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- pensina
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Re: DEORUM URBS.
[Pas de soucis, Transpa, règle vite et bien ton problème d'ordi ! ^-^ Et quelle chanceuse d'être en vacance ! Moi, il me reste encore une quarantaine de jours de cours ! D: ]
Au moins, Caeso n'était pas seul à torturer son esprit. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir des pensé indécentes mais il pouvait les contrôler et faire en sorte d'agir de façon contradictoire. Certes, c'était une vraie torture que d'agir sans prendre en compte ses propres sentiments mais c'était le devoir d'un héritier comme le devoir d'une esclave était de servir son maître peu importe la demande.
-Je sais, je te pardonne. Puis il fronça les sourcils. Leana avait été violemment bousculée et elle ne lui en avait pas parlé ? Pourquoi gardait-elle toutes ces choses au fond d'elle-même sans jamais rien dire, sans jamais se plaindre ? -Parmi les invités, hein ? Se ne sera pas facile de dénicher quelqu'un dans cette foule de gens de hier soir, compte tenu que toutes les provinces étaient invitées mais je vais jeter un oeil à la liste des invités de marque. Qui que soit cet homme, il avait de beaucoup trop grandes ambitions. Caeso ne se croyait pas invincible mais si cet ennemi étranger voulait mettre fin à la dynastie d'Octave, il allait devoir tuer Aulus également et, juste pour ça, Caeso ne pensait pas qu'il réussirait le défi mit sur la table. Aulus pouvait battre quelqu'un rien qu'avec des mots. Il était si énervant, inquisiteur, sans pudeur, sans gêne et moqueur que n'importe quel assassin finirait par être tellement frustré qu'il commettrait une erreur. C'était comme ça : Aulus soumettait les autres mais personne ne soumettait Aulus.
-Un homme n'a-t-il pas le droit d'être joyeux pour des choses simples de temps en temps ? Je n'ai pas encore vingt ans, j'ai encore le temps de m'amuser de simples choses comme de remettre la monnaie de sa pièce à quelqu'un. Il haussa les épaules en souriant, comme si l'idée que venait de lancer Leana était complètement improbable, voir ridicule. Il aurait pu en rire. D'ailleurs, il eut un petit ricanement pour cacher son embarras alors que Lean lui disait qu'elle l'aimait comme tel, lui suggérant de ne pas changer. -Ennemi !? Rival !? En quoi donc Marwan pourrait-il être mon rival ? Je le vois comme mon esclave le plus rebelle puisque c'est ce qu'il est et comme rien d'autre. C'était une réponse simple et juste. C'était vraiment ce que Caeso pensait à l'exception qu'il avait confiance en Maximus pour le protéger et veiller à sa sécurité et que, sans qu'il comprenne pourquoi, il était attiré par lui.
-Pourquoi ne serais-je pas sérieux ? Un traître ne mérite que de mourir tout comme un esclave rébarbatif ne mérite que de subir une punition digne de ce nom. Je n'aurai aucun scrupule à expédier Marwan chez mon frère - qui s'en fera un plaisir - s'il me trahi ou continue de se montrer si peu obéissant : Ma patience a des limites.
Caeso dû afficher une expression un peu bizarre durant quelques secondes. Il venait de se faire percer à jour. "J’ai parfois l’impression que vous essayez de m’écarter et de vous éloigner de vous" Ah... Sans blagues ? *sarcasme power" Néanmoins, le jeune homme secoua la tête pour se reprendre. Ce n'était pas le moment de fléchir. -Si tu veux apprendre, je n'y vois aucune objection dans la mesure où tu pourras te défendre toi-même à l'avenir et faire en sorte que cette scène d'abus que tu as vécu toute à l'heure ne se reproduise plus jamais. Quant à moi, je saurai veiller sur ma personne seule et, si j'avais une faille, Marwan s'en chargera. Ne veille qu'à ta sécurité car, si tu essayes de me protéger, c'est inévitable, tu mourras et briserait ta promesse.
Il sourit. -Qu'est-ce qui te dit que je ne le porte pas dans mon coeur ? rétorqua-t-il avec un air amusé. N'ai-je pas été tout de même clément avec lui ? Tout ce qui lui est arrivé de mauvais avec moi, il l'avait amplement mérité.
Caeso devint aussi rouge qu'une pivoine. Venait-il juste d'entendre Leana lui dire que cela ne lui aurait pas déplu de partager sa couche ? Les yeux grands comme des soucoupes, le cerveau au ralenti, il la laissa finir son discours, hébété, complètement coi. Puis, il finit par se racler la gorge pour se reprendre.
-Je... Heu... Oui j'aurai pu, je ne l'ai pas fait. Mais ce n'est pas que cela m'aurait déplu non plus mais... que... heu... Il ne s'était jamais sentie aussi à court de mots et pathétique. Vite, vite, il lui fallait trouver une excuse et une bonne ! Il pensa à plein de choses et son frère finit par apparaître, avec son sourire suffisant, dans son esprit, son visage flottant comme de la brume. -J'ai toujours été un peu plus attiré par les hommes ! s'exclama-t-il de but en blanc. Cela lui prit une dizaine de secondes avant de ne réaliser ce qu'il venait de dire. Bien sûr, c'était un mensonge mais comme il aurait voulu se taper sur la tête avoir dit ça, à l'instant ! Quel c*n il était ! Et il n'osait même pas imaginé le visage que devait faire Maximus à l'instant ! Il devrait lui expliquer qu'il avait menti avant que l,ex-général ne s'imagine toutes sortes de choses.
Lorsqu'il eut réuni assez de courage pour se tourner vers Maximus, il cacha son embarras derrière des ordres durs et un air légèrement énervé. -Justement, tant qu'à te débarrasser du cadavre, nettoies ce qu'il y a autour ! s'exclama-t-il. Obéis-moi ou tu en paieras les conséquences. Il serait dommage que je t'expédie chez mon frère pour une malheureuse tâche de nettoyage, non ?
Il haussa les épaules. -Bien vu. Pour cette fois, je te le concède. Ne prie pas si tu veux mais, dans ce cas-là, je m'attend à ce que tu reviennes plus vite donc ne perd pas ton temps.
Caeso fusilla subtilement le gladiateur des yeux. -Aulus sait que je n'aime pas que l'on touche à ce qui m'appartiens tout comme il n'aime pas que l'on approche de ses jouets : La possessivité est un trait de famille. Et c'est à cause de cela qu'Aulus aurait tant de plaisir à me faire croire avoir couché avec ma servante...
Il grogna aux propositions que lui faisait Maximus jusqu'à ce qu'une proposition le fasse sourire mais elle ne venait pas du gaillard, bien évidemment. -Je vote pour cette option. Que dirais-tu si on sanglait le corps sur ton dos, Marwan, il serait moins difficile à porter jusqu'au bûcher, non ? se moqua-t-il.
Son regard s'assombrit dangereusement lorsqu'il posa ses yeux sur Leana. -Pars, si c,est ce que tu veux, tu seras beaucoup plus en sécurité loin de moi et de tout ce qui se trame autour. Avec ces assassins infiltrés, rien n'est plus sûr.
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Re: DEORUM URBS.
Mon père me passe son ordi en attendant, finalement, il a eu pitié de moi! Voilà mon nouveau personnage!:D
- Pseudo:Transpa - Identité du personnage: Demetrius Anicius Gallius - Sexe:Masculin - Age:21 ans - Catégorie sociale/Travail: Patricien - Histoire, les grands traits: Il est le premier fils de l'illustre Iratrus Anicius Gallius, plus grand créancier de l'empire, et l'héritier légitime de sa fortune. Sa famille n'est pas de l'ancienne noblesse: cela fait un peine plus de cinquante ans qu'ils ont acquisde l'importance. C'est à cette époque que l'on a découvert des mines d'ors dans leurs territoires, tout au sud de la péninsule italienne. Depuis, ils sont devenus plus riches que la plupart des patriciens. En un demi-siècle, leur puissance n'a fait qu'augmenter: ils sont devenus les principaux financements de l'armée impériale et une bonne partie des flottes sont construites sur leurs territoires. Les Anicius Gallius forment maintenant une famille importante et crainte dans l'Empire romain.
Fierté de son père, il s'est investit tôt dans la politique de l'Etat. Il s'est également marié à l'âge de quatorze ans avec une jeune fille de bonne famille, Daphnea, d'un an sa cadette. Aujourd'hui, il est père d'un petit garçon de deux ans, Antonius, et son épouse attend leur deuxième enfant dans les prochaines semaines. Indubitalement, Demetrius est l'exemple même de la réussite romaine. Il en tire une immense estime de lui-même, un caractère fier et impétueux. Pourquoi ne serait-il pas comme ça, après un tel parcours?
Si aujourd'hui il se rend à Pompei, c'est pour récupérer l'argent que lui doit la cité. Les nouvelles arènes, construites en l'honneur du séjour de l'héritier, ont été construites par son argent. Les notables se sont endettés auprès de lui pour contenter Ausus. Pourtant, depuis le début de la construction, il n'a pas reçu une pièce d'or en signe de remboursement. Son séjour à Pompei risque de gêner certains des notables de la ville. Sa femme se repose actuellement dans l'une de leurs villas en bord de mer afin de se préparer à l'accouchement pendant ce temps.
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Assez imbu de lui-même,tu vois le genre? :D (Je vois bien une histoire qu'un noble trop endettés doivent lui céder quelqu'un ~:D)
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Re: DEORUM URBS.
~Leana~
Leana était loin de se douter que Caeso aussi se torturait l’esprit au sujet de ses sentiments impossibles. Tout comme lui, elle avait de nombreuses pensées indécentes qui traversaient son esprit. C’était difficile à se contenir mais elle tiendrait le coup. Elle mettrait ses pulsions de côté et les refoulerait au posisble pour continuer à être au côté de Caeso. Je vous en remercie. Cela m’aurait attristé et fendu le coeur si cela avait été le contraire.
A vrai dire c’était au moment où elle avait fait tomber la nourriture par terre et que Caeso lui avait demandé de nettoyer tout ça et d’en chercher un autre. Elle se voyait mal dire devant tout le monde « ce n’est pas de ma faute c’est cet homme grossier qui m’a fait un croche pied ». Tout le monde lui aurait ri au nez et puis pour qui serait passé Caeso devant toute cette folle s’il lui avait demandé une explication. Bien sûr, elle aurait pu lui en faire part plus tard mais cela n’aurait changé à rien, ce qui était fait était fait. Si Leana devait dire à Caeso toutes les personnes qui se moquaient d’elle et qui s’en prenaient à elle pour le plaisir, elle n’aurait pas fini. Puis elle était une grande fille, elle savait encaisser.
Je reconnaîtrai cet homme sans grande difficulté.
Il est vrai qu’Aulus était agaçant et en irritait plus d’un. Mais s’il y avait bien une personne qui ne se laissait pas désarmer face à ce personnage c’était bien Leana. Mais bon sans doute avait-elle plus de chance car elle était une femme et non un homme donc elle ne risquait pas d’être l’objet des idées tordues de Aulus et heureusement ! Même si elle avait un minimum d’estime pour ce dernier car il était le frère de son Caeso, elle était bien contente d’être une femme. Pour une fois que sa condition avait un avantage.
Oui vous avez raison. Je suis qui pour vous dire ce que vous avez droit ou pas…Vous n’avez guère à écouter mes réflexion, c’était déplacé, vous m’en voyez désolé… Puis, elle remarqua que Caeso rit à sa remarque.
Bah vous ne l’appréciez pas vraiment et il a voulu vous tuer…Rival…Je…euh…
Elle se mit à rougir. Maximus bien que d’apparence un peu brut n’était pas désagréable à regarder et nombreuses sont les femmes qui aimeraient avoir un tel homme à leur côté. Mais bon pour Leana, Caeso était bien plus attirant.
Je vois… se contenta-t-elle de dire simplement.
Je vous attire des ennuis et puis je suis moi-même rébarbatif sinon pourquoi me demandez-vous sans cesse de vous trouver des personnes intéressantes et non ennuyeuses…et pourtant vous ne me donnez pas une punition digne de ce nom. J’avoue ne pas comprendre pourquoi. Peut-être est-ce parce que je suis une femme et lui un homme ? Nous savons tout deux qu’Aulus n’aurait nul amusement de jouer avec moi …
Caeso accepta qu’elle apprenne à se défendre mais juste pour elle et non pour le protéger. Pourquoi tenait-il à ce point à ce qu’elle vive ? Elle n’était plus esclave certes bien que ce ne soit pas clairement officiel. Etant donné qu’elle a une marque à vie mis à part ses nouveaux vêtements, on pouvait se demander si elle ne les avait pas simplement volés.
Je ne briserai ma promesse, je n’ai qu’une parole. Et je le répète votre vie m’importe plus que la mienne. Je reste en vie pour veiller sur vous.
Puis elle réfléchit, elle répondit
Parce que vous l’aimez bien ? Qui l’aurait cru ! dit-elle amusée.
Si vous le dîtes…
Leana remarqua que Caeso était rouge, sans doute à cause de ses propos. Mais quelle idiote ! Ne pouvait-elle pas garder ça pour elle-même ? Pour qui allait-elle passée maintenant à ses yeux ?
Elle se donna une légère claque discrète pour se punir elle-même.
Elle fut étonnée de la première partie de sa réponse, cela ne lui aurait pas déplu mais la fin de la phrase laissait un instant en suspens lui laissa penser à une réponse du style « j’attends la femme idéale » ou encore « tu es une esclave je suis un futur empereur ce ne serait pas convenable »…mais cela ne fut pas le cas, bien au contraire, la suite de sa réponse la laissa sur le c**. Elle ne s’y attendait vraiment pas. C’était une ravie claque qu’elle se prenait alors en pleine face. Elle baissa alors les yeux, attristée par cette nouvelle, ou plutôt détruite par cette nouvelle. Même si c’était impossible, elle espérait au plus profond d’elle-même que Caeso la trouve séduisante.
Je ne pensais pas que… dit-elle avant de murmurer tout bas Idiote !
On entendit au fond un rire. C’était Maximus qui riait aux éclats. Alors que Leana buvait les paroles du jeune homme, le général lui n’y croyait pas une seconde, il voyait ça comme une tentative désespérée de repousser Leana.
Leana en conclut alors rapidement que si Caeso était si patient et avait laissé Maximus en vie c’est que peut-être il voulait être avec lui et qu’elle était maintenant en trop…
Cela explique bien des choses se contenta-t-elle de dire.
Le général déclara alors
Voyez-vous madame, il est tellement attiré par les hommes qu’il a hâte de trouver l’épouse idéale…D’ailleurs j’imagine qu’il doit encore penser à cette jolie voix qu’il a entendu tantôt derrière la porte dit-il lançant un regard à Caeso. Il a décidé de lui renvoyer la balle.
Leana entendant cette nouvelle avait un visage beaucoup plus fermé inexpressif, tout cela lui faisait de la peine mais elle ne laissa pas paraître une quelconque émotion.
Il fait ce que bon lui semble se contenta-t-elle de dire sèchement au général.
Puis, il fut question du cadavre
Oh mais que j’ai peur ! Je préfère en payer les conséquences que de t’obéir…Tu me menaces mais tu ne mettras pas tes menaces à exécution, tu n’as pas assez de cran sinon tu aurais dit à Leana que… dit-il en coupant volontairement sa phrase. Comme si Maximus était du genre à prendre tout son temps. Elle est bien bonne celle-là !
Comme ça tu la vois toujours comme ta servante et elle t’appartient c’est intéressant…Tu n’aimes pas qu’on touche à ce qui t’appartient j’en prends note… dit-il comme pour menacer subtilement Caeos ;
Il grogna face à sa réponse.
Là tu te fous le doigt dans l’œil !
Le gladiateur sortit alors avec le cadavre. Il devait se faire le plus discret possible, il n’avait pas le choix.
Leana entendit la réponse de Caeso. Alors c’était ça, il n’avait qu’une envie : qu’elle parte. Ne vous en faîtes pas j’ai bien compris, vous préférez être seul avec lui, lui peut se défendre et vous défendre, ce qui n’est pas mon cas. Je suis devenue inutile c’est ça ? Alors on préfère me jeter… dit-elle tout simplement alors que sa voix devenait de plus en plus fébrile.
Elle s’approcha alors de Caeso alors que Maximus était parti se dépêchant de se débarrasser du cadavre. Maintenant qu’ils étaient que tous les deux, elle lui dirait le fond de sa pensée.
Vous savez comme moi que je ne suis en sécurité nulle part. Vous n’utilisez que cette excuse pour vous débarrasser de moi pour avoir la conscience tranquille. Je veillerai sur vous que ça vous plaise ou non. Pourquoi ? Parce que je tiens à vous !
- pensina
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Re: DEORUM URBS.
[D'accord Transpa, j'aime bien l'idée ^-^ ] [Bon, c'est parti pour mon nouveau perso, alors ! ]
- Pseudo: Pensina - Identité du personnage: Triade - Sexe: M - Age: N'est pas décliné, entre 20 et 30 ans. - Catégorie sociale/Travail: Esclave depuis peu. - Histoire, les grands traits:
Triade était le chef respecté de sa tribu de nomades, fier et orgueilleux jusqu'à ce que une patrouille de chasseurs d'esclaves ne leur tombe dessus, en plein le jour où il allait épouser la plus belle fille d'une tribu voisine du sud. Triade s'est battu comme un diable contre les soldats romains, montrant les dents comme un animal, mais sa lance ne fut pas le poids contre les épées de fer forgée. Il finit par se calmer lorsqu'on menaça de tuer un père de famille et sa jeune fille devant ses yeux. Se fut fatal, il se fit enchaîner et on tua tout de même les plus faibles de la tribu : Ceux qui ne serviraient à rien.
À Rome, on le vendit à un riche notable de Pompéi, ventant son exotisme. Triade n'était cependant pas un cas facile et il tenta plusieurs évasions qui lui valu de goûter le fouet plus d'une fois mais cela ne fit pas baisser sa fougue et il continua de se montrer obstiné. Son maître ne réussit à rien lui faire faire même sous les menaces. Si bien que le notable n'eut plus envie que de se débarrasser de lui. C'est alors que le maître songea à rembourser ses dettes ainsi...
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Dernière modification par pensina (2015-04-12 16:49:11)
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Re: DEORUM URBS.
Ce n'est pas cool les filles de me faire baver avec des nouveaux persos (beaux gosses au passage)
Au fait, question bête, Sarah est toujours avec la perso d'emmy? Je demande pour ne pas qu'emmy soit toute seule ^^.
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Re: DEORUM URBS.
Ok merci transpa de ta rpéonse, en lisant son rp j'avais peur qu'elle était toute seule ^^.
Tu me fais baver avec ton beau gosse. Tu vas aussi prendre cette image sexy pour le cadeau de Vanille? Ok je m'éloigne du sujet
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Re: DEORUM URBS.
Ce n'est qu'en milieu de matinée que Cassia parvintà négocier avec son père de quitter les arènes. A peine remise de sa maladie, cet environnement bruyant et violent la fatiguait énormément, ce que comprit finalement le viel homme en la voyant se traîner hors de leurs places privilégiées à l'ombre. Afin de rentrer à sa demeure, elle ne prit qu'un seul esclave, les autres restant aux côtés de ses parents dans les arènes.
Marcher à l'air libre dans les ruelles désertes de la ville lui faisait du bien: ils rentreraient à pieds, alors. Son jeune esclave, Raulus, se tenait derrière elle, la suivant à son allure, à une distance respectueuse. Alors qu'ils étaient sur le chemin, une odeur de pain chaud vint chatouiller les narines de la patricienne. L'appétit aiguisée, elle entra dans la petite échoppe, Raulus sur ses pas.
- Bonjour, mademoiselle. Vous reste-t-il des pains chauds? Pourriez-vous en servir pour mon esclave et moi-même?, lui demanda-t-elle avec le sourire.
Je suis un peu à la bourre niveau RPG, c'est pour ça! Désolé Emi! :D Hum... Pour Mat, je pense que je vais changer, Marlon ne fait pas forcément assez adulte pour les 25 ans de mon loulou! Ce ne sera pas non plus Pedro, mais je vais te trouver un autre top ;)
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Re: DEORUM URBS.
J'espère qu'il sera méga sexy pour ma petite Vanille. Elle a hâte d'avir son cadeau d'anniversaire (ok c'est moi qui suis impatiente)
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Re: DEORUM URBS.
Le jour était à son paroxisme lorsque Demetrius sortit de la villa qu'il venait de visiter, un léger sourire conquérant aux lèvres. Derrière lui, un patricien d'une cinquantaine d'années l'escortait jusqu'à la rue, visiblement mal à l'aise. Le jeune Napolitain sortit de sa besace un splendide carnet recouvert de cuiret y fit une petit croix à l'aide de son styler de carbone. La journée commençait plutôt bien pour le jeune homme. Ce dernier notable venait de lui rembourser l'intégralité de ses dettes, sous la menace. N'ayant pas assez de piécette d'or, le patricien lui avait cédé les titres de propriétés au nord de la cité, des contrées agricoles qui valaient leur pesant d'argent. D'un geste de la main, Demetrius fit signe à ses "gardes du corps", des molosses colossaux, de préparer les chevaux à repartir. La matinée avait était satisfaisante, il n'avait pas eu besoin de recourir à la méthode forte pour retrouver son argent, ou l'équivalent de celui-ci. Mieux, il avait réussit à faire quelques affaires. Que pouvait-il y avoir de mieux pour le satisfaire? Si toutes les journées se déroulaient de cette manière, sa mission serait terminée la semaine prochaine et il serait à Naples pour l'accouchement imminent de son épouse, plus riche que jamais. La vie s'annonçait douce et tranquille.
En entrant dans le véhicule qui lui était affreté, il consulta son petit livret. La prochaine adresse était celle d'un Eugenus Raptus Cilius, un notable reconnu de Pompei (maître de Triade 8)). Celui-ci ne devrait pas lui poser beaucoup de problèmes, non plus. Après avoir donné ses indications à son chauffeur, le jeune homme regarda les rues défiler sous ses yeux jusqu'à l'arrivée à destination. Sortant de sa voiture avec prestance, il se fit annoncer.
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Re: DEORUM URBS.
[Au passage, j'adore l'image sexy de Demetrius ! *-* ]
En entendant le cliquetis de la serrure, il leva péniblement les yeux vers le flot de lumière aveuglant qui envahi sa cellule (une petite pièce noire à peine assez grande pour y tenir debout où il pourrissait depuis... privé de soleil, il n'avait pas pu compter) sombre et grugée par la vermine. Son maître l'avait mit là en guise de punition pour sa dernière tentative d'évasion : Il avait essayé de sauter par la fenêtre en utilisant un rideau un peu comme un parachute pour espérer amortir sa chute mais on l'avait arrêté avant qu'il ne tente l'impossible. Aveuglé, il mit une main devant ses yeux pour protéger ses rétines. Dans la lumière, apparut le visage de son propriétaire endetté jusqu'au cou. -Tiens-toi tranquille, le noble arrivera d'une seconde à l'autre, veux-tu ? Le notable semblait... hum... quelque peu angoissé, stressé, comme un drogué en manque de sa substance de prédilection. Ce comportement fit plisser les paupières du prisonnier. -Mais bien sûr, répondit-il avec le sourire le plus faussement coopératif qu'il connaisse. Son propriétaire sembla soulager de cette réponse empreinte de bon sens.
Des chaînes aux poignets et aux chevilles reliées entre elles par une autre, on le fit sortir de son noir trou. Il ne se débattit étonnamment pas comme il en avait l'habitude, ce qui déstabilisa le pauvre notable. Il se laissa conduire dans le salon. Là, deux gardes se postèrent de chaque côté de son corps pour le maîtriser si jamais il décidait... eh bien, de commencer à se débattre.
Lorsqu'on annonça l'arrivé d'un certain Demetrius, le notable s'empressa d'aller l'accueillir d'une révérence jusqu'au sol - ou presque - et de le conduire dans le grand salon où il lui offrit un verre de nectar. -Sir, je n'ai malheureusement pas l'argent nécessaire pour m'acquitter de la dette que j'ai à votre égare : Même les médiocres terres que je possède ne suffiraient as à vous rembourser. Alors, je vous pries, veuillez accepter ce modeste présent de ma part, dit-il sans oser croisé le regard du noble, désignant Triade d'un geste du bras. Il est fort et puissant. C'est un rare spécimen des contrées du Nord, un ancien chef nomade dont la tribu à été convertie à l'esclavage, il est d'un exotisme à couper le souffle. Il est aussi très obéissant et sage, il vous obéira au doigt et à l'oeil.
Tout au long du discours de son maître, Triade avait serré les poignes, sa respiration s'accélérant. Il n'aimait pas du tout la manière dont on parlait de lui. Qui était obéissant et sage ?! Il avala sa salive et, contrairement à ce qu'il avait dit plus tôt, il commença à cesser de se montrer sage et tira sur ses chaînes comme un animal enrager. Il frappa les deux gardes dont il était affublés jusqu'à ce que ces derniers ne le frappent à leur tour et ne tirent sur ses chaînes pour le forcer à le faire tomber à genoux.
Le notable toussota, franchement mal à l'aise. -Je... heu... J'admet qu'il aurait besoin d'être dompté un petit peu mais il vous fera un esclave fabuleux, sir.
Triade, à genoux au sol, avait la respiration haletante et une lueur de défi planait dans son regard. Il était bien trop orgueilleux pour se laisser faire et, en vérité, il espérait avoir anéanti toutes ses chances que le noble veuille de lui. L'ex-nomade voulait que son maître fasse faillite et que, dans l'incapacité de le revendre ou de s'acquérir de sa dette avec lui, soit obligé de se débarrasser de son esclave d'une manière ou d'une autre. Que ce soit un marchand d'esclave qui le récupère ou qu'il soit affranchit, dans les deux cas, il aurait une formidable chance de liberté et d'évasion.
Il la laissa se confondre en excuse sans rien répondre, comme une brute froide (qu'il n'était pas réellement), peu importe à quel point l'envie de la serrer dans ses bras était puissante à l'instant.
-Tout ça n'est qu'un jeu d'image : Il faut bien sauver les apparences, de temps en temps. Qu'est-ce que les gens penseraient de me voir discuter avec toi en publique, enfin, du temps où tu étais toujours mon esclave ? Mais, pour tout te dire, tu es de loin la personne la plus raisonnable et agréable à entendre avec qui j'ai pu m'entretenir depuis mon arrivé à Pompéi. Cette ville est remplie d'écervelé(e)s... Enfin, je n'ai pas à te punir pour ça même si je suis certain que mon frère trouverait un moyen de s'amuser même avec une femme même si son dada va aux hommes.
Il passa une main dans ses cheveux et se décida à se lever de son lit, décroisant les jambes, pour venir se posterplus près de ses deux interlocuteur.
-Si j'étais en danger de mort, tu donnerais ta vie pour la mienne, n,est-ce pas ? Mais, en se faisant, tu briserais ta promesse alors, je t'en pries, considères ta vie plus importante que la mienne. J'attend ce genre de sacrifice de mes gardes - de Marwan - mais pas de toi, dit-il, le regard indéchiffrable... comme de la peine, de la nostalgie, un présage obscur.
Encore traumatisé par la réponse plein de cran qu'il avait donné à Leana pour la dissuadé de trop se rapprocher d'elle, il resta encore médusé durant plusieurs instants, sans bouger. Regarder Leana chercher à en comprendre quelque chose sans y arriver était une vraie torture. Mais à quoi donc avait-il pensé ?! Enfin, maintenant, il était trop tard pour reculer. Se fut le rire grave et moqueur du gladiateur en arrière-plan qui le sortit de sa torpeur. Énervé, Caeso s'approcha discrètement de lui.
-Cesse de rire ! lui ordonna-t-il tout bas, serrant les dents. Ce n'est pas drôle ! Aurais-tu trouvé meilleure excuse, toi ? Littéralement tremblant de fureur, il haussa le ton et dit très sérieusement, mais aussi fermement: -Arrête de rire comme un débile ou je vais être forcé de te prouver que je ne blaguais pas sur mes penchants not until you are married*** !
C'est alors que l'ex-général lui donkeyéna le coup de grâce en annonçant qu'il avait peut-être trouvé une future femme. Il fusilla le gladiateur du regard avant de se racler la gorge. -Il faut bien sauver les apparences, je l'ai déjà dis ! s'exclama-t-il, s'enfonçant davantage dans son mensonge qui, à bien y penser, n,en était pas tout à fait un puisque, incompréhensiblement, il se retrouvait attiré par Maximus.
Arrrrgh ! Le général l'énervait tellement, c'était pas possible. -Tu ne devrais pas me sous-estimer, le prévint-il sèchement. Fais ce que je te dis ou je t'envoie dès l'après-midi chez mon frère et, comme j'aime beaucoup les relations entre homme, je vais même prendre part à ta torture ! Fais bien ton choix : Je ne plaisante pas. Là-dessus, Caeso était néanmoins très sérieux. Il ne savait pas s'il aurait le culot de vraiment participer à la séance mais il aurait celui d'expédier Maximus chez Aulus et lorsque le gladiateur reviendrait de là, il lui obéirait parfaitement pour ne pas être obligé de retourner là-bas vire une deuxième horrible supplice. Et Caeso n'éprouverait aucun scrupule à envoyer Maximus à la torture s'il comptait toucher à Leana, également ! Pour le moment, il se retint de tout commentaire mais ses jointures étaient blanches à force de serrer son poing.
Il suivit le gladiateur sortir des yeux, grandement énervé. Un peu plus et de la boucane allait lui sortir par le nez et les oreilles ! -Je ne te jett... commença-t-il à dire avant de ne s'interrompre alors que Leana poursuivait sa tirade. Il avala sa salive puis la fixa droit dans les yeux, l,air sévère. -Fais ce que tu veux, lâcha-t-il, mais ne vient pas pleurer si tu te fais grièvement blessé ou si tu vois tellement de choses horribles que tu ne puisses pas le supporter, à partir de maintenant.
Dernière modification par pensina (2015-04-13 04:28:36)
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Re: DEORUM URBS.
~Leana~
Leana ne reconnaissait plus Caeso. Bien sûr, elle était habituée à le voir ainsi lorsqu’il y avait foule, des invités car il ne pouvait se permettre de se montrer compatissant avec ses esclaves devant autrui mais là ils n’étaient pratiquement que tous les deux et pourtant il paraissait froid, inexpressif. Que s’était-il passé ?
Ne perdez pas votre temps à vous justifier…Je sais, discuter avec moi vu ma condition n’est pas convenable ni digne d’une personne telle que vous, de votre rang. Ne vous inquiétez pas, je suis déjà au parfum de ces choses-là. Je suis une moins que rien et je ne mérite pas une quelconque considération que ce soit de votre part ou d’autrui… dit-elle tout simplement. Elle était consciente de la situation puis elle écouta la suite de ses propos.
Le pensez-vous sincèrement ? Ou est-ce encore un jeu d’image qui cette fois n’est destiné qu’à moi-seule? D’écervelés ? Vous savez comme moi que je n’ai aucune éducation, que je n’ai aucune connaissance, je ne suis bonne qu’à vous servir Caeso. Cela ne fait-il pas de moi une écervelée ? Pourquoi ? Aulus aime juste me chercher car il sait que je ne me laisse pas intimider par sa manière d’être mais de là à s’amuser avec moi je ne pense pas.
Elle le regarda se lever du lit et se rapprocher d’elle et de Maximus.
Pourquoi ma vie a tant d’importance à vos yeux ? Je suis libre, vous n’avez plus à vous soucier de moi…Si vous étiez en danger de mort, devrai-je alors les choses suivre leur cours et ne rien faire ? Cette idée m’est insupportable. Ce serait égoïste de vous laisser en danger pour ma simple sécurité même si je compte bien tenir ma promesse. Vous tenez à ce point à ce que je vive, j’aimerais comprendre... Elle était perdue avec Caeso, un coup « il la repoussait », un coup il tenait à la protéger et tenait à ce qu’elle vive. Il était froid d’apparence et pourtant au fond on dirait qu’il éprouvait de l’inquiétude et de la bienveillance à l’égard de la jeune esclave.
Leana avait plus ou moins le cœur brisé face aux révélations de Caeso. Elle avait bu ses paroles, elle l’avait cru car au fond si c’était vrai, cela mettait fin à sa vie idéale avec lui qu’elle avait imaginée et qui n’aurait jamais eu lieu. Il fallait mieux souffrir maintenant que de rester à penser à une utopie et à se torturer l’esprit pour rien.
Maximus eut un sourire moqueur envers Caeso qui lui avait ordonné de cesser de rire.
Si c’est très drôle ! C’était une excuse ? Oh moi qui croyais que c’était vrai ! dit-il moqueur.
Voilà que Caeso haussait le ton sans doute car Leana était là et que ce dernier souhaitait affirmer son autorité, peut-être souhaitait-il affirmer son autorité ou encore prouver à cette dernière qu’il aimait vraiment les hommes pour pouvoir ainsi l’éloigner de lui sans se sentir coupable ? C’était un idiot fini voilà ce que pensait Maximus.
J’en tremble de peur ! déclara-t-il faisant mine de trembler. Il se moquait de lui sans aucune pudeur. La jeune esclave entendit la menace de Caeso et fit une mine quelque peu dégoûtée. Imaginer Caeso assouvir ses penchants avec Maximus lui était insupportable. Entre ça et le fait que Caeso recherchait une épouse pour sauver les apparences selon ses dires, Leana devait encaisser beaucoup en si peu de temps. Si seulement elle n’avait pas ses maudits sentiments tout irait bien. Caeso ne lui devait rien et il avait bien le droit de vivre sa vie comme il l’entendait alors pourquoi cela la faisait-elle souffrir ? Elle devrait se réjouir pour lui au contraire…
Oh oui les apparences, il faut les sauver pour qui déjà ? Le peuple en général ou est-ce une personne en particulier que tu essaies de convaincre ? dit-il désignant discrètement Leana du regard. Celle-ci avait le regard dans le vague.
Cela a l’air d’être drôlement excitant… déclara-t-il de manière ironique avant d’ajouter Tu ne le feras pas sinon ce serait déjà fait
Combien de fois Caeso l’avait-il menacé et pourtant il n’avait toujours rien fait donc Maximus n’y croyait pas à ses menaces, ce n’était que du vent rien de plus. Alors que Leana était maintenant seule avec Caeso, cette dernière l’écouta. Voilà qu’il était dur avec elle. Elle prit alors les deux mains de Caeso qu’elle mit dans les siennes. Puis elle amena une des mains de Caeso sur son visage à elle.
Sentez-vous ne serait-ce qu’une larme sur mon visage à cet instant ? Me suis-je déjà plainte ? Si je ne vous rapporte pas ce qui m’arrive c’est que je n’ai nullement envie de partager mes soucis quotidiens. Je peux encaisser sachez-le et vous ? dit-elle avant de coller son front contre celui de Caeso, son visage proche de celui du jeune homme.
Comment pouvez-vous la minute d’avant être tendre, inquiet et celle d’après être si froid, si dur, je ne vous reconnais plus Caeso. Est-ce la présence du gladiateur qui a cet effet sur vous ? Vos paroles à son égard…Enfin je ne vous juge pas, si vous voulez jouer physiquement avec lui faîtes-vous plaisir, cela ne me regarde pas même si cela m’est insupportable de vous imaginer faire cela avec…Laissez tomber, ce que je pense n’importe peut n’est-ce pas ? Elle éloigna son visage de celui de Caeso, caressa les mains de ce dernier avant de le lâcher. L’envie de l’embraser ne manquait pas mais cela ne servirait à rien.
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Par chance, Eugenus ne mit guère de temps à accourir pour ouvrir la porte de sa demeure. Cependant, ce laps de temps avait été suffisant pour que Demetrius observe finement les apparences de la maison. Si elle semblait propre et soignée, certaines fissures traduisaientun manque de rénovation certain. Ses sourcils se fronçèrent sur son front: on lui avait assuré que le patricien qui se tenait devant lui, dans une révérence exagérée, était parfaitement solvable. D'un regard, il hocha la tête vers ses gardes du corps. Qu'un notable tel que lui exagère d'une telle manière les respects qu'il lui devait ne présageait rien de bon pour ses affaires.
Silencieusement, il le suivit jusqu'au salon vaste, ouvert sur le jardin fleuri avoisinant,et s'assit dans l'un des sofa qui s'y trouvait. D'un hochement de tête, le jeune homme accepta le verre de nectar qu'on lui remit, le tenant finement dans ses doigts. S'avançant sur le sofa, son regard plissé se porta sur son interlocuteur qui tentait de s'excuser, vainement. L'expression de Demetrius était sans appel: il était visiblement mécontent. La dette colossale qu'Eugenus lui devait atteignait les 10 000 pièces d'ors et il ne voyait pas l'ombre d'un remboursement avant des mois dans son discours. C'était à l'évidence une bien mauvaise nouvelle.
Lorsque son interlocuteur montra Triade du bras, Demetrius se leva silencieusement et se dirigea vers l'esclave auquel il n'avait pas encore accordé un regard. C'est ce moment que choisit le sauvage pour tirer sur ses chaînes et frapper ses gardes jusqu'à ce que ceux-ci le maîtrisent. Les lèvres du Napolitain se serrèrent. Il se tourna vers Eugenus. - Comme tu l'as dit, cet esclave est un présent, je ne peux donc pas le refuser, fit-il avant d'observer de nouveau Triade qui l'observait, défiant. Un large sourire sadique étira ses lèvres lorsqu'il s'approcha de lui. Tournant autour du corps de celui-ci, à genoux, il acquieça. - Bien, mettez-le à nu. Je veux pouvoir observer s'il n'a aucune malfaçon pour que tu me le cèdes ainsi, outre son caractère rebelle, ordonna-t-il aux gardes. Pendant que ceux-ci s'optempérait, il adressa de nouveau la parole à Eugenus. - Ta dette ne diminuera pas pour autant, cet esclave n'aura de la valeur qu'une fois dressé, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Je suis à Pompei pour les prochaines semaines. Tu as donc quatre semaines, pas un jour de plus, pour me faire parvenir l'argent que tu me dois.
Les gardes étaient parvenus à dénuder entièrement Triade, de sorte à ce que rien ne s'oppose à ce que Demetrius puisse observer son corps. Tournant de nouveau autour de lui, il fit remarquer à son interlocuteur certaines vielles cicatrices, mécontent. De plus, à en juger son corps, Triade avait une vingtaine d'années au mieux. Sans doute était-il même un peu plus âgé que lui. Le jeune homme ne fit cependant pas un examen approfondi: le sauvage, en dépit de son caractère, n'avait pas de contrefaçons trop visibles. Il fit alors signe à ses gardes de le sortir, parfaitement nu, de la maisonnée pour l'emmener à la voiture. Il marcherait aini,honteusement, jusqu'au domaine où Demetrius demeurait pour le moment. Après avoir réitéré ses menaces à Eugenus, il monta cette fois-ci à cheval, laissant le carosse vide. Il tenait à surveiller lui-même sa nouvelle acquisition. Le sauvage était attaché à son propre cheval et à celui de son garde du corps, par les bras. Les montures étaient suffisament éloignées l'une de l'autre pour que ses bras soient parfaitement tendu, perpendiculairement à son corps. Demetrius sourit: cette position était suffisament éreintante pour devenir rapidement douloureuse. Par chance, il n'aurait qu'une dizaine de minutes à tenir ainsi avant qu'ils n'arrivent à destination. Derrière l'esclave se tenait un deuxième garde du corps qui gardait en permanence une pique dans son dos pour l'obliger à avancer. De cette manière, Triade n'avait que peu de libertés de mouvement et c'était mieux ainsi. La voiture suivait. Parfois Demetrius faisait traîner sa cravache sur le postérieur de son esclave, ainsi que sur son bas-ventre. Peut-être que l'humiliation de devoir traverser la cité ainsi, nu et attaché, lui passerait l'envie de se montrer rebelle, se plaisait-il à penser.
Ils arrivèrent une dizaine de minutes plus tard à la demeure. Demetrius donna ses ordres à ses gardes: ces dernières détâchèrent promptement Triade et l'empoignèrent vers la villa. Ils l'emmenèrent dans une petite pièce sombre où ils l'attachèrent à un banc, de sorte à ce qu'il soit bloqué sur le ventre, les bras et les jambes attachés fermement aux pieds du meuble. Demetrius l'y rejoignit quelques minutes plus tard, un sourire aux lèvres. Prenant une chaise, il s'installa face à lui, à cheval sur l'assise. - Quel est ton nom?, lui demanda-t-il d'une voix sans ton.
It's a metafour 8D (clapclapclap)
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Re: DEORUM URBS.
Il planta plus fermement ses ongles dans la peau de ses poings lorsque le noble laissa entendre qui ne pouvait pas le refuser. Ses espoirs de liberté étaient donc anéantis. Très bien, mais Triade avait plus d'un tour dans son sac. Maintenant, il était bien décidé à faire suer ce noble hautain jusqu'à ce que ce dernier ne le supporte plus - tout comme le notable - et ne décide de se débarrasser de lui, ainsi, il pourrait alors recommencer le même petit manège jusqu'à ce qu'on le libère.
Triade soutint le regard du noble, sans baisser la tête durant de longues secondes, enfin, cela lui sembla plutôt long mais c'était peut-être la faute de son coeur qui marquait chaque seconde d'un battement sourd. Puis lorsque que son futur propriétaire annonça vouloir le voir nu, il se crispa davantage. Ce sal*** ! Il se débattit un peu avant d'abandonner lorsque les gardes réussirent à le déshabiller, ce qui ne s'avéra pas une tâche très compliqué comme il ne portait rien d'autre qu'une simple toge en toile beige. Même dénudé, il ne fléchit cependant pas. Certes, il se sentait désarmé et faible, ainsi exposé mais il était beaucoup trop orgueilleux pour le montrer d'une quelconque façon. Ce regard haineux et remplit de défi ne cessait d'épier le noble, comme s'il le mettait au défi de tenter quelque chose de plus que de se servir de ses larbins de service pour observer son corps comme une fourmi sous une loupe grossissante.
Pendant un temps, le notable garda le silence jusqu'à ce qu'il apprit que sa dette n'était pas remboursée. Il s'étouffa, les joues rouges. -Mais... Sir... Je n'ai pas l'argent. Prenez ce domaine, prenez tout ce qui vous plaira mais il n'y a aucun moyen que je puisse vous rembourser en intégralité ! s'exclama-t-il. Triade passa sa langue sur ses lèvres. Le notable tenterait sûrement la fuite durant la nuit et se ferait tuer dans le meilleur des cas ou bien il goûterait à une vie d'esclave... Le nomade lui lança un regard qui semblait dire "Oups, il semblerait que ma valeur ne soit pas assez haute" remplit de sarcasmes. C'était tout ce que méritait ce maître et Triade était finalement assez content de la tournure des événements si ce n'était que de son propre sort. -Mais ces cicatrices ne sont pas laides, elles démontrent un caractère fort et, de plus, ne me faîtes pas croire que vous n'avez pas l'intention de le marquer et de lui faire de nouvelles cicatrices ! se défendit une fois de plus le notable, visiblement tracassé.
Triade, quant à lui, était assez content que son corps soit abîmé et qu'il ne plaise pas tout à fait au noble. Tant mieux, il sera moi enthousiasme à l'idée de me toucher ! pensait-il. Alors qu'il aurait du baisser honteusement la tête alors qu'on le traînait de force à l'extérieur de la villa, encore entièrement nu, après avoir donné quelques coups de coudes ou de genoux contre les molosses de service de Demetrius, au contraire, il releva fièrement la tête et marcha droit. Bien sûr, il était embarrassé mais il ne le montra pas pour éviter de faire trop plaisir à ce noble. Triade était bien trop orgueilleux et fier pour se plier à un homme probablement plus jeune que lui qui prenait plaisir à exercer son pouvoir sur les autres. Pas même une rougeur sur ses joues ne témoignait de sa gêne. De toute manière, pour quelle raison serait-il embarrassé ? Certes, il marchait nu dans les rues mais il avait un beau corps. Son torse était musclé et découpé au couteau par les longues marches dans le désert, dans la jungle ou dans la neige et par les travaux manuelles qu'il avait réalisé pour le reste de sa tribu. Monté et démonté les abris prenait beaucoup d'énergie et demandait une grande force.
Il se fit littéralement écartelé les bras d'un coup. Il grogna légèrement : Bon sang, il était peut-être musclé mais il n'était pas un élastique ! Il tira sur les liens pour tester leur solidité sans succès. Les chevaux se mirent alors en marche sans qu'il ne s'y attende. Il perdit légèrement pied mais se rattrapa de justesse en sentant la pointe d'une lance entre ses deux omoplates.
Triade allait marcher fièrement, défiant du regard tous ceux qui auraient la mauvaise idée de l'observer trop longtemps, quand la morsure d'une cravache sur ses fesses le fit tressaillir. Il jeta un rapide coup d'oeil au noble monté sur son cheval : Il était sérieux ?! Il grinça des dents mais ne courba pas l'échine. Il avait déjà goûté plus d'une fois au fouet, ce n'était pas une petite cravache qui allait l'effrayer.
Heureusement, la torture prit fin bien assez vite et, alors, il fut traîné dans une petite pièce sombre qui lui remémora le petit donjon de son précédent maître. Attaché sur le ventre sur un banc, il n'avait guère une bonne vision de la pièce. Mais des courants d'airs frais balayait parfois sa peau exposée et il n'aimait pas ça. Même s'il n'avait pas vraiment espoir de pouvoir se libérer, il devait essayer, ne serait-ce que pour se prouver à lui-même qu'il avait bien fait un effort pour se sortir de là : Alors il éprouva la solidité de ses liens une fois de plus avant de ne s'arrêter brusquement en attendant des pas, mais il était trop tard, des marques rouges devaient déjà être apparentes sur ses poignets et chevilles. Il dû plisser les yeux dans l'obscurité pour distinguer son nouveau maître dans la pénombre alors que la porte grinçait, au-travers du rideau dont faisait office ses longs cheveux pendant devant son visage. Quoiqu'il en soit, il ne le lâcha pas des yeux jusqu'à ce qu'il fut devant lui, en califourchon sur une chaise qu'il venait d'apportée. -En quoi ça te concerne ? répliqua-t-il sèchement. Ce n'est pas un gosse de riche comme toi qui méritera de connaître mon prénom. Donne-moi un numéro, se sera plus simple pour ce que tu comptes faire de moi, de toute façon... Et fais donc ce que tu as à faire vite, tant que tu le peux!
Triade n'avait aucune idée de ce que Demetrius projetait de lui faire mais faire comme s'il savait pouvait être un avantage - ou un désavantage - majeur.
Dernière modification par pensina (2015-04-14 03:54:41)
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Re: DEORUM URBS.
Et moi? Il y a de la préférence dans l'air. On réponds aux hommes sexy en premier pensi. Je ne peux pas tivaliser avec le beau gosse de transpa
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Re: DEORUM URBS.
[Je n,ai simplement pas pu faire deux paragraphes de suite, hier ^-^ J'ai fais Triade en premier parce qu'il est mon new perso et que je veux bien le partir ;) (Surtout que j'ai rarement l'occasion de jouer les soumis 8'D)]
Leana ne le reconnaissait pas ? Et si elle ne l'avait jamais vraiment connu ? Il était difficile de bien cerner Caeso puisqu'il abordait autant de personnalités différentes qu'il avait de connaissances. C'était à se demander si le jeune homme savait encore qui il était vraiment. N'était-il plus qu'un automate agissant mécaniquement par habitude selon les personne qui l'entouraient ? À la seconde où Leana avait cessé d'être son esclave, Caeso avait, en fait, un tantinet cessé de jouer le jeu. Rien ne c'était passé entre temps. Caeso était lui-même avec un peu plus de froideur et d'appréhension qu'à l'habitude, plus, il s'empêchait de jouer les coeurs doux avec Leana.
-Bien, alors, répliqua-t-il presque gentiment, calmé. Il ne voulait pas faire de peine à Leana mais cette dernière lui avait dit d'arrêter de se justifier, ce qu'il faisait donc. Il n'allait pas la contredire pour si peu. Si elle connaissait sa place, tant mieux, même si une partie de Caeso aurait voulu lui dire à quel point elle était importante pour lui. Mais cette partie de lui-même était durement cloisonnée dans un coin de son esprit, gardé sous haute surveillance et sans permission de sortie. Il ne pouvait pas se le permettre. Pas maintenant.
-Pense ce que tu veux de moi ou de mes manières, j'ai décidé d'arrêter de te contredire alors je ne vais pas le faire. Mais, une chose : Tu pourrais être surprise des manières qu'à mon frère de s'amuser... Il n'avait répondu à aucune des questions de Leana. Mais, dans sa tête, les réponses étaient toutes clairement définies : Oui, je le pense vraiment ; Ce n'est pas un jeu d'image entre nous, je t'apprécie ; Tu n'as aucune éducation mais, au moins, tu as une tête sur les épaules et sais comment t'en servir, tu as une opinion et de bons conseils ; Tu n'es pas une écervelée, tu es intelligente même sans avoir d'éducation, il y a plusieurs sortes d'intelligences ; Pourquoi, quoi ? et Mon frère pourrait s'amuser avec n'importe quoi.
Caeso se rembrunit. -Tu es une sujette de mon père et ma servante. Que cela te plaise ou non, je ne suis pas un insensible et je ne laisserai pas les personnes travaillant pour moi mourir sans rien faire. À part toi et Marwan, je n'ai personne d'autre dans mon cercle personnel et mon dernier arrivé expie d'être passé près de me tuer en me protégeant, ça me paraît tout à fait juste. Mais il n'y a aucune raison pour que vous soyez deux à mourir pour moi. Un seul suffira et si nous pouvions tous rester en vie, se serait encore mieux. Mais, face à mes ennemis, Marwan a plus de chances de s'en sortir que toi. Voilà pourquoi je tente de te mettre à l'écart. Bien entendu, ce n'était pas la seule raison mais c'était la seule que Caeso pouvait lui donner. Les autres étaient trop personnelles ou embarrassantes, surtout celles qui concernaient la partie sentimentale de son esprit emprisonnée quelque part au fond de lui. -Être un peu égoïste ne fait parfois pas de mal, rajouta-t-il ensuite.
Tant mieux si la jeune fille l'avait cru. Caeso n,en demandait pas moins. Il aurait préféré avoir la langue arraché plutôt que de s'expliquer là-dessus. Lui-même ignorait où il avait été pêché cette excuse-là, mais il était plutôt content qu'elle passe bien.
-La ferme ou je te prouve que je dis la vérité ! s'exclama-t-il assez fort pour que Leana entende également, un sourire moqueur aux lèvres alors qu'il glissait une main sur le torse de Maximus, sous ses vêtements. Une étincelle de malice brillait dans son regard. Finalement, la situation dans laquelle il s'était mit pourrait peut-être se montrer amusante voir divertissante. En tous cas, elle était un bon sujet de blagues et il n'aurait peut-être pas de mal à en trouver de l'amusement.
Ce ne fut que lorsqu'il retira sa main qu'il se rendit compte avoir été terriblement excité par ce simple petit geste. Heureusement, il su bien le cacher et personne ne pu s'en rendre compte. Puis, la fureur qui l'avait ensuite envahie après l'insolence de Maximus contribua grandement à faire retomber toute excitation de sa part. -Tu l'auras chercher ! Débarrasse-toi vite du cadavre, nous avons rendez-vous chez mon frère ensuite ! s'exclama-t-il à l'intention de Marwan alors qu'il chargeait le corps sur son dos.
Caeso avait presque hâte. Torturer Marwan ou regarder son frère agir - s'il en avait le courage - ne l'excitait pas particulièrement (contrairement au reste, comme voir le gladiateur nu, par exemple) mais il était impatient de voir le visage qu'afficherait le gladiateur en réalisant qu'il ne se moquait pas de lui et était très sérieux avec sa menace, cette fois. Ils iraient véritablement chez Aulus.
-Le peuple, bien sûr, répliqua-t-il, comme si c'était une évidence.
Pendant que Marwan était partit allumer le bûcher, Caeso avait prévu de, au moins, envoyer un message à son frère pour le prévenir de sa visite prochaine mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, le font de Leana se retrouva coller contre le sien. Il déglutit. La jeune fille l'avait eut par surprise et tous ses muscles étaient bloqués, sa respiration brusque. Merd* ! C'était vraiment pas le moment de flanché. Il affronta son regard sans sourciller, les yeux légèrement écarquillés.
-Tu as le droit à tes préférences, si tu n'aimes pas m'imaginer dans un lit avec Maximus, ne nous accompagne pas lorsqu'il reviendra et que je le passerai à mon frère pour quelques heures : Juste le temps qu'il comprenne que je suis un maître assez gentil, contrairement à d'autres. Ça lui passera peut-être l'envie d'être insolent, dit-il simplement. Et il ne me semble pas avoir changé d'un iota. J'ai toujours été froid en présence de quiconque, même toi. Se sont mes faiblesses qui ressortent et qui vous donnent l'impression que je suis davantage glacé mais ce n,est que mon âme qui, malheureusement, se réchauffe. Si tu ne me reconnais plus, c'est peut-être que tu ne m'as jamais réellement connu.
Il resta statique et immobile durant un long moment sans savoir quoi rajouter, savourant le contact des mains délicates de la jeune fille - à peine calleuses par le travail manuel - caresser sa peau. Puis, il se décolla, se dirigeant vers son bureau où il prit un charbon et un parchemin pour inscrire un message rapide à Aulus qu'il fit ensuite poster par un message en ouvrant la porte de sa chambre pour la refermer aussitôt.
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Re: DEORUM URBS.
Émilia était derrière les fournaux quand la petite clochette ce mit a sonner. Émilia ce précipita pour aller voir qui était entré. Elle écouta et lui dit :
É : Très bien, je vais vous en cherchez un ...
Elle partit en chercher deux dans un des fours. Elle le l'entoura dans un tissu de couleur blanche et sortit de derrière :
- Voilà pour vous, cela vous fera ... 3 sesterces s' il vous plaît.
Elle lui sourit en attendant regardent les personnes dehors puis elle regarda son esclave qui avait l'air mal au point puis elle lui sourit.
- Pseudo: mimi7418 - Identité du personnage: Amélie - Sexe: F - Age: 20 ans - Catégorie sociale/Travail: Fille de l'empreure de Rome - Histoire, les grands traits: Amélie est la plus petite fille de l'empreure de Rome, elle déteste être tout le temps enfermer, elle est d'un caractère assez pénible, mais rien ne rivalise à sa beauté, tout les jour, elle reste plus de une heure à se préparer pour finir sur son cheval à gambader dans la ville et même en dehors de la ville, elle a déjà eu des soucis par rapport à sa, mais son caractère de cochons se met en avant dans ces moments là. Son plus grand rêve était de rencontrer le prince charmant sauf qu'elle n'y arrivait pas. Son père pensait que l'amener à pompéi la calmerait un peut. Amélie à beaucoup changer et devenu timide et sage mais lorsqu'elle est avec son cheval (http://mfs1.cdnsw.com/fs/Root/normal/88np0-heWH.jpg), impossible de l'arrêter. - Image ou description physique:
Dernière modification par mimi7418 (2015-04-16 08:45:50)
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Re: DEORUM URBS.
~Leana~
(tinquiète pensi ce n'était pas un reproche je te taquinais)
La jeune esclave aimait penser que le vrai Caeso c’était celui qu’elle avait « habituellement » en face d’elle, un homme charmant qui se soucie des autres malgré la froideur apparente face à la foule. Pourquoi aurait-elle craqué pour lui si elle ne le connaissait pas vraiment ?
Leana sourit légèrement quand il accepta de ne plus se justifier car même si Leana ne le disait pas, sa justification elle la connaissait et puis elle se sentirait une fois plus rabaissée vu qu’elle avait une condition peu reluisante même en étant libre. Malgré sa liberté, elle avait nul endroit où loger et pas d’argent pour vivre correctement et elle refusait de se rabaisser en demandant de l’aide alors elle préférait rester aussi auprès de Caeso en se rendant utile. Le repos elle ne connaissait pas.
Leana s’était mordu la lèvre. Pendant un instant l’envie de lui dire « j’aimerais tellement que les choses soient différentes, qu’on soit de la même condition pour pouvoir vous plaire » était présente mais elle devait se contenir. Non seulement elle se ridiculiserait face à lui passant pour une idiote, mais il la mettrait à la porte aussitôt lui rappelant sa condition. Peut-être même aurait-il décidé de punir sa naïveté…Elle ne sait plus…
Je pense que je ne préfère pas savoir comment il s’amuse, je me contente très bien de ma « relation actuelle » avec lui.
Leana avait remarqué que Caeso avait éludé ses questions. Il avait tous les droits, il était le fils de l’empereur et n’avait nulle obligation de lui répondre et même de lui parler tout court. Elle ne savait pas comment prendre ce silence. Peu importe, Leana n’allait pas prendre la mouche pour si peu.
Puis il reprit la parole
Vous êtes un homme très bon Caeso, sincèrement même si parfois vous avez mauvais caractère mais cela vous rend encore plus séduisant dit-elle avec un sourire sur les lèvres.
A vrai dire il y en a une…Non oubliez… dit-elle se rendant compte qu’elle avait pensé à voix haute, elle rougit alors. La raison pour laquelle elle pouvait mourir pour lui c’était les sentiments qu’elle éprouvait pour lui.
Puis il fut question d’égoïsme
Peut-être…permettez-moi une question, étant donné que vous êtes « égoïste » parfois pensez-vous que si j’étais encore votre esclave vous auriez pu vous débarrasser de moi en me vendant à quelqu’un d’autre si j’étais devenue inutile ou vous aurez préférer me garder auprès de vous ? Sachez que si les rôles étaient inversés, je vous aurai gardé à mes côtés car vous êtes pour moi un ami mais aussi ma famille et bien plus encore même si je sais que nos conditions ne nous le permettent pas, j’aime vous voir ainsi.
Le fait que Caeso aime les hommes la dépassait. Comment n’avait-elle rien vu plus tôt ? Cela aurait évité d’avoir des fantasmes pour rien. Autant qu’Aulus elle avait rapidement décelé ses penchants perverses autant Caeso elle n’avait rien vu venir et ce fut vraiment une claque pour la jeune femme.
Puis Maximus se rebella une fois de plus. Quand Leana vit Caeso passer sa main sur le torse de Maximus sur ses vêtements, son monde s’écroula davantage. Elle se sentait mal à l’aise. Comment avait-il pu faire ça devant elle ? Souhaitait-il vraiment la mettre plus bas que terre ! En tout cas, cela la blessait car elle était jalouse. Maximus était lui aussi un esclave et avait droit à de tel geste alors qu’elle rien du tout. La jeune esclave racla sa gorge et faillit s’étrangler avec sa propre salive.
Le gladiateur face à ce geste plus que déplacé attrapa la main de Caeso et la serra fortement.
Ne refais plus jamais ça ou je te l’arrache dit-il lâchant la main de celui-ci puis il murmura à l’attention de Caeso pour l’énerver à son tour je préférerai que ce soit ta servante qui me touche ainsi je suis sûr que son doigté est très agréable Le gladiateur avait envie d’éveiller de la jalousie chez Caeso alors il courtiserait la jeune esclave.
Maximus n’avait pas peur, il en avait vu de toutes les couleurs, même si la réputation d’Aulus le précédait, il n’allait pas s’alarmer pour si peu. Caeso accepterait-il vraiment de partager son garde du corps ?
Le gladiateur traîna le corps sur son dos un moment jusqu’à trouver un endroit où il pouvait le brûler en toute quiétude. Il avait déposa alors le cadavre à terre et mit tout en place pour l’incinération.
Le gladiateur prit tout son temps, en même temps il fallait bien qu’il repose un instant ses muscles. Porter un cadavre ça demandait de l’énergie surtout qu’il en était pas à son premier de la journée. Même bien entraîné, un peu de repos faisait du bien. Quand il eut fini, il se dirigea de nouveau vers la chambre de Caeso.
Nous allons avoir un problème…je veux dire si Maximus vous plait l’un de nous va forcément souffrir Leana laissa sa phrase en suspend, Caeso pouvait l’interpréter comme il le voulait. A vrai dire elle avait exprès de laisser sous entendre bien des choses en parlant ainsi un peu comme pour rendre la monnaie de sa pièce à Caeso avec ce qu’il avait osé faire en sa présence.
Vous comptez l’humilier…Cela ne vous ressemble pas…Pour toutes les fois où je vous ai dit ma façon de penser vous ne m’avez jamais humilié de la sorte et pourtant je ne suis pas mieux que lui…Peut-être vous ai-je idéalisé, le Caeso que je pensais connaître est un homme charmant à qui je tiens plus que qui et pour qui je suis prête à donner ma vie et à sacrifier ma liberté, un homme qui s’inquiète pour moi et qui s’inquiète de son peuple, un homme qui me traite avec un minimum de respect et qui me fait confiance pour lui trouver des personnes intéressantes avec qui discuter. Etais-je à ce point aveuglée par mes sentiments, mon ressenti ? Non je ne pense pas, vous êtes comme cela également…
Leana était spontanée, elle aimait ce contact avec Caeso, cette proximité. Même si celui-ci préférait les hommes, elle aimait bien lui tenir les mains, surtout qu’il se laissait faire sans la repousser. Puis, il s’écarta prenant un parchemin sur lequel il écrivit un message pour Aulus.
Ne faites pas cela Caeso je vous en prie, il vous haïra davantage et l’envie de nuire à votre vie ne sera qu’encore plus que présente, laissez moi le changer, j’arriverai à le rendre plus docile. Ma condition de femme peut servir, cet homme préfère la douceur d’une femme que votre approche brutale. Il vous protège parce qu’il se sent coupable vis-à-vis de moi, laissez-moi le changer je vous en prie. Ne faîtes pas une chose que vous pourrez regretter…Si vous vous voulez le punir laissez-moi faire… Caeso ne l’avait guère écouté et comptait bien envoyer Maximus chez Aulus.
La jeune femme soupira.
Vous avez commis une erreur de jugement Caeso…vous ne comprenez rien, vous ne voyez rien, rien du tout dit-elle légèrement agacée.
Votre envie de le « dresser » vous aveugle. La force ne sert à rien, la compassion si…Le gladiateur m’a fait comprendre que je lui rappelais énormément sa femme de bien des façons, ce qui veut dire qu’il m’écoutera si vous me laissez faire…Mais non monsieur veut prouver qu’il a tous les pouvoirs sur tout le monde et préfère briser davantage un homme qui est déjà brisé et dont la seule manière de résister à cette souffrance est de se rebeller. Et vous croyez que vous n’allez briser que lui ? Vous vous trompez ! Votre comportement stupide à cet instant va briser bien des choses et va affecter bien des personnes mais ça vous n’y avez pas pensé, bien sûr que non, il n’y a que vous qui compte ! Vous seulement vous ! Vous voulez profiter du spectacle avec le gladiateur voire même y participer ? Allez-y faîtes-vous plaisir mais sachez qu’agir de la sorte ne vous rend pas si différent de votre frère ! J’ai été idiote de penser que je vous connaissais, idiote de vous avoir idéalisé, idiote de penser que je vous aiderai à devenir un bon empereur. Et j’ai été encore plus stupide de tomber amoureuse de vous ! Vous n’appréciez pas ma façon de vous dire ce que je pense ? Allez-y détruisez moi, de toute façon c’est déjà fait…
Voilà c’était sorti, elle lui avait dit. De toute façon, cela ne changerait rien mais au moins il savait sa façon de penser.
Elle se dirigea vers la porte quand Maximus entra alors.
Et vous ce n’est pas la peine d’en ajoute!r grogna-t-elle sur le gladiateur qui n’avait rien dit. Elle s’apprêtait à partir quand il l’attrapa par le poignet et la serra contre lui voyant bien que la servante était énervée, elle avait besoin d’être calmée. Leana posa alors sa tête sur le torse du gladiateur et tenta de se calmer.
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Re: DEORUM URBS.
[Je suis désolée Emmy mais Caeso et Aulus n'ont pas de soeur... heu... Leur mère les ont enfantés de peine et de misère. La mère légitime d'Aulus est morte à l'accouchement et Caeso vient d'un b***el, donc...]
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Re: DEORUM URBS.
(pensi: je ne suis pas comme ça quand même roooh. . Je m'aperçois que j'ai fait un énorme pavé et pourtant j'ai coupé pas mal de choses avant de poster lol
Pensi pour emmy simple suggestion: si elle tient à ce que sa perso fasse parti de la famille de l'empereur sa perso ne pourrait-elle pas être dans ce cas une cousine ? Après vous vous arrangez entre vous xD.)
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Re: DEORUM URBS.
Alors qu'Eugenus remit en cause ses avertissement, Demetrius se tourna vers lui, le regard sombre. Ce patricien n'avait aucun droit, ni aucune prétention pour remettre en cause ses paroles: il n'était pas en position de le faire avec des dettes aussi importantes. Ses lèvres restèrent pincées, serrées. Le voilà qu'il marchandait et lui proposait sa propre demeure. Il était dommage que le jeune homme ne s'y intéressait nullement. Qui voudrait d'une propriété pareille à Pompei? Il ne pouvait rien en faire, ni la revendre. Quel mauvais investissement! Il sortit derrière ses gardes qui amenaient Triade à la voiture. Se tournant une dernière fois vers son interlocuteur, il reprit la parole. - Tu as 4 semaines pour m'amener 10 000 pièces d'or, dans un coffre.
Pendant le trajet, Demetrius s'amusa à tester les réactions de sa nouvelle acquisition à l'aide de sa cravache. De léger coups de poignets, elle claquait contre la peau de l'esclave et y laissait une marque violacée. Sans doute cela formerait-il un hématome plus tard. Son sourire s'agrandit en le voyant tenir le coup, écartelé ainsi et fouetté. Son dressage s'avérerait amusant. Sur leur passage, les mères cachaient les yeux de leurs filles, face à la nudité de l'esclave, les hommes riaient, les prêtres imploraient les dieux. L'humiliation était totale.
Maintenant, Demetrius se trouvait assis face à Triade, attendant sa réponse. Lorsque celui-ci décida enfin d'ouvrir les lèvres, il l'écouta, un léger sourire aux lèvres. Bien, ils allaient pouvoir s'amuser. Le jeune homme se leva de sa chaise et remit les cheveux de son esclave en place, de sorte à ce qu'il ne voit rien de ce qui se passe. - Tu parles latin, donc. Nous pourrons discuter plus facilement, c'est mieux. Il fit glisser ses doigts sur le dos du sauvage, jusqu'à son postérieur puis lui donkeyéna une gifle sur les fesses. - Tu ferais mieux d'apprendre le respect, dès maintenant.
Demetrius s'éloigna un peu de lui. - Je ne compte pas te garder bien longtemps, fit-il en observant une pause dans l'attente de sa réaction. - Je te louerai, à mon nom, au bord.l que tient un ami, au coeur de Pompei, non loin d'ici. Tu y seras nourri et logi pendant 10 ans. Après cela, tu n'auras plus aucune valeur sur le marché de la prostitution. Deux choix s'offriront à toi, à ce moment: soit tu as bien travaillé pendant toutes ces années et je t'offrirai une femme et des terres, soit je te transfère en tant qu'esclave dans une mine d'or, où ton espérance de vie ne dépassera pas 2 ans, ajouta-t-il, humaniste.
Il appela alors une esclave qui ne tarda pas à venir. Après lui avoir murmuré quelques ordres dans l'oreille, il la fit repartir, attendant qu'elle lui rapporte ce dont elle avait besoin. Pendant ce temps, il s'approcha de nouveau de Triade, qui ne pouvait pas le voir. - Tu resteras un mois ici, le temps de te dresser. Tu y apprendras à y offrir ton corps, tant aux hommes qu'aux femmes, et à obéir. D'ailleurs, ton nom sera Sporus (désolé pour l'anachronisme o/) [b]à partir de maintenant. Des questions?
La servante lui apporta ce qu'il avait préalablement demandé, ce qu'il posa sur une petite table, à côté de Triade.
Voyez ensemble les filles ;)
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Re: DEORUM URBS.
attend je vais changer un peut l'histoire ;)
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Re: DEORUM URBS.
[Tu n'as rien modifié par rapport à la naissance de ta fille, Emmy mais, si tu le veux bien, je préférerais qu'elle soit la cousine de mes frères plutôt que leur soeur (comme ils n'en ont pas), comme l'a suggéré Mimi :') ]
Il avait fusillé du regard tous ceux l'ayant regardé de trop près trop longtemps durant le trajet qui le conduisit à la demeure de son nouveau propriétaire. Certes, il avait été embarrassé et un peu humilié par cette marche nu au-travers la cité mais il savait qu'il n'était certainement pas le seul esclave à être conduit de cette façon et que, aussitôt qu'un autre passerait, il serait oublié comme s'il n'avait jamais existé. Qui se souvenait des esclaves, de toute manière ?
Triade grogna en sentant une main toucher ses cheveux. Depuis qu'il était petit qu'il les laissait pousser librement, pour lui, ils lui étaient très précieux. Il ne lui était jamais venu à l'idée de les couper, cela l'horrifiait. Les yeux cacher par ses mèches, il ne voyait plus la réalité que sous un voile, plissant les yeux. Triade avait d'emblée employé le latin sachant que le noble ne comprendrait sans doute absolument rien au dialecte de sa tribu, même si cela lui aurait fait plaisir de lire l'incompréhension dans le regard de son nouveau maître.
Il aurait pu se montrer compréhensif, se dire que ce maître n'était pas plus pire que le dernier - voir beaucoup moins - et qu'il ne souhaitait que faire un peu de profit sur son dos mais la claque que venait de lui administrer ledit homme fut de trop pour qu'il ne consente à lui octroyer le moindre respect. Comme il ne s'y attendait pas, son corps s'arqua comme il le pu - en parti stopper par la surface plane du banc - alors qu'il tressautait. Il n'avait aucune envie d'apprendre le respect, il garda donc un silence provocateur. Cela lui prit quelques instants avant qu'il ne réagisse, comme s'il avait prit le temps de réfléchir correctement à ce qu'il allait dire. -La prochaine fois, fais venir un garde ou un serviteur sans importance pour m'annoncer ce genre de chose, conseilla-t-il, ton temps est beaucoup trop précieux pour ça : Tu dois avoir encore beaucoup de gens à aller menacer pour de l'argent. Et, moi, ça m'évitera d'avoir à supporter ta sale tête.
Lui qui avait vécu de la chasse, de la cueillette et du troc pendant si longtemps avait de la difficulté à s'imaginer que l'on puisse tuer pour quelques piécettes d'or. Le nouveau dénommé Sporus [Pas grave pour l'anachronisme o/] ne fit aucunement attention à la nouvelle venue à laquelle Demetrius chuchota quelque chose. À vrai dire, il s'en fichait pas mal. Tout ce qui lui importait c'était ce que on allait faire de lui et comme il venait d'en avoir une bonne idée, il cherchait un moyen de comment s'en sortir, maintenant.
Bien qu'il le trouvât particulièrement laid, Sporus se fichait pas mal autant de son nouveau prénom que du retour de la jeune esclave dans la pièce dont il n'entendait que les pas. D'ailleurs, ainsi dans le pénombre, alors que Demetrius se retrouvait derrière lui et qu'il ne voyait rien, son pouls s'accéléra. Cette situation avait quelque chose d'assez inquiétant.
"Des questions ?" lui demanda-t-on. -Et si je refuse de me soumettre, même au bout d'un mois, tu me tueras ou m'enverras dans des mines ? Si c'est le cas, tu peux le faire toute suite car je n'ai aucunement l'intention d'obéir à un quelconque ordre - des tiens ou des autres - ou de laisser des inconnus se servir de mon corps pour renflouer ton portefeuille.
[Caeso suivra bientôt, Mimi, bientôt ! 8D ]
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Re: DEORUM URBS.
Si j'ai modifier je dis quelle vient de Rome mais si tu veut pourquoi pas ;)
Dernière modification par mimi7418 (2015-04-16 00:27:42)
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Re: DEORUM URBS.
[Ah, c'est parce que, vois-tu, Emmy, Pompéi est dans Rome (il y a Rome la capitale et Rome le territoire (si je ne me plante pas dans mes explications o/)), il n'y a qu'un seul empereur pour tout le territoire de Rome et il s'agit du père de Caeso et d'Aulus : Octave Auguste. Cependant, ta fille pourrait être fille de sénateur, de sergent, de notable, n'importe quel patriciens bien placés, en fait, si tu veux qu'elle soit la cousine de Caeso et Aulus ^-^ ]
-Tu fais bien, répliqua-t-il avec un léger ricanement étouffé, dans le pire des cas, tu demanderas à Marwan de te raconter sa séance...
Caeso préférait garder le silence que dire quelque chose qu'il regretterait par la suite. Avec son faux coming-out, il avait bien vu ce que cela donnait lorsqu'il se laissait aller sans réfléchir et il refusait totalement que ça se reproduise une fois de plus. Devoir mentir sur une chose était bien suffisante comme ça.
-Je... Merci. Caeso ne recevait que rarement des compliments et il ne savait toujours pas comment réagir lorsque l'on lui en faisait. Il ne pouvait que rougir bêtement, détourné les yeux et changer vivement de sujet.
-Eh bien, moi, je n'en vois aucune. Personne ne mérite de mourir pour moi aussi bêtement tout en ayant une chance de s'en sortir. Je te donne une occasion en or de conserver ta vie sans conséquence, tu devrais la saisir sans hésiter. N'importe qui de sensé sauterait sur l'occasion de rester en vie et s'assurerait de rester loin de Caeso ou de, du moins, prendre les jambes à son cou en cas de danger puisqu'il en avait la permission. Toute personne sensée le ferait. Toute ? Non, une servante de prénom de Leana semblait fort déterminée à concrétiser le contraire, n'en faisant qu'à sa tête. -Je t'ai affranchie, pas vendue. Mon but premier n'était pas de me débarrasser de toi pour cause d'inutilité. Si ça avait été cela, je t'aurais probablement vendu mais, au contraire, je t'ai affranchie alors tu peux en conclure que si je n'avais pas éprouvé le besoin de te déchaînée de moi, je t'aurais probablement garder à mes côtés, répondit-il sincèrement. À quoi bon mentir ?
Ouais, si seulement Leana savait que Caeso touchait Maximus principalement pour l'énerver et que cela fonctionnait très bien, qu'il n'était pas amoureux du gladiateur du tout. Si elle savait... ! Caeso s'en voulait un peu de lui faire du mal en lui faisant avaler cette histoire d'homosexualité refoulée mais il n'avait d'autre choix que de maintenir son mensonge s'il ne voulait pas complètement perde la face puis, de toute manière, ça s'avérait être un très bon moyen de chantage sur le gladiateur qui semblait exécré le relations homme/homme.
-Tu m'arraches la main ou l'entrejambe ? susurra innocemment Caeso, une lueur plus que moqueuse dans le regard alors qu'il sentait les doigts de Maximus serrer son poignet comme dans un étau. Vraiment, il aimait énerver cet homme et le sentiment semblait être réciproque. Au moins une chose sur laquelle ils s'entendaient !
L'héritier commençait à comprendre le manège du gladiateur et, cette fois, l,aiguillon de la jalousie ne l,effleura même pas. Il savait que l'ex-général n'était nullement attiré par la jeune femme et ne risquait en rien de l,amener dans son lit ou de la demander prochainement en mariage. Il ignora donc superbement le commentaire murmuré de l'homme à son oreille jusqu'à ce qu'il le lâche et sorte.
Son attention fut alors reportée entièrement sur Leana après le claquement de la porte. -Personne ne va souffrir et je n'ai jamais dis qu'il me plaisait. C'est un bel homme, certes, mais un peu vieux et, plus, je n'aspire qu'à bien le dresser et le rendre obéissant.
Il plissa les yeux. Il était vrai qu'il n'avait jamais fouetté Leana ou fait du mal intentionnellement physiquement mais, avec elle, tout était... différent. -Tu es une femme, il est un homme et, rien que pour ça, vos situations sont des opposés. Il est un ex-général d'armé, il a le corps fort pour en prendre. De plus, il est passé près de me tuer. Je lui remet simplement la monnaie de sa pièce en plus de lui prouver que les menaces que je lui fais sont fondées et que je ne les lance pas dans le vide, simplement. La prochaine fois, au moins, il me croira. Mais, ne t'en fais pas, je dirai à mon frère d'y aller doucement avec lui.
Pourquoi l'aurait-il repoussé ? Certes, il était embarrassé et avait peur de se laisser aller à quelque chose de regrettable mais, à part ça, il pouvait gérer bien et la jeune fille faisait attention à ce qu'elle faisait. Elle était douce et gentille. -Je veux bien te laisser essayer de l'adoucir un peu mais après que je l'ai amené chez Aulus. Si je ne le fais pas, mes menaces n'auront plus aucun poids et je perdrai toute crédibilité. Tu pourras le consoler lorsqu'il sortira de là...
Puis... Leana lui péta sa crise. Caeso, ne s'attendant pas à un tel déploiement de cris, resta coi un certains nombres d'instants, complètement figé, comme si sa mâchoire allait décrocher. Il ne voulait pas revenir sur la décision qu'il avait déjà prise concernant Maximus et Aulus, il avait décidé de rester ferme là-dessus et les arguments de Leana, à défaut de le convaincre de changer d'avis, le touchèrent quand même un peu. Il ferma les yeux de douleurs. Elle venait de lui dire qu'elle était amoureuse de lui. Leana l'aimait. Il en avait la certitude, maintenant. Que Jupiter lui vienne en aide, il s'apprêtait à tout briser de la belle histoire d'amour qu'il aurait pu vivre. Que Junon l'aide, il allait tout faire foiré. Que Neptune fasse quelque chose, il était sûr de lui. Il rouvrit les yeux, se mordit la lèvre et affronta le regard remplit de tristesse, de déception et de colère de Leana. Aller, vas-y, dis-le, met fin à tout ça pour de bon. Tous les deux, vous avez assez soufferts comme ça, il est temps d'en finir. 1, 2, 3... -La façon d'exprimer ta pensé n'est pas importante. Je te l'ai déjà dis, tu n'es pas plus stupide qu'idiote et c'est pourquoi j'ai confiance que tu seras assez intelligente pour t'éloigner quelque temps de moi, maintenant. Nous avons besoin d'une pause. Je ne te chasse pas ni ne t'ordonne de partir, fais ce qui te semble bien. Pars si tu le veux. Je ne te retiens nulle part.
En voyant Maximus, il lui jeta un regard de biais et se déplaça vers la porte pour dépasser les deux esclaves dans le couloir. -Lâche-la, Marwan, elle a besoin de se calmer et, nous, nous avons un rendez-vous qui nous attend... Il fit quelques pas avant de se retourner pour voir si le gladiateur suivait et déclaré avec un sourire amusé : -Et si tu me tues en chemin, sache que je lègue tous mes biens à mon frère et que, donc, tu seras confronté à lui un jour ou l'autre. Comme Maximus était son esclave, il entrait dans ses possessions.
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