite des évènements. L'attente et la frustration engendrée n'en était que plus délicieuse.
-Ooh, Lyra...

Alors que sa poitrine puis sa main le torturèrent indirectement, son corps se tendit vers l'objet de son cruel désir. Sa respiration s'accéléra, se fit plus profonde et il pouvait distinctement sentir son coeur battre contre sa cage thoraxique. Les mains de Lyra carressèrent son corps de son savon, à la senteur virile. Ce que Lyra énonça alors n'était qu'une vérité bien connue d'eux deux. Il sourit face à cette affirmation.

Ses mains, excerçant un léger mouvement circulaire sur sa peau, se firent plus pressantes et exercèrent une pression plus sensible sur les côtes de Lyra, sur la naissance de sa poitrine, sur ses reins parfaitement dessinés. Avec un sourire malicieux, Mathieu se pencha, déposa une myriade de baisers sur la peau fine de son cou et de ses épaules, avant de prendre l'un de ses seins entre ses lèvres. Il s'agenouilla devant elle, continuant son entreprise alors que ses mains caressaient - et savonnaient #Service2en1 - les jambes de sa fiancée. Embrassant alors son ventre, il leva les yeux pour la contempler de nouveau, visiblement amusé.
- Melle Lyra, vous êtes un appel au péché..., lui dit-il.



Tobias.

De manière évidente, Tobias avait été drogué. Peu lui importait pourtant: pour la première fois depuis longtemps, il se sentait à l'aise, presque en paix avec lui-même. Aussi parvenait-il à sourire face à l'évident embarras de Renka face à la situation, ubuesque, il faut bien le dire. Ce que le Blondie lui avoua ne le surprit qu'à moitié: si le monde dans lequel ils vivaient tournaient autour des plaisirs charnels, Renka devait être la seule personne vierge, nécessairement. Il hocha la tête.
- N'as-tu jamais eu envie de découvrir tout cela?, lui demanda-t-il.

S'approchant de lui, le jeune homme de vingt-trois ans planta son regard dans le sien, tout en perpétuant son mouvement de poignet sur son membre. Face au rougissement équivoque de son interlocuteur, il sourit davantage.
- Tu aimes le spectacle, Renka?

Dernière modification par transparente (2017-11-03 20:20:48)