Je suis dans la période où dans tous les rp où je suis mes persos féminins souffrent ou vont souffrir

~Leana~



Je ne préfère pas savoir, au cas où vous ne l’aurez pas remarqué je préfère garder mon innocence et ce jusqu’au bout et ce dans tous les sens du terme donc je me passerai très bien des détails.

Caeso devrait s’y faire, Leana lui voue un profond respect et voit en lui une personne respectable et surtout une personne qui mérite de recevoir des compliments. Elle disait pratiquement toujours ce qui lui venait en tête ne cachant pas ses sentiments la majorité du temps.

Pourtant il y en a une…Je devrais sans doute et pourtant je n’ai pas envie de fuir pour la conserver…Sans doute que la majorité des personnes à ma place n’aurait pas hésité à saisir cette opportunité mais vous me connaissez, je navigue à contre courant.

Leana ne comptait pas laisser Caeso tout seul. La jeune femme se méfiait toujours un peu de Maximus. Qu’est-ce qu’il lui disait qu’il n’allait pas retenter de s’en prendre à Caeso, une fois qu’il ne se sentira plus coupable à son égard ?

Vous vouliez que je m’éloigne vous laissant tout seul avec votre assaillant car je constituais une gêne ou un obstacle ou alors vous souhaitiez me protéger une fois de plus…Pourquoi n’avoir pas été égoïste sur ce coup là et me refuser ma liberté ? Parfois j’ai du mal à vous suivre.

Leana ne croyait que ce qu’elle voyait. Caeso semblait attirer par le gladiateur en le touchant ainsi et en murmurant des choses qu’elle ne pouvait entendre clairement et heureusement. C’était assez pénible comme situation : l’homme que vous aimez préfère les hommes. Que leur condition sociale les séparait passait pour une chose moins douloureuse à côté.

Puis Caeso provoqua Maximus une fois de plus avec une question idiote au goût du gladiateur

Je vais te démembrer et je vais te couper aussi la langue si tu ne te calmes pas déclara le gladiateur froidement.

Même si Maximus courtisait la jeune esclave pour énerver Caeso, il le faisait aussi parce que la jeune femme lui rappelait son épouse et parce qu’elle était magnifique et méritait d’être courtisée, une chose que Caeso ne comprendrait jamais, ce dernier bien trop bête à laisser passer sa chance.

Leana écouta Caeso, il n’avait pas besoin de le dire, son comportement en disait long sur ce qu’il éprouvait à l’égard du gladiateur pour la jeune esclave.

Vous n’avez pas besoin de le dire…personne ne va souffrir en êtes-vous certain ? De toute façon le mal est déjà fait…

Leana n’avait jamais été punie par Caeso et pourtant la jeune esclave pouvait parfois se montrer insolent en étant toujours franche à l’égard de son maître. Non, il ne lui disait rien et quand elle faisait une bêtise, il se contenta de lui faire des remontrances et de la menacer devant la foule sans jamais mettre à exécution ses menaces. Pourquoi ? Pourquoi à elle il lui laisse tout passer et rien au gladiateur ?

Vous me dégoûtez Caeso…Toucher à l’honneur de quelqu’un et à sa virilité est une chose bien cruelle. Parce que je suis une femme, on me laisse tout passer ? N’est-ce pas injuste ? Pourquoi ai-je l’impression que vous ne me dîtes pas tout ? Soyons francs quand ce sont d’autres esclaves qui se trompent vous êtes plus en colère après eux qu’après moi…homme ou femme.

Leana n’appréciait vraiment pas l’idée de Caeso, elle trouvait ça trop cruelle. Pour elle c’était de l’abus tout simplement et abuser de quelqu’un était une chose bien cruelle.

L’adoucir après ? Vous plaisantez, ce sera un homme brisé qui voudra certainement tout tuer sur son passage, c’est avant qu’il faut l’adoucir, vous n’allez pas écouter et vous allez n’en faire qu’à votre tête de toute façon…Votre crédibilité est-ce cela qui vous inquiète ? Cet homme m’a sauvé la vie, a protégé mon honneur et ma vertu et vous comptez le récompenser ainsi ? Ai-je si peu de valeur pour que lui sauver ma vie et mon innocence lui valent d’aller chez Aulus ? Oui il a un caractère des plus mer***** mais son acte de bravoure ne peut-il pas effacer l’ardoise un instant ?

Leana avait fini par craquer et par lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, absolument tout. Caeso ne se rendait pas compte de la souffrance qu’il lui infligeait mais être loin de lui serait une chose davantage pénible.
Je vous en supplie soyez clément. Dois-je me mettre à genoux pour vous convaincre ?

Leana lui avait fait de ses sentiments, elle savait que c’était une mauvaise idée mais c’était sortir tout seul, elle avait espéré qu’il ne s’en rende pas compte mais apparemment il avait bel et bien entendu le message.

Pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Faîtes part de vos sentiments à un homme et il rend la fuite, ce de manière déguisée en me proposant de faire un choix qui sera mieux pour tout le monde ou plutôt pour moi vu que je suis la seule à ‘infliger cette souffrance et à souffrir de toute façon. Vous savez que si je pars même quelques temps, je n’ai nul part où aller. Pendant un instant, j’ai cru que vous alliez me revenir, pendant un instant j’avais l’espoir stupide que vous me prenez dans vos bras pour me dire que ce n’était pas grave et que vous m’aimiez en retour. Ne vous en faîtes pas, j’ai conscience que c’est impossible et que je suis une douce rêveuse. Dans ce cas, je vais m’en aller, je ne sais pas mais vous n’entendrez pas parler de moi pendant un moment. Je ferai en sorte de tenir ma promesse et de rester en vie. J’espère que d’ici là vous ne m’aurez balayer aisément de votre esprit. avait-elle dit se calmant peu à peu.

Quand elle fut dans les bras de Maximus, elle serra fort ce dernier, cela l’apaisait. Elle se sentait plus en sécurité ainsi.

Maximus lança un regard noir à Caeso.

Que je la lâche ? Si c’est le cas, sa vie sera en grand danger, c’est ça que vous voulez qu’elle périsse, qu’elle cesse de s’alimenter et de vivre ? Beaucoup de personnes à l’extérieur vont vouloir la faire taire car elle sait qui est celui qui complote derrière vous.

Maximus avait du mal à lâcher la jeune esclave. Il la lâcha alors à la demande de Leana et la laissa partir puis il suivit Caeso. Il avait envie de lui en coller une.

Qu’est-ce qui s’est passé pour qu’elle soit dans cet état ? L’as-tu congédié ? Es-tu stupide ? Si elle meurt, tu le regretteras toute ta vie ! Je ne suis pas ton bien hors de question ! C’est pour ça que tu l’as affranchie ta très chère esclave tu ne voulais pas léguer à Aulus un jour ou l’autre ?

Inscrite Mimi! ;)

Nouille, tu as lu dans mes pensées, pour la suite des deux loulous x)

Foncièrement, Demetrius était beaucoup moins malsain que l'ancien propriétaire de Sporus. Ses objectifs étaient simples: en tant qu'homme d'affaires, toutes ses actions devaient lui apporter richesse et prospérité. Avoir un esclave était une chose, qu'il soit dressé était mieux pour tout le monde. Si Sporus parvenait à oublier ses élans de rébellion, il se vendrait à prix d'or dans le milieu de la luxure de Pompei, les femmes comme les hommes se l'arracheraient. En soit, c'était une bonne aubaine pour Demetrius et l'occasion de s'amuser un peu par la même occasion. Le dressage du sauvage s'annonçait particulièrement divertissant. Il était rare de voir un esclave aussi indiscipliné et rebelle. Le mois qu'ils allaient passer ensemble s'annonçait rude: en tant que maniaque du contrôle, Demetrius ne tolérerait pas un pas de travers sur le chemin qu'il avait d'ors et déjà tracé.

Pendant que son esclave s'exprimait, comme il lui en avait laissé le temps, Demetrius inspecta davantage son corps. Il commença par les pieds et les genoux de celui-ci. Une légère inflammation se plaçait au niveau de ses rotules, surement du à une position à genoux maintenue trop longtemps. Un breuvage relaxant devrait suffire à le remettre en état. Il fit le même examen sur ses bras et ses mains. Celles-ci étaient un peu calleuses: avait-il effectué un travail manuel quelconque? Après cela, Demetrius inspecta la colonne vertébrale de sa nouvelle acquisition: fort heureusement, il n'avait pas de malformations visibles et ses muscles dorsaux étaient bien dessinés. Un sourire satisfait étira ses lèvres: mis à part ses cicatrices, rien ne l'handicaperait pour sa vie future. D'ici le prochain mois, toutes ces petites imperfections seront gommées, il n'y a pas de soucis à se faire.
Finalement, il revint face à Sporus. Remerciant l'esclave, il la congédia. Il fit signe par la même occasion à ses gardes de revenir.
- Non, mon temps n'est pas trop précieux pour m'occuper de toi. Je suis persuadé que justement, cela est nécessaire. Ce ne sont pas des esclaves qui dressent des esclaves, crois-moi bien, fit-il tout d'abord.

Ses doigts glissèrent de nouveau dans la chevelure de Sporus.
- Si tu refuses de te soumettre, je t'enverrais dans les mines, en effet. Mais pour l'instant, je suis certain que le dressage portera ses fruits. Tu seras même heureux de la vie que tu vivras, bientôt. N'est-ce pas ce dont tout homme rêve que d'avoir un lieu où dormir confortablement, de la nourriture, des femmes et de quoi s'occuper de soi? Tu serais bien difficile de refuser ce confort, dit-il, imperturbable.
Il prit un peigne dans ce que lui avait amené l'esclave et entreprit de démêler les quelques noeux qui s'y trouvaient.
- Tu as de la chance d'avoir eu un bain, récemment. Ce matin, je suppose?, demanda-t-il, distrait.
- Bien, je suppose que tu ignores qui je suis. Je m'appelle Demetrius Anicius Gallius, originaire de Naples et l'un des hommes les plus riches de l'Empire. J'ai une femme, un fils et un enfant à naître dans les prochaines semaines, ajouta-t-il d'un ton calme, presque gentil.

Doucement, il entreprit de coiffer l'épaisse chevelure de Sporus en une longue tresse. Un brin à droite, un brin à gauche. Pour cela, il releva ses cheveux de son visage et les mit sur ses épaules. De cette façon, l'esclave pouvait observer avec plus d'attention ce qui se trouvait dans la pièce. A vrai dire, celle-ci était plutôt vide. Une petite fenêtre à l'ombre dévoilait le jardin de la cour intérieure et illuminait très légèrement la pièce, si bien que l'on pouvait en discerner les détails. Hormis le banc où siégeait Sporus, se trouvait la chaise où Demetrius s'était tout d'abord assis et une petite table où se trouvait le matériel apporté par l'esclave. Le jeune homme pouvait y voir quelques onguents et du matériel métallique. Demetrius termina à ce moment la tresse de Sporus. La laissant tomber sur l'épaule de ce dernier, il s'approcha de la petite table. Il prit alors la parole.
- Par mesure d'hygiène, au cas où tu aurais des puces ou d'autres choses sur ton corps, tu seras entièrement rasé et on te fera reprendre un bain par la suite. Je ne souhaite pas d'épidémie chez mes esclaves. Tu seras placé en quarantaine ici pendant deux semaines avant d'avoir le droit de sortir de cette pièce. Après, si tu te comportes bien, tu auras le droit de te promener à l'intérieur de la maison, dans le jardin par exemple, et de rencontrer les autres esclaves, annonça-t-il.

Prenant le rasoir qui se trouvait sur la petite table, il prit entre ses doigts la tresse de son esclave et la sectionna à la base du crâne, laissant seulement quelques millimètres de cheveux. Il fallut plusieurs coups pour qu'enfin toute la tresse soit sectionnée. Il laissa alors tomber la longue chevelure au sol, juste devant Sporus. L'obligeant alors à garder la tête fixée vers le sol en appuyant de sa main sur son crâne, le jeune noble continua sa tâche, sans regard pour l'attitude de son esclave. Doucement, en faisant bien attention à ne pas le couper, il commença à raser les cheveux de celui-ci.





Lorsqu'Emilia leur demanda de régler la somme de 3 sesterces, Cassia détâcha la petite bourse qu'elle avait à la taille et l'ouvrit. Cherchant un peu, elle en sortit l'argent demandé et le posa sur le comptoir, avec un léger sourire pour la vendeuse. Pendant ce temps, son jeune esclave prit les petits pains dans sa main et observa sa maîtresse.
Il remarqua alors une petite table, au coin de la boulangerie et demanda à Cassia si celle-ci souhaitait s'y asseoir pour manger, et ainsi ne pas se fatiguer. La jeune femme, polie, se tourna vers Emilia.
- Pouvons-nous nous installer ici, le temps de manger, s'il vous plait? Nous ne serons pas long

Dernière modification par transparente (2015-04-16 19:48:03)

[Je lis dans ta tête ! xD
Puis, ça m'aura permis de trouver un nouveau beau gosse chauve ! *-* ]




Oh ! Triade savait qu'il allait souffrir, jour après jour, sous le joug de ce nouveau monstre en guise de maître mais si c'était le prix à payer pour atteindre la liberté - que ce soit par la libération, la fuite ou... la mort - il était prêt à le payer autant de fois qu'il le faudrait. Il n'était pas une chochotte, il avait connu bien pire. Les chasseurs d'esclaves avaient peu de considération pour les gens qu'ils arrachaient à leur vie et c'était sans parler de la fois où Triade s'était fait faire prisonnier de guerre d'une autre tribu de nomades bien plus barbares que la sienne. Vraiment, le jeune homme avait un bon bagage d'expérience pour endurer autant de souffrances qu'il aurait à en subir.

Le retour des gardes n'affecta aucunement le jeune esclave. Ces foutus gardes l'avaient déjà vu nu donc il n'avait aucune raison d'être troublé, embarrassé ou même inquiet. Quoique le regard de certains hommes de main sur son corps laissait sous-entendre bien des choses que Triade trouvait dégoûtante, mais il ne pouvait pas grand chose contre le fait que certains hommes le mâtent avec insistance. Au mieux, Triade aurait éveillé un peu de jalousie au fond de quelques gardes rêvant d'avoir le même corps que lui. Tout ce qu'il trouvait marrant c'était que le noble avait fait venir des gardes pourquoi... ? Parce qu'il avait peur que Triade ne l'attaque alors qu'il était ficelé à un banc, sans pouvoir se défaire de ses liens ?
-Oh, rétorqua-t-il sarcastiquement, serait-ce alors de se faire bing-banguer par des gardes qui les dresse ?

Il frissonna au contact de la main du maître dans sa longue et voluptueuse chevelure : Il n'aimait vraiment pas qu'on y touche.
-Je ne serais plus le sauvage que je suis, Triade n'était pas dupe et savait que c'était ainsi qu'on le désignait, si j'acceptais de me soumettre à laisser des hommes et des femmes m'utiliser pour quelques piécettes, une femme que je n'aurai pas choisie et une petite terre tellement pauvre que tu ne la veux pas pour toi-même. Je préfère mourir plutôt que de vivre dans une cage!
Tant pis s'il ne vivait que deux ans dans une mine de cuivre, d'or ou d'argent. Là, au moins, il pourrait allègrement tenter de s'échapper plus d'une fois. Et même s'il échouait à plusieurs de ses tentatives, la seule menace que pourrait lui faire ses gardiens serait de lui ôter la vie puisqu'ils lui avaient déjà retirer tout ce qu'il avait et, cette menace, n'aurait aucun effet puisqu'il serait parfaitement conscient que, devant lui, ne se déroulerait plus qu'une petite espérance de vie de quelques mois.

-Qu'aurait fait ce pauvre notable si tu n'avais pas voulu de son unique présent ? Bien sûr qu'il m'a mit à mon avantage.
Et donc qu'il avait reçu une toilette avant de n'être traîné dans le salon.
-Je me fiche de qui tu es, cesse de te vanter de ta fortune : Ça n'a aucune importance sur l'âme, pour moi, seules tes actions en ont, le coupa-t-il ensuite froidement, et ce n'est pas bien malin de me dire tout ça : Ça réveille dans mes instincts de sauvage des envies de meurtres pour ta petite famille ou peut-être ne me contenterais-je que de te tuer pour les libérer du poids que tu dois être pour eux...
Il était tout a fait conscient de ne pas être en position de déblatéré sur des menaces pareilles mais il n'avait plus rien à perdre et c'était, pour le moment, son seul moyen de déverser sa haine.

Il toucha à nouveau à sa chevelure et Triade eut envie de mordre. Il ne comprit pas immédiatement ce qu'essayait de faire Demetrius en tressant ses cheveux ainsi - était-il plus élégant de cette manière ? - mais il pressentait quelque chose de mauvais et n'aimait pas du tout ça. Mais lorsqu'il sentit - et entendit - la coupe des ciseaux au niveau de sa nuque, il écarquilla les yeux. Il n'allait pas ? ... Eh bien si. Un gémissement involontaire et plaintif s'échappa des lèvres de Triade alors qu'il percevait une long tresse de plus de 20 ans de travail tombée devant ses yeux, sans rattache à sa tête. Il aurait pu pleurer s'il n'avait pas eut tant d'orgueil (et surtout pas autant de gardes). Tant pis, il garderait ses larmes pour une prochaine fois. Après un certain temps, son regard ne fut plus qu'allumé que par un brasier de flammes haineuses et brillantes.
-Je ne veux rencontrer personne! siffla-t-il, haineux.
À quoi bon s'attacher tout en sachant qu'il allait mourir ? Il ne voulait pas que d'autres l'apprécient pour ensuite assister à son exécution. C'était quelque chose d'inutile qu'il souhaitait éviter. Mais, par-contre, avoir la permission de se balader était intéressante, elle lui permettrait de commencer ses tentatives d'évasion pour que Demetrius se lasse de lui plus vite que prévu. Tant pis si on le torturait ou l'enfermait dans un petit cachot : Il avait connu pire.
-Tu peux toujours courir : Je ne me soumettrai pas ! Tu devrais te débarrasser de moi tant que je peux encore être vendu ou alors t'empresser de m'envoyer à la mort. Je te coûterai moins cher pour rien ainsi.

Lorsqu'il fut tondu sur tout le crâne, un long frisson lui parcourut tout le corps et sa chaire fut piquée de la chaire de poule. Il ne l'avait pas réalisé mais sa chevelure épaisse lui avait toujours procurée beaucoup de chaleur et, maintenant, il avait froid. Se doutant que Demetrius ne ferait rien pour arranger la situation, il se concentra mentalement, souhaitant faire monter la chaleur de son corps par son subconscient. Technique douteuse, il l'admettait. Se fichant de savoir si le rasoir allait lui entailler la peau ou non, il donna soudainement un coup de tête vif par en arrière pour frapper la main de Demetrius d'un claquement, simplement pour le plaisir de lui faire mal et d'exprimer sa colère. Tout en faisant ça, il remarqua que cela était très bizarre de ne plus sentir ses élégantes mèches frotter son dos lorsqu'il bougeait. Cette pensée le rendant encore plus furieux, il tenta de se débattre davantage contre le rasoir et ne réussit qu'à déséquilibrer le banc et le faire tomber. Il se retrouva donc, sur le côté, les pattes en l'air, coincé avec le banc sans pouvoir se relever. Il grogna son mécontentement.


Caeso haussa les épaules avec une certaine nonchalance. Lui aussi, il était encore vierge mais, pourtant, ses yeux, eux, étaient loin d'être chastes. Si bien qu'il n'aurait aucun problème à raconter la plupart des choses que pouvaient bien faire son frère à voix haute sans problème.
-Et cette manie de naviguer à contre courant causera ta parte, répliqua-t-il.

D'ici que Maximus cesse de se sentir coupable, Caeso aurait reprit du poil de la bête (ayant recommencé à s'entraîner) et déjà passé chez Aulus. Ça lui passera l'envie de vouloir s'en prendre à son maître.

Et si seulement Leana savait ce que Caeso murmurait à son esclave ! Si elle savait qu'il ne faisait que menacer Marwan et se moquer de lui. Le patricien était peut-être attiré physiquement par son esclave mais il le cachait bien et n'était pas du tout amoureux de lui. Il n'y avait pas de raison de s'inquiéter.

-C'est toi qui es énervé à vouloir me trancher la langue et arracher chacun de mes membres. Moi, je suis très calme, répondit-il sur un ton qui était, en effet, assez posé et réfléchi.

Pourquoi courtiser quelqu'un que l'on n'avait ni l'intention de conduire dans son lit ni l'intention d'épouser ? Voilà la question que se posait le jeune homme. Pour lui, Maximus ne ferait que donner de faux espoirs à Leana, s'il ne l'aimait pas. Puis, plus sérieusement, Caeso voulait sincèrement le bonheur de sa servante, même si elle ne pouvait - ne devait - pas le trouver avec lui et si c'était avec Maximus qu'elle voulait être... pourquoi pas ? Ça semblait être un bon gars en dehors de ses multiples défauts. Leana devrait juste être patiente que Caeso donne la permission à Marwan de se marier et, surtout, qu'il termine d'expier ses fautes.

-Tu aurais peut-être préférée que je te fouette, que je te vi*le, que je te livre à mon frère ou te torture, à t'entendre parler ?! Que je laisse tout passer parce que c'est toi ou que tu fasses moins d'erreurs que les autres, que tu sois plus délicate ou que je t'apprécie davantage, qu'est-ce que cela change ? Ne devrais-tu tout simplement pas être contente de ne pas avoir souffert sous mon joug ? De plus, tu n'es plus mon esclave, tu es ma servante et, donc, tu démissionnes si tu n'aimes pas le travail : Je n'ai pas de raison de te punir parce que tu ne veux pas l'accomplir.

Certes, dégoûter Leana ne faisait pas particulièrement plaisir à Caeso, surtout qu'il savait descendre dans l'estime de la jeune fille, mais Maximus méritait une bonne leçon et quelqu'un devait bien le lui la donner pour qu'il respecte les règle par la suite.
-Il en faut plus pour briser un ex-général de l'armé de mon père. Je sais comment ils sont formés, crois-moi, ils ont été préparés à de biens pires scénarios que ça. Regarde-le, la mort de sa femme et de sa fille semble l'avoir à peine ébranlé ; il est doué pour dissimuler ses sentiments, tout comme moi... faillit-il ajouté avant de se reprendre, il encaissera ça aussi. De plus, je ferai en sorte qu'il y ait plus de peur que de mal dans cette histoire.
Il sooupira.
-Il ta protégé, toi, tu as raison, mais quant est-il de moi ? Il veut déjà me tuer, de toute façon, et j'ai dû assassiner moi-même l'homme ayant réussit à s'infiltrer dans ma chambre. La seule chose qui le retient de m'arracher le coeur c'est toi et je ne peux guère te garder toujours près de moi, surtout que je compte me marier..., alors il doit être dressé et payer pour ses désobéissances. Surtout que tu sembles facilement oublié qu'il ne c'est laissé devenir esclave que dans l'espoir seul de tuer toute ma famille, moi y compris. Pouvons-nous vraiment lui faire confiance ? J'ai quelques doutes qui subsistent... Il t'a sauvé, m'aurait-il sauvé dans la même situation ? Il se pinça les lèvres. Peut-être pas.
Et un "peut-être" n'était décidément pas assez bon lorsque l'on parlait de la vie de l'héritier second d'Octave Auguste.
-J'ai déjà été bien assez clément avec lui. Je lui ai même laissé la chance de prendre la fuite lorsque tu étais inconsciente, mais il est resté, comme toi. Au fond, j'aime probablement m'entouré des mêmes personnes têtues mais, parfois, ces personnes à la tête dure ont besoin de se faire remettre sur le droit chemin, celui de la servitude, pour un esclave, et j'ai déjà toléré trop d'écartements.
Caeso avait vaguement pensé à quel point la vu de Leana à genoux pouvait être excitante, mais à chaque fois qu'il fantasmait sur la jeune femme, au bout d'un moment entre 5 et 10 minutes, il était obligé d'interrompre le cours de ses pensés car Maximus finissait toujours par entrer dans le tableau, quoi qui lui en plaise.

-Tu sais que se ne serait pas bien, tu sais qu'il ne peut rien se passer entre nous, qu'importe la force de tes sentiments, ou des miens..., et rien ne sert que de te créer de faux espoirs. Je suis désolé mais c'est ainsi. Parfois la hiérarchie est quelque chose de bien cruelle mais je ne peux y remédier. Je ne suis pas encore empereur. Peut-être que, un jour, nous nous reverrons et que les choses pourront être changées mais, entre temps, demeurer amoureuse et près de moi est la chose la plus dangereuse que tu pourrais faire. Demande au garde de l'entré de te passer ce que je t'avais fais préparer, hier, tu auras des vêtements et de l'argent pour t'installer quelque part. Au revoir, Leana, reste en vie.
Chaque parole lui en coûtait. Chaque mot était comme une plaie à vif au couteau qui transperçait son coeur. Il avait décidé de ne pas lui dire qu'il était lui aussi amoureux car il ne voulait pas rendre son départ encore plus difficile. Elle aurait été tentée de rester, s'il lui avait dit l'aimer ou, pire, elle aurait pu s'empêcher de trouver l'amour en dehors des murs du château pour lui. Caeso ne voulait pas ça, il ne voulait pas l'enchaînée à lui. Elle devait vivre sa vie.

-Elle a promit de rester en vie, je lui fais confiance, répondit-il à Maximus.
Il savait qu'elle mourrait peut-être mais il avait décidé de mettre sa confiance en elle, pour une fois, et de ne pas défaillir. Elle était têtue, elle saurait garder la vie. Puis, quelque chose le frappa.
-Comment ça, elle sait qui complote contre moi ? Elle me l'aurait dit, si elle le savait ! Elle m'a dit être incapable de décliner l'identité de l'homme. Elle ne sait rien pouvant la mettre sérieusement en danger.

Il la regarda longuement partir, disparaître dans les couloirs, puis l'imaginant passant la porte avant de se détourner vers son esclave, soupirant. Enfin, toute cette histoire d'amour impossible était terminée. Ce n'était pas une fin digne d'un grand roman d'amour mais ça lui convenait.

-Elle m'a fait part de ses sentiments et je lui ai dit qu'il était temps de prendre une pause. Elle doit vivre sa vie sans dépendre de moi. Elle ne mourra pas puis c,est mieux qu'elle soit partie. Elle était une servante formidable mais nous n'aurions pas pu continuer éternellement à nous voiler la face et cacher nos sentiments.
Ceci dit, il secoua la tête et afficha un sourire plus joyeux, plus moqueur aussi.
-Bingo ! Il y avait de ça, comme ça, Aulus ne lui mettra jamais la main au collet, mais toi, par-contre... je n'en jurerais pas autant, surtout que tu veux me tuer depuis un bail maintenant... bon, aller, dépêche ou nous allons être en retard !

Il claqua des doigts et deux grands gardes apparurent pour venir se poster derrière eux, légèrement en retrait, près à intervenir si Maximus refusait de suivre ou tentait quoique ce soit pour se défiler.

Dernière modification par pensina (2015-04-19 04:32:22)

(oh mon dieu pensi l'image de Triade est trop belle, so sexy)

~Leana~



Et cela te pose problème ? Avoue que si je faisais comme tout le monde je serai ennuyeuse… avait-elle dit en réponse. Si cela cause ma perte, qu’il en soit ainsi alors… Leana ne tenait pas vraiment à la vie même si elle ne tenait pas spécialement à mourir non plus. Elle laisserait son sort entre les mains du destin.

Le général courtisait aussi l’esclave parce que c’était une manière de revoir sa femme à travers elle vu qu’elle se comportait de la même façon.

Je suis énervé mais toi tu es pervers ! dit-il en réponse, Caeso et Aulus même combat pour l’ex général.

Maximus contrairement à Caeso n’avait pas l’intention de faire souffrir la jeune esclave, il ne se jouerait pas d’elle ou ne lui ferait rien espéré. Caeso avait beau dire qu’il ne voulait blesser personne, il n’arrivait décidément pas à tenir parole.

Puis il parla à nouveau à Leana.

Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…Vous prenez tout de travers…Cela change beaucoup pour moi. Esclave, servante y-a-t-il vraiment une différence ? Juste le nom qui est plus agréable à entendre mais dans les deux cas on est à votre service. Démissionner ? Certainement pas.

Leana était une fille très innocente, elle ne connaissait que peu de choses sur les plaisirs de la chair. Elle n’avait pas d’expérience dans ce domaine et de plus on ne l’avait jamais éduqué dans ce sens. Donc que Caeso parle ainsi librement de choses perverses et d’autant plus entre homme la dégoûtait un peu. Cela brisait l’image de l’homme idéal qu’elle s’était faite de lui.

Ce n’est pas parce qu’il ne le montre pas, qu’il ne souffre pas. Pourquoi croyez-vous qu’il est agressif et moqueur si rien ne l’atteint ? Je suis peut-être une servante, une esclave peu importe mais moi au moins je m’aperçois de certaines choses…et je sais parler aux personnes. Et si vous étiez à sa place, arriveriez-vous à encaisser tout cela ? Peut-être le feriez-vous d’apparence mais tôt ou tard vous craquerez tout comme il le fera.

Elle soupira

Je pensais que ma vie avait une quelconque valeur à vos yeux vu que vous m’avez demandé de rester en vie mais apparemment ce n’est pas le cas. Il ne pouvait pas être à deux endroits en même temps, comme vous l’avez dit vous savez vous défendre. Si je pars, il n’aura plus aucune obligation envers moi j’imagine…Plus vous voudrez le dresser, plus sa haine envers vous sera grandissante. Vous voulez qu’on vous respecte mais au final vous faîtes tout pour être détesté et cela causera votre perte malgré tout le respect que je vous dois.

Elle soupira à nouveau

Vous lui avez enlevé ses chaînes et il ne s’en est pas pris à vous, il a tué deux hommes dont mon agresseur, n’est-ce pas une preuve suffisante de sa loyauté ?

Leana était loin de se douter que de l’imaginer à genoux pouvait la rendre excitante. Elle aurait pu le faire mais cela ne servirait à rien, ce n’est pas comme si il allait lui sautait dessus ou la désirait ardemment après ou encore changer d’avis.

Je sais…J’espérais que vous n’alliez pas me faire la leçon à ce sujet. Je peux vous servir tout en refoulant mes sentiments. Je peux dissimuler les choses vous le savez. Que les choses pourront être changées ? Soyons francs, même quand vous serez empereur, vous ne changerez pas les choses, vous vous marierez probablement pour faire bonne figure bien que vous préférez les hommes et moi je serai toujours moi, sans rien. Mais je dois être loin de vous pendant un moment car vous vois ainsi éveille en moi des pensées indécentes dont je me passerai bien. Je tiens à ajouter, en m’éloignant de vous je n’ai plus aucune obligation à tenir ma promesse. Vous m’avez demandé de rester en vie et en échange je restais à vos côtés. Maintenant que je m’en vais, ma vie n’a plus aucune importance, advienne que pourra. Vous m’oublierez bien assez vite. Peut-être qu’un jour je reviendrai si vous avez besoin de moi…Au revoir Caeso ou peut-être adieu…

Elle avait préféré mettre les choses à plat, avant de partir. Pourquoi resterait-elle en vie vu que leur histoire était impossible et qu’il ne souhaitait plus vraiment l’avoir à ses côtés. Caeso la connaissait bien ou al, Leana ne comptait pas trouver l’amour, cela n’avait jamais été son but, elle était née pour servir et obéir et même avec de quoi vivre et de nouveaux vêtements, elle tenterait de trouver un travail pour survire et elle ne chercherait pas l’amour, elle ne le méritait pas de toute façon vu sa condition et elle ne souhaitait donner sa condition, son mode de vie à personne.

Maximus rit au nez de Caeso

Elle a vu la personne, donc elle peut l’identifier si elle le recroise. Et puis ceux qui complotent ne vont vouloir prendre aucun risque ne sachant pas exactement ce qu’elle sait donc ils vont vouloir la faire taire. Tu as commis une grossière erreur.

Leana partit alors, ayant pris les affaires et l’argent que Caeso avait donné pour elle. Elle sortit alors ne sachant pas vraiment où aller.

Tu es un idiot déclara Maximus un sombre crétin qui piétine le cœur d’une innocente demoiselle, j’espère que cela t’a fait plaisir ! Tu ne pourras pas la remplacer, tu en es conscient ? Même si tu as d’autres esclaves pour te servir je doute qu’à tes yeux ils fassent aussi bien que ta petite Leana. Maintenant que tu la chassais…ça change la donne… dit-il laissant sa phrase en suspend.

Pourquoi être si pressé ? N’avez-vous pas une demoiselle à aller rencontrer ? dit-il changeant la conversation.

Maximus rit légèrement

Je suis sensé être ton garde du corps et tu appelles des gardes pour me garder…

Amélie attendait avec impatience,  en attendant que ces cousins arrivent, elle alla à sa demeure, une magnifique villa face à la mer, l'eau était turquoise. Elle rentra dans la villa, l'entrée était grande, avec une statue qui crachait de l'eau par la bouche. Les escaliers montait de chaque coter, un fois monter, Amélie découvrait ça chambre ... Un panorama granduose était devant elle, elle voyait la côte nord et celle du sud. Son seul mot était : Woaw ... Son lit était immense,  la taille d'un bateaux selon elle. Elle descendant des escalier, elle entra dans la première salle à gauche, une salle de bain meubler d'une énorme coiffeuse et d'un bain en pierre rose. Elle sortit et parti de l'autre côté,  il y avait un salon avec plein de coussin, multicolores ... La cuisine était ouverte, une grande terrasse était à ça disposition avec un grand jardin de fleur et de fruit, la pêche était son pêcher mignon. Lorsqu'elle dit à l'empreure : C'est parfait merci ! Elle lui sourit et le prit dans ces bras.

Alors la ta bien choisi mimi ;)

Dommage que ce soit une dangereux psychopathe

oui c'est vraie pensi mais imaginons il a fait un saut dans le temps qu'il a prit un te le porteur qu'il est arriver qu'il est retourner dans le passer qu'il lui a fait un câlin et qu'il est répartit

moi je le défirais   xD du mone Émilia le défiera

Dernière modification par mimi7418 (2015-04-18 22:38:54)

oh la grosse sadique

J'ai remarqué pensi en plus tu commence déjà :D

Ton nouveau personnage est inscrit Mousse! :D
(On va former un groupe de sadique *-*)
Si tu veux, il peut être ami avec Demetrius o/

Les mines d'or étaient loin d'être un travail facile, même pour des esclaves aguerris. Comme toutes les mines profondes, la température y atteignait facilement les 55°C, doublée d'une humidité suffocante. C'était l'une des raisons pour lesquelles les esclaves qui y travaillaient n'avaient que peu d'espérance de vie: le travail est exténuant et les conditions rudes. C'était pour la plupart des criminels qui avaient préférés aller dans ces mines plutôt que dans les galères, pour une raison ou pour une autre. Certains étaient des prisonniers de guerre. L'Empire en envoyait tous les trois mois à Demetrius, moyennant ses finances pour l'armée. C'était un bon marché pour le jeune homme: les esclaves lui rapportaient largement l'argent qu'il avait investi, en dénichant chaque jour de l'or. Cela contribuait également à ses bonnes relations avec le pouvoir impérial. Que demander de plus?

Quoiqu'il en pense, Sporus n'aurait aucune chance de s'échapper une fois là-bas. Des dizaines de gardes surveillaient les esclaves qui étaient eux-même attachés à une longue chaîne de fer qui liait tout un chacun. Parfois, un prisonnier parvenait à se défaire de ses liens. Ce soir-là, il était alors enfermé dans une toute petite cellule où il ne pouvait se mettre qu'accroupi, la place étant trop petite pour être assis. Il y passait la nuit, dans le bras, sans manger ni boire. Pendant ce temps, tous les autres esclaves étaient privés de manger la même journée. Il régnait ainsi sur ces camps une menace permanente, tant du côté des gardes que du côté des esclaves même qui se surveillaient les uns et les autres.

A la remarque de Sporus à l'arrivée des gardes, Demetrius sourit mystérieusement.
- Peut-être bien, répondit-il.
Appelant l'un des gardes, il lui demanda alors de faire chauffer le fer. Comme tous ses esclaves, Sporus serait marqué à son nom. Le patricien ne vendait jamais un esclave: c'était souvent un très mauvais choix. Alors, il choisissait de les marquer tous au fer rouge pour leur faire comprendre qu'ils ne quitteraient jamais cette vie et que s'ils atteignaient la liberté, ce serait grâce à lui.
- C'est dommage que je ne t'autoriserai pas à mourir, alors, fit-il observer, plongeant son regard dans le sien.

Les menaces de sa nouvelle acquisition sur sa petite famille le firent légèrement sourire. Comment un homme prisonnier à Pompei sans possibilité de s'échapper pourrait-il prendre la vie d'une femme et de deux enfants protégés à Naples?
- Exprime ta colère tant que tu le souhaites, tu comprendras bientôt où est ta place.

Après avoir laissé tomber la longue tresse - qu'il pourrait peut-être vendre à un perruquier - Demetrius maintint fortement la tête de Sporus vers le sol et commença doucement à raser parfaitement le crâne de celui-ci. C'était une tâche assez longueet soigneuse, puisqu'il fallait éviter de blesser l'homme irrémédiablement. Doucement, des cheveux d'inégale longueur tombait sur le visagede l'esclave. Pour l'humilier davantage, Demetrius traça un long trait qui partait de son front jusqu'à sa nuque, au milieu des cheveux qu'il restait. C'est à ce moment, qu'il releva brusquement la tête. Par chance, la poigne du notable était assez forte et il put éviter le pire en éloignant la main qui tenait le rasoir. Le sauvage se mit alors à gesticuler, jusqu'à faire tomber le banc. Demetrius le regarda tomber comme un déchet, le regard sévère. Tournant le visage vers ses gardes, il leur fit signe de le redresser et de le détâcher du banc. Lorsque ce fut fait, il leur demanda de l'attâcher dans l'autre sens, sur le dos.
- Où comptais-tu aller, comme ça? Tu es plus stupide que je ne le pensais, dit-il d'un ton sévère.
- Ne compte pas t'en tirer à aussi bon compte. Tu seras puni une fois que l'on en aura fini avec toi.

Se remettant à sa place, il noua des liens autour de la tête de son esclave pour l'empêcher de bouger de nouveau. Il continua alors de raser entièrement son crâne, jusqu'à ce que sa peau soit entièrement dévoilée et nue. Un tas impressionant de cheveux couvrait maintenant le sol. Bougeant de nouveau, il interpella le garde qui était arrivé avec le fer rouge.
- Pose-le là,, fit-il.
Prenant le fer chaud avec des pincettes en fer, il demanda à ses gardes de maintenir la tête de l'esclave fermement. Il posa alors le fer rougeoyant sur le haut du crâne chauve de Sporus. C'était probablement douloureux, même insupportable. Tant mieux, il comprendrait où est sa place et qui était son maître. Utilisant un seau d'eau, il en deversa le contenu sur son crâne pour le refroidir brutalement. Désormais, Sporus était marqué de cette inscription:
Propriété de Demetrius Anicius Gallius
SPORUS

Partout où il irait maintenant, chacun pourrait savoir qui était son propriétaire. Les cheveux du jeune homme ne repousseraient jamais sur cette peau brûlée et ne pourraient jamais cacher l'inscription. Un sourire satisfait étira les lèvres de Demetrius.
Après quoi, il reprit les ciseaux et le rasoir qu'il avait précédemment utilisé. S'approchant de l'entrejambe de l'esclave, il commença à le dépouiller de sa toison, consciencieusement, observant les réactions de celui-ci. Ce fut un travail rapide, par chance. Il s'éloigna alors et reposa le matériel sur la petite table. Etendu de cette manière, son esclave avait peu de dignité. Il sourit.
Se tournant vers les gardes, il reprit la parole.
- Bien, emmenez le prendre un bain. Alia l'a déjà préparé dans la cellule ouest. Faîtes-le frotter afin d'être sur qu'il n'ait plus aucune saleté sur lui. Puis, amenez-le moi dans mes appartements., fit-il avant de partir.





Cassia haussa légèrement les sourcils en entendant la jeune boulangère s'adresser à son esclave par le nom de Monsieur. Peut-être venait-elle de province? Choisissant alors de passer outre, la jeune femme secoua négativement la tête.
- Pas de café pour nous, merci. Par contre, peut-être auriez-vous un jus de fruit, quelconque?, demanda-t-elle gentiment.
Elle remercia Emilia lorsque celle-ci lui tira la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Pendant ce temps, son esclave déballa les victuailles et lui offrit sa portion.

Je réponds pour Félix dans l'après-midi! :D

Dernière modification par transparente (2015-04-19 13:31:11)