-Sherlock-

Ne constatant aucune réaction de la part de sa fiancée, le détective commença à stresser. L'avait-il vexé ? Serait-elle en train de réfléchir à un moyen de se débarasser de lui pour fuir loin, très loin, et ne plus voir le pot de colle qu'il était ? Seulement, il faillit presque ne pas remarquer l'étreinte de la jeune femme lorsque cette dernière la lui rendit, trop plongé dans ses pensées ... Oui, Elise avait le don d'occuper les pensées de Sherlock et de le déconnecter totalement de la réalité ...


-Gabriel-

-Je vous en remercie ... C'est effectivement que peu de personnes connaissent, à vrai dire, à part moi et maintenant vous, je ne pense pas que les gens savent l'existence de ce lieu ... Si ils l'auraient su, nul doute que les pierres ne seraient déjà plus à leur place ...

Puis les dernières paroles de la jeune fille le firent rire. Un gentil brigand ? Il n'avait jamais vu les choses sous cet angle mais pourquoi pas ? Enfin ...

-Je ne suis pas si gentil que vous le croyez, vous savez ...

Elise resta ainsi, ne bougeant plus un moment, puis elle se recula quelque peu, et vit que Sherlock avait l'air dans tout ses états.

- Roxane -

- Un coup sur la tête? Je ne vous imaginais pas si maladroit... mais après tout, c'est possible. Peut être que dans quelques années une autre personne le découvrira, on ne peut pas savoir l'avenir à l'avance.

Elle ne se doutait pas qu'il mentait, pour elle cette explication pouvait parfaitement être logique.

- Alors je vous le dit. Cependant je ne vous connais pas encore très bien donc je ne peux l'affirmer.

(Elise= Satan?)

Elise se mit sur la pointe des pieds et vint l'embrasser, tout simplement, il fallait qu'elle se calme, Sherlock voulait juste son bonheur. C'était une belle preuve d'amour d'ailleurs, alors pourquoi le prenait elle comme ça?

Elise le regarda, question stupide réponse stupide
Non, bien sûr que non, quelle question!

-Sherlock-

Le détective afficha une mine faussement déçue, bien qu'il savait que la jeune femme disait cela par ironie ... mais pourquoi ne pas jouer le jeu pour détendre l'atmosphère ?

-Dommage, je ne pourrai pas te dire ce que je veux te dire ...

- Roxane -

- Vous n'avez pas tort, vous pouvez très bien être maladroit dans certains domaines et habile dans d'autres mais j'ai du mal à l'imaginer.

Elle le regarda mettre une main dans le bassin.

- Des gardiens... cela me plait bien.

Elise le regarda
Je te pardonnes deux minutes, expliques moi dit elle, trop curieuse.

Dernière modification par metoos (2014-02-03 18:53:44)

-Sherlock-

-Et bien, peut-être que pour te faire oublier cette soirée mouvementée j'aurai pus t'amener quelque part mais comme je n'ai que deux minutes, c'est un peu trop court ...

Attention, mode chantage délicat pour attendrir la belle ....

-Sherlock-

-Vraiment, dépêchons-nous alors, avant que La Grande Méchante Élise ne décide de changer d'avis et que l'on se retrouve séparer tous les deux a cause de sa colère ...

Dit-il avec un sourire amusé, faisant passer la mauvaise humeur de la demoiselle pour une personne réelle, juste pour donner l'air à la situation qu'ils devaient se presser.

-Sherlock-

-C'est une chose que je confirme, et ce n'est pas la première fois qu'il énerve quelqu'un de la sorte ... Tu savais que depuis l'arrivée d'Elise il avant changé ? C'est un miracle qu'elle est réussi à l'assagir de cette manière, avant c'était un vrai prétentieux !

Ajouta t-il, continuant de "rester dans son jeu". Quelque part il n'avait aucune difficulté a parler de lui à la troisième personne puisque c'était ce "lui" d'avant sa rencontre avec Élise ...

-Sherlock-

-Hum ... Non, ce n'est pas une tristesse car je crois que Sherlock l'aime comme elle est ... Et puis tu l'imagine toute sage, tranquille, qui ne prends plus aucun risque ? Ça serait inquiétant ...

- Roxane -

Elle rit en se souvenant de l'épisode avec la suie.

- C'est vrai que vous êtes plus doué pour salir que pour nettoyer, mais comme tous les hommes, en général.

Puis elle l'écouta parler de danger. Se doutait-il de quelque chose à son sujet? Laissait-elle trahir un sentiment d'insécurité, ou de malaise constant? Mais elle répondit comme une jeune fille de son âge répondrait, et comme une jeune fille de sa condition.

- Que voulez-vous donc qui m'arrive? Les gens du petit peuple comme moi sont insignifiants aux yeux des nobles. Et je ne suis ni dans la misère, ni dans la crasse. Les quartiers miséreux sont parfois très dangereux, mais je vis à la campagne. Vous voyez bien, je n'ai rien à craindre. A part un voleur comme vous  de temps à autres, et encore, vous êtes le premier