Titre officiel ? Bah, Mathieu gagnerait sans équivoque ni compétition celui du favori du roi mais quant à être nommé baron, duc ou a porter n'importe quel titre de noblesse, Zéro n'était pas tout a fait prêt à cela... Lui donner un titre servirait à quoi, d'abord ? Zéro voulait un amant présent 24h sur 24 et pas un comte qui devait gérer son comté ! Même s'il était au sommet de la chaîne et que, techniquement, il pouvait tout contrôler à propos du royaume et de ce régime de féodalité, il refusait de délaisser quelques responsabilités que ce soit à son amant. Favori du roi ne lui suffisait-il donc pas, comme titre ? Puis, de toute manière, même s'ils deviendraient un symbole puissant, il y avait aussi Hana dans le décor. Pour se moquer, Zéro lui aurait bien suggérer de prendre Sarah comme amante, d'une beauté égale à son frère bien qu'il préférât tout de même l'homme à la femme, mais il doutait du fait qu'elle l'écouterait... Alors, peut-être seraient-ils le seul symbole, alors !

Conseils, bals, réceptions et banquets ! Ils pouvaient tous aller se faire voir si l'un osait lui interdire la présence de Mathieu à ses côtés ! Il n'était qu'un amant - un animal de compagnie pour la bourgeoisie et le petit peuple - qui n'aurait qu'à sagement resté sur les genoux de son maître pour lui tenir compagnie et le divertir un tant soi peu lors de réunions qui s'éterniseraient sans consensus. Quant au voyage qu'avait prévu Zéro pour eux après son couronnement, ils auraient tout leur temps pour le réaliser car, dorénavant, ce n'était plus le temps qui manquerait... mais ça, c'est une autre histoire.

-Sérieusement ? Vous êtes jumeaux et vous avez inscris deux noms différents sur les actes de propriété ? se désola-t-il avant de n'hausser les épaules. Oh et qu'importe ! Tu n'auras qu'à demander à Sarah de te céder ses parts ou lui vendre les tiennes. Peu importe le moyen que tu prendras, je ne veux plus que tu aies à me demander de l'argent. Alors sois tu fais en sorte que ta taverne atterrisse entre mes mains où je pourrai la gérer uniquement financièrement parlant ou alors, tu t'en débarrasses.

Clair et sans appelle. Zéro n'avait qu'un seul avis et il ne laisserait pas une tonne de chances à Mathieu. Si ce dernier ne lui obéissait pas au sujet de la taverne, lorsqu'il serait officiellement roi, il ne se gênerait pas pour faire déclarer faillite à la taverne et ensuite la réquisitionner au nom de la loi sans rien payer à Mathieu, à sa soeur ou qui que ce soit ce coup-ci.
Passant une main dans sa longue et épaisse crinière noire, il fit le tour du lit, observant sous les moindres coutures le séduisant jeune homme qui occupait son matelas.

-Il faut croire que je t'ai bien formé, toi, sourit-il, quelle proposition alléchante ! Et si je te laissais choisir, pour cette fois... ?

Zéro ouvrit la table de chevet et en sortit quelques artefacts qu'il étendit sur le lit : Une cravache à cheval, une paire de menottes, un fouet à lanière de cuir, une simple corde tressée et robuste, un morceau de tissu s'apparentant à un bandeau, un collier de grosses et petites perles pouvant faire penser à un chapelet et une ceinture. Alors qu'il admirait son étalage, on frappa à la porte. Soupirant, mécontent d'être dérangé, les sourcils froncés, il releva son regard sombre sur Mathieu.

-Choisis deux objets et attend-moi sagement, lui ordonna-t-il, et, au cas où tu demanderas, ces objets sont là depuis longtemps, depuis le début, il souhaite les utiliser sur toi, comme moi d'ailleurs.

Il sortit de la chambre pour déboucher dans le spacieux salon puis ouvrir la porte qui donnait sur l'antichambre où patientait un messager avec un air solennel, quelque peu triste.

-Sir Blazéro, Zéro ne manqua pas de grimacer devant son véritable prénom prononcé mais le messager ne le regarda pas et poursuivit, un tragique événement vient de survenir : Le souverain est mort d'un empoisonnement. Nous verrons à ce que le coupable se voit puni, n'y craignez rien. Nous avons regardez, analysez chacune des possibilités mais nous ne pouvons aller à l'encontre des dernières volontés de notre défunt roi, selon son testament, vous êtes l'héritier au trône. Au vu du sang royal qui court dans vos veines, nous n'avons aucune raison de vous écarter de la couronne, le messager s'inclina bien trop bas devant lui qu'il faillit en perdre l'équilibre, mes sincères condoléances, votre Majesté, le couronnement aura lieu dès ce soir et, ensuite, il faudra laisser au peuple le temps de pleurer son roi, passez une agréable fin de soirée, vous serez un suzerain dont on se souviendra, votre magnificence.

Pour s'en souvenir, les gens allaient s'en souvenir, de son règne ! C'était une promesse que faisait Zéro et on pouvait être sûr qu'il allait la tenir ! Le messager quitta et Zéro referma la porte derrière lui. Un mince sourire aux lèvres, bien loin de témoigner de la joie qu'il ressentait à l'idée d,être enfin plus proche de son but ultime, il rejoignit Mathieu dans la chambre.

-Alors, as-tu choisis ce que tu voulais ? demanda-t-il en croisant les bras sur son torse, l'air un tantinet impatient et à la fois amusé.

Dernière modification par pensina (2015-02-24 04:45:42)

Effectivement, c'était plutôt un caprice dû au caractère excessivement possessif et contrôlant de Zéro. Il voulait tout contrôler à un point où s'en était presque maladif. Il ne voulait pas que Mathieu ait à dépende de nul autre que lui. Seul Zéro pouvait lui apporter ce dont il avait besoin, personne d'autre. Mathieu ne survivrait pas dans ce monde, sans lui. Et il suffirait d'un mot de Zéro pour ruiner sa vie. Tant que l'écuyer en prenait la pleine mesure, le noble ne ressentirait pas le besoin de lui rappeler. Dans le cas contraire, le nouveau monarque prendrait plaisir à donner une douce leçon à son amant...

L'idée n'était pas saugrenue mais plutôt amusant du point de vu de Zéro. Comme il refuserait de prêter Mathieu à qui que ce soit et encore moins à Hana et comme cette dernière souhaitait goûter au charme de l'écuyer, elle devrait peut-être prendre la soeur de ce dernier pour subvenir à ses fantasmes de la chaire. Puis, si Zéro avait eut un penchant pour les femmes, il aurait sans aucun doute prit Sarah avec lui plutôt que son frère. Les deux étaient aussi ravissants l'un que l'autre bien qu'il n'ait d'yeux que pour son bel amant. Puis, ne serait-ce pas amusant que les deux souverains de Belquat possède chacun un morceau d'une jolie paire de jumeaux ? Ne serait-ce pas diablement ironique ? Et, en femme dominatrice qu'elle l'était, Zéro était certain qu'elle trouverait son comble en la personnalité remplie de répondant de Sarah. Tant qu'il le pouvait, ne serait-ce que pour s'amuser (ou voir Sarah en baver avec une autre), Zéro se promit de les pousser les deux dans les bras de l'autre dès qu'il en aurait l'occasion. Lui qui aurait cru ne jamais vanter cette sale garce, il allait peut-être en faire l'éloge auprès de sa future femme, à moins qu'il ne lui dise à quelle point cette sotte était irrespectueuse avec la noblesse pour mettre la future reine en colère !
Quant aux héritiers, c'était le moindre des problèmes de Zéro et il avait d'autres projets en ^te...

Zéro s'avança vers le lit de pas aussi sinueux qu'un serpent s'approchant doucement de sa proie avant de ne l'enlacer de son long corps. Il effleura de ses doigts le morceau de velours et la paire de menottes que Mathieu avait laissés là, qu'il avait choisis. Au bout d'un moment, il porta un doigt à ses lèvres et sourit comme si son élève aurait fait un bon choix.

-Les menottes et le bandeau alors, un choix judicieux pour quelqu'un qui cherche à éviter la douleur de la morsure du fouet..., approuva-t-il avec un hochement de tête. Mais tu n'y échapperas que pour ce coup-ci...

Il était si mystérieux qu'il était impossible de deviner s'il était satisfait ou pas des choix de Mathieu, si cela lui faisait plaisir. Son regard restait sombrement mitigé et sans réponse. Au bout d'un moment, il regarda son amant dans les yeux et lui rit au nez, moqueur.
-Est-ce moi qui t'ai rendu si cru, mon bel homme ? demanda-t-il moqueusement. Quoiqu'il en soit, si je voulais ton c** - comme tu le dis si bien - je l'aurais à la seconde où mon désir se manifesterait. Autrement dit, il n'aurait aucun scrupule à employer la force ou à commettre un v*ol pour arriver à ses fins surtout compte tenu du fait que Mathieu lui appartenait. Mais si cela te fait plaisir de croire à un semblant de pouvoir sur moi, je vais te laisser cet amusement... Ton allure fière me fait sourire, de toute manière.

Oh, oui ! La fierté de Mathieu l'amusait puisque cela le poussait à trouver les 1001 façon de doucement l'anéantir. Il voudrait que son amant garde ce comportement pour toujours ! Il aimait bien trop s'amuser des hommes trop fiers !

Il eut un rire grave.
-Me rembourser, dis-tu ? Et avec quel argent ? rétorqua-t-il. Tu n'en n'auras jamais suffisamment pour le montant que je te prêterai. C'est pour cela que, cet argent, je te le donnerai. Mais n'empêche que ta dette envers-moi augmentera. Cela signifie que tu ne peux plus t'autoriser une quelconque pensé vers la liberté : Tu m'appartiendras jusqu'à la fin de tes jours. Et, tu ne le sais pas encore, mais ces jours pourraient durer encore plus longtemps qu'ils ne le devraient...

Peu de gens étaient au courant, mais en tant que démon, Zéro avait une durée de vie éternelle et, mais pas toute suite, il avait bien envie de condamné Mathieu à l'éternité. Ainsi, ce dernier comprendrait ce que c'est que de faire affaire avec un démon et surtout de lui donner son âme. De toute manière, l'éternité seule, était ennuyeuse et grise. Cela faisait longtemps que Zéro cherchait quelqu'un avec qui la partager en dehors de son frère et de Lucifer. Et, aujourd'hui, il croyait bien avoir trouvé.
Il marcha jusqu'à un bureau dans le coin de la pièce, ouvrit un tiroir et en sortit une bourse de cuire d'ours remplie de piécettes d'or.

-Voilà des écus que tu ne pourrais même pas compter, tant il y en a, dit-il en laissant tomber la bourse dans les paumes de Mathieu, fais-en bon usage.

Laissant le temps à Mathieu de ranger cela où il le voulait et répliquant par un regard noir à ses paroles sur le fait qu'il pouvait oublier tout rapprochement ce soir, il se redirigea vers la salle-de-bain et fouilla dans les armoires de la pharmacie. Il revint avec un pot à la main. Il grimpa sur le lit et empoigna les épaules de Mathieu sans lui faire mal mais fermement, il le retourna sur le ventre.

-Prend appuie sur tes coudes et redresse bien ton joli popotin : J'ai de la pommade, expliqua-t-il en glissant un regard au bandeau et au menotte qu'il n'avait pas oubliés.

Il se saisit du premier et attacha délicatement mais solidement le velours sur les yeux de Mathieu, l'empêchant de voir ce qu'il fera.

-Interdiction de le retirer, le prévint-il sur un ton quelque peu glacial tout en ouvrant le pot de pommade et d'en prendre un peu sur ses doigts alors que le peignoir de son amant glissait vers le bas du lit.

Dernière modification par pensina (2015-02-25 01:37:33)

Tout contrôler est impossible dans une relation: pire cela n'attire que la frustration et la haine. Cette obsession du contrôle, ce sentiment d'autorité que Zéro voulait asseoir, ne seraient que les facteurs de la perte progressive de Mathieu. Leur lien était faible, comme un fil de laine: si le noble avait de quelconques sentiments pour le brun, ce n'était pas réciproque et tous deux le savaient. Si le brun était parvenu à apprécier Blaze, ce n'était pas le cas pour son équivalent démoniaque. Quant à éprouver des sentiments plus profonds, cette perspective n'était pas envisageable. Leur relation était étrange, en un sens: elle ne semblait reposer qu'uniquement sur les rapports charnels qu'ils partageaient. En tant qu'amant, telle était sans doute la place de Mathieu: cependant, ce n'était pas durable sur le long terme. Bientôt, il finirait par nourrir une véritable aversion envers Zéro, à cause de son obsession du contrôle sur sa vie, de son manque d'intérêt pour ce qu'il était vraiment.

Voilà les faits: le noble ne connaissait en réalité que très peu Mathieu. Bien sur, il avait connaissance de sa soeur jumelle, de son lieu de naissance et du travail qu'il avait effectué pour survivre jusqu'à son arrivée au château. Que savait-il de plus? Ne serait-ce que les goûts du jeune homme en matière de femmes, de nourriture ou de musique, il n'en savait rien. Là était tout le problème. Même du fait de son Arcane, il n'avait jamais ressenti que son amant était amoureux d'une autre, non de lui-même.

Mathieu eut un simple haussement d'épaules, lorsque Zéro lui annonça qu'il n'échapperai au fouet que cette nuit. Cette homme ne pouvait-il pas avoir une sexualité normale, comme tout le monde? Un sourire de nouveau moqueur étira ses lèvres, alors que son amant lui faisait remarquer son langage cru. Ce sourire devint rapidement insolent au moment où il lui annonça qu'il n'avait que faire de son avis, qu'il le posséderait quand il le voudrait.
- Quoique tu en dises, tu ne m'as pas choisi comme amant uniquement pour pouvoir te vider. Tu aimes plus que tu ne veux l'avouer le fait que j'ai du pouvoir sur toi, fit-il, d'un air détâché.

Il attrapa la bourse pleine de piécette d'ors que lui donna Zéro et se leva du lit afin d'aller ranger celle-ci en lieu sur. Il l'enverrai demain, après avoir trouvé un homme de main sur pour l'y transporter sans crainte. Après être revenu sur le lit à baldaquins, il observa son amant quelques instants.
- Je n'utiliserai pas tout ce montant, il n'est là qu'en prévision. Par conséquent, ne sois pas si certain que je n'aurai jamais l'argent qu'il faut pour te rembourser, dit-il, calmement.
- Contrairement à ce que tu penses, je ne t'appartiendrais pas toute ma vie. Notre relation pourra peut-être durer quelques années, tout au plus, jusqu'au jour où l'un comme l'autre nous souhaiterons autre chose. Nous ne sommes pas fait pour être ensemble toute une éternité, qu'importe tes pouvoirs, conclut-il.

Acceptant le regard noir de Zéro avec un sourire, Mathieu s'étendit complètement sur le lit. Le noble ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même s'ils ne pouvaient rien faire cette nuit, ni même les prochaines! Bien fait pour lui. Son regard chocolat le suivit jusqu'à la salle de bain, se demandant ce qu'il préparait. Lorsqu'il revint, il comprit. La pommade aiderait probablement son corps à cicatriser. Tant mieux, Mathieu n'avait aucune envie d'avoir mal pendant des semaines. Il se laissa donc retourner sur le ventre, grimaçant un peu, et obtempéra, s'installant comme le souhaitait Zéro, en appui sur ses coudes. Comme il se trouvait, il ne pouvait guère voir ce que fabriquait son amant. Il sentit alors le velour du bandeau se poser sur ses yeux. Même en les plissant, il n'y voyait rien. Le jeune homme haussa les épaules lorsque Zéro lui ordonna de ne pas l'enlever, avant de sentir ses chausses glisser le long de ses jambes.

[Désolé pour ce message, c'est pas top, il ne se passe pas forcément grand chose, je me rattraperai ce week-end! :D]

Le sourire insolent de Mathieu ne fit que s'aggrandir au moment où Zéro avoua, bien qu'implicitement, qu'il avait des sentiments autrement plus profonds pour lui. S'il s'en était déjà aperçu, l'entendre presque des lèvres de celui-ci semblait être un évènement, lui qui ne voulait n'avoir aucune faiblesse visible. C'était une petite satisfaction pour lui. Pas qu'il ferait mauvais usage de ce pouvoir, ce n'était pas comme si il était en mesure de créer une guerre ou de pousser son amant dans un conflit sans solutions. Se tournant vers ce dernier, il prit la parole.
- Je sais, furent ses seuls mots en réponse, un sourire narquois aux lèvres.

Cet instant de faiblesse de Zéro ne dura qu'un instant, jusqu'à ce qu'il reprenne en main la situation. Mathieu n'était pas aussi optimiste que lui sur leur futur commun. Sérieusement, lorsque Zéro/Blaze devra assumer tout le Royaume, celui-ci passera en second plan. Ils s'éloigneront, inévitablement. Ils n'étaient pas les seuls acteurs de leur relation - loin de là - et par conséquent, ils ne pouvaient pas décider complètement de celle-ci, de sa fin programmée. Que le noble pense qu'il est possible que Mathieu reste avec le temps qu'il le souhaite!

Le brun grimaça légèrement lorsqu'il commença à appliquer la pommade sur sa peau irritée. C'était douloureux et loin d'être agréable malgré les mouvements attentionés de Zéro. Il sentit alors celui-ci s'allonger contre lui, plaquant son torse contre son dos. Ses sourcils se fronçèrent en l'entendant murmurer contre son oreille. Qu'est_ce que.... Il tressaillit lorsque les dents du noble perçèrent sans difficulté sa peau mais ses yeux se fermèrent bien avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit.

Lorsqu'il rouvrit ses tendres prunelles, la chambre où ils se trouvaient n'était plus. Autour d'eux s'étendait une joyeuse clairière, douce et harmonieuse. Mathieu se frotta les yeux, loin de comprendre tout ce qui se passait, une fois que Zéro lui eut enlevé son bandeau. Tout cela, ce n'était pas réaliste. Le paysage s'étendait à perte de vue, dans l'horizon, sans qu'il n'y ait le moindre village, la moindre trace d'une présence humaine, ni même animale. Resserrant les pans de ses chausses sur ses hanches, il avança d'un pas, pour se persuader qu'il ne rêvait pas. Cet endroit aurait pu être merveilleux s'il ne ressentait pas l'impression de transgresser un interdit. Il n'avait pas sa place ici. Les environs étaient trop parfaits pour que ça n'en soit pas inquiétant. Il pinça les lèvres.

Enfin, il se tourna de nouveau vers Zéro, qui venait de reprendre la parole. Il lui fallu quelques instants avant de comprendre tout ce que cela impliquait. Ses poings se serrèrent contre ses hanches, ostensiblement.
- Qu'y a-t-il de judicieux à m'avouer cela, maintenant?, finit-il par demander, les lèvres pinçées.
- Cela ne fait que renforcer le fait que je ne suis pas en mesure de pouvoir te faire confiance, peu importe combien tu essaieras. Il aurait mieux valu que tu ne me dises rien, pour nous deux.

Les sourcils fronçés, il le suivit jusqu'au petit ruisseau qui se trouvait là, sous l'ombre d'un grand sakura. L'eau était étrangement clair, à tel point qu'il était possible d'en discerner les détails du fond. Son regard s'agrandit lorsqu'il reconnut la silhouette sombe qui s'y trouvait. Blaze... Ses yeux étaient fermés et il flottait doucement. En quelque sorte, il n'était pas vivant et Mathieu s'en rendait compte. S'asseyant sur le rivage, il se tourna vers Zéro.
- Puisque c'est là que tu te trouves lorsque tu ne prends pas possession de son corps, pourquoi n'est-il pas en mesure d'être "vivant" ici, de venir nous parler?, le questionna-t-il.

Une nouvelle voix grave s'éleva cependant, coupant court à toute discussion. Avec suspicion, Mathieu observa le nouveau venu. Celui-ci était habillé tout de noir mais plus encore, ce n'est pas ce détail qui percuta son attention: il portait des traits relativement proches de ceux de Zéro, indéniablement. Etaient-ils de la même famille? Son regard se posa sur son amant et la lumière se fit lorsqu'il vit son expression heureuse et confiante. Bien, ils devaient être frères. Sans doute que le dénommé Sayno était également un démon puisqu'il n'y avait pas de raison qu'il soit plus humain que Zéro. D'une voix méfiante, il lui rendit son bonjour. Alors que son nouvel interlocuteur s'approchait de lui, il se releva et fit un pas en arrière avant de s'arrêter pour l'écouter.

Mais que... Il fronça les sourcils et jeta un regard inquiet vers son amant. Celui-ci annonça alors que Sayno possédait lui aussi un Arcane, qui permettait de sonder un esprit. Bien. Il eut un léger soulagement. Non parceque Zéro lui faisait la promesse qu'on ne manipulerait pas ses pensées - ce qui était déjà faux - mais bien parceque cet arcane possédait certaines limites: il manquait des informations essentielles à Sayno. Le nourrisson, comme il l'appelait, n'était pas encore né. En comptant le temps du trajet, Lilith devait être enceinte de presque 6 mois, il lui avait déjà semblé voir son ventre s'arrondir lorqu'il était parti. Mathieu soutint le regard de Sayno quelques instants, sans rien dire, les lèvres pincées.

Puis, tournant la tête, il fit de nouveau face à Zéro.
- Bien, rentrons à Belquat, maintenant, nous ne nous sommes que trop attardés ici.

Un homme d'église, voilà ce que cherchait Drew, non pas pour se confesser car c'était inutile et puis vu tous ses pêchés, toute une vie ne serait pas suffisante pour tout déballer. Non Drew s'ennuyait et aimait pousser à bout les gens qui ont la foi. Ah oui il aimait aussi les pousser à la faute, à commettre des pêchés même les plus "insignifiants" sachant pertinemment que pour un homme croyant il n'y a pas de pêchés insignifiants. Drew appréciait beaucoup les pêchés capitaux mis à part la luxure car le jeune homme n'était pas pervers mais pousser un homme d'église dans la luxure pouvait s'avérer être drôle, juste pour voir sa réaction et le traiter de démon qu'il faut exorciser. Cette idée le fit sourire.

Le jeune homme espérait qu'un homme d'église serait du côté du château, à force de marcher, il repéra quelqu'un dans la cour. En l'observant bien, il avait la certitude que c'était l'homme qu'il recherchait...Un sourire amusé apparut sur ses lèvres avant de disparaître pour prendre un air sérieux. Il s'approcha alors et déclara.

J'ai cruellement besoin de vous entendre vous confesser... Oui Drew était comme ça, un sacré personnage.

Drew ne croyait pas le moins du monde en Dieu, son seul Dieu à lui s'appelait "richesse et fortune" donc on était bien loin des croyances de l'homme d'église.

Il écouta les bêtises débités par l'homme qu'il avait en face de lui, il en attendait ni plus ni moins à vrai dire, ah les hommes d'église c'était si prévisible. A les entendre ce sont des saints alors qu'ils ont sans plus de choses à se reprocher que le reste de l'humanité.

Je ne suis ni sourd ni aveugle mon père? Je pourrai bien me confesser mais je doute que mes pensées vous concernant vous plaisent...

A vrai dire Drew voulait jouer sur la luxure, du moins faire croire à l'homme d'église qu'il avait des envies perverses envers les gens de son rang, ce qui n'était pas le cas bien entendu mais s'amuser et se jouer des autres était devenu son passe temps favoris.

Shô était loin du compte. Sans doute en avait-il vu de toutes les couleurs mais Drew allait sans doute battre tous les records. Face à ses réponse le jeune homme se rapprocha dangereusement de lui, il posa un doigt sur le visage de Shô faisant glisser sensuellement ce dernier le long de son visage avant de le poser sur ses lèvres et de poser son doigt ensuite sur les siennes, se pinçant légèrement la lèvre.

Mon père j'ai envie de vous Bien entendu ce n'était pas vrai mais il était si convaincant et les prêtres devaient écouter et ne pouvaient guère repousser une âme en peine, une âme habitée par le démon. C'était ça qui amusait le plus Drew.

Drew ne s'empêcha pas de remarque le visage du prêtre qui changeait instantanément de couleur, ah ses prêtres toujours aussi drôles et pathétique pensa-t-il. C'était si bon de pouvoir mettre mal à l'aise un prêtre, le taquiner car ce dernier ne pouvait vous dire de méchanceté et restait gentil en toute circonstance mais Drew arriverait à le mettre à bout ou alors à le pousser à la faute, telle était sa mission et il ne lâcherait pas l'affaire.

Oui mon père...Ne vous avais-je pas prévenu? Le dire à haute voix me do,,e encore plus envie de braver l'interdit et de vous voler un baiser...Mon père, je doute que la prière puisse chasser cette pensée...Rien que pensez à vous là maintenant me met dans tous mes états, faîtes quelque chose je vous en prie, soulagez ma peine...

(ahahah)



Drew n'était pas du même avis que Shô, un être normalement constitué se serait enfui en courant ou l'aurait menacé ou encore l'aurait giflé mais non le prêtre s'était contenté de rougir et de le conseiller de prier, ce qui était tout à fait prévisible de sa part.

Pourriez-vous prier avec moi mon père? Vous devez rester pur...Ne pouvez-vous pas imaginer une seconde que je sois votre Divin, ne pouvez-vous pas me donner satisfaction, n'est-ce pas votre rôle mon père de résoudre les problèmes de ceux qui en ont besoin...

Drew n'y allait pas de main morte, rapprochant son visage de celui du prêtre et posant son front contre le sien laissant échapper un léger souffle.

Eh bah dis donc, il était temps que je passe. J'en ai marre de vous laisser en plan, vivement les vacances pour que je puisse répondre à tous mes RPs

Enfin bref, je ne me cherche pas d'excuses, je suis devenue un zombie par ici. Tout ça pour dire que ta personnage est acceptée Mimi. Là, je rentre mes chiens, puis je vais essayer d'ajouter les personnages que j'ai oublié en P°1, en tout cas ta liste Loup, avant de faire mes devoirs. Et après, je dois répondre à Diablo, et sûrement à d'autres RPs d'ailleurs, il faut que je vérifie.
Et faire du ménage dans mes personnages aussi. Enfin bref, je m'interdis de faire la larve aujourd'hui *-*

EDIT : J'ai ajouté Mimi en première page, pourrais-tu juste me dire à quelle catégorie appartiennent chacun de tes personnages Louve ? :3

Akarin fixait Séréna en silence, attendant patiemment une réponse de la jeune fille. Puisque le violet l'avait laissé avec elle, il était le seul à pouvoir l'emmener où elle devait. Seulement, il ne pourrait rien faire pour elle si elle ne lui disait pas où elle désirait aller. Le blond patientait donc en silence, voyant bien que l'autre était perdue dans ses pensées. Elle fixait la porte par laquelle Shô était parti d'un drôle d'air, comme songeuse. Peut-être n'avait-elle pas l'habitude de voir des gens aux cheveux violets ? Le religieux n'était pas des plus communs si l'on s'intéressait à son apparence.

Le blondinet écarta les excuses de Séréna d'un simple acquiescement. Il avait reçu assez d'excuses pour un bon moment, et il n'était pas du genre à mettre les gens dans l'embarras. Lorsqu'elle prit la parole, Akarin l'écouta avec attention, histoire de bien comprendre où il devait l'emmener. Mais sitôt ses premières phrases prononcées, il haussa un sourcil dubitatif. Il aurait été capable de lui faire visiter le château, mais... Un semi blessé ? Aux cheveux châtains ? Il n'en avait fichtrement aucune idée ! Le seul Demi-Humain qu'il connaissait un tant soit peu, c'était son frère, et il en correspondait nullement à la description.
Quand à Shô, il ne savait pas trop non plus. Sûrement travailler, un adulte ne pouvait pas passer sa vie à procrastiner, ou il ne vivait pas. Lui non plus d'ailleurs, alors l'étrangère risquait fort de devoir se débrouiller seule.

- Je suis désolé, mais je ne connais pas vraiment de demi-humain... En tout cas, aucun qui correspondrait à la description que vous me faîtes. Je peux vous emmener dans chaque recoin du palais si vous voulez, mais au sujet de cette personne que vous recherchez je ne peux rien faire du tout. Quand à Shô, je suppose qu'il retourne travailler. Il ne peut pas rester toute la journée après tout.

[/color]

Dernière modification par louane74 (2015-03-08 16:54:56)

Merci beaucoup louane ^^.

Comme demander Loua^^
Roi: Sin Vioso(Senan), Yufa(Woaro)
Les princes: Sukaitsu(Dao), Artémis(Dao), Seiran Vioso(Senan)
Habitant Dao: White Heart, Eyes Silver, Shakra
Habitant Seinan: Sail Silver
Pirate: Nostradamus, Almérias. 


Cette politesse et ces manières firent sourire Artémis. Sa le changeait énormément des manière des dames de Dao qui était plus guerrière que raffiné. Les dames de Dao ne manquait pas de charme nullement, mais face à la femme qui se tenait présentement devant le prince il devait avoué qu'elle aurait du mal à l'égaler. Cette femme avait un charme éxotique qu'il n'avait jamais vu ailleurs jusqu'a présent.
Si c'était avec une femme comme elle, Artémis s'opposerait peut-être moins au projet de son frère cadet. À cette pensée Artémis sourit en haussant un sourcil face à ses propres pensées. Au fond il ne pensait pas être capable, même avec une sublime créature comme celle devant lui, d'accéder au désir de son frère. Être enchaîné d'une quelconque manière, il était hors de question que cela arrive.

- Je ne suis pas ici pour sa non, finit-il par répondre clairement, ne laissant pas ses pensée divaguant lui faire perdre le fil de la conversation, il répondit avec son sourire habituel de prince charmant, quelque soit ses pensés il ne les laisserait jamais inonder une conversation qui pourrait être importante, je suis ici pour conclure définitivement l'alliance entre les deux pays.

Soudainement passant dans un couloir adjacente un domestique s'arrêta brusquement en reconnaissant Artémis, changeant son capte il s'approcha de ce dernier il s'inclina rapidement devant lui, attirant son attention il dit rapidement.

- Prince Artémis vous devez rapidement retourner dans vos quartier, il est arrivé un grand malheur, le roi n'est plus et la situation avec le royaume de Senan est étrange, nous ne savons plus si le mariage aura lieu ou non, le château est en effervescence! Alors je vous en prie jusqu'a se que tout se calme et que les négotiation puisse reprendre retourné dans vos quartier, sur ses derniers mot il s'inclina de nouveaux devant Artémis et lady Hana puis repartit sur son chemin.

Artémis stupéfait pensait à vive allure. Cette situation bancale était problématique sous un angle et peut-être prometteur sous un autre, mais tout dépendait de se que comptait faire Sukaitsu. "Je ne pourrais peut-être pas éviter son plan finalement" pensa-t-il avant de se tourner vers Hana.

- Lady je suis au regret de devoir quitter votre agréable compagnie, excuser-moi, dit-il avant de tourner les talons. Il devait trouver Sukai, retourner au quartier de Dao serait déjà un bon début pour se faire.


Voyant que la jeune dame excusait son geste déplacé, Nostra soupira intérieurement de soulagement, il ne voulait pas la brusquer ou l'hériter. Il se plaisait en sa compagnie et ne voulait pas y mettre fin immédiatement, même si en même temps ce tableau d'une mère et son bébé l'attristait au plus haut point.

- Merci, mais ce n'était qu'un réflexe, il n'y à point d'honneur dans un acte aussi simple, sur ses mots malgré les réticences de Sarah il remit le jouet dans les mains du bébé avec comme seul explication, cette babiole n'a plus aucun but, alors il n'est pas plus mal que se soit cette enfant qui l'obtient. Soudain dans la limite de son champ de perception il entendit une grande tumulte, sa s'agite, dit-il simplement en s'écartant de Sarah et du bébé.


Que le noble dise qu'il irait nulle pars, même avec cette voix douce enclin à la confiance, n'était pas assez pour que le demi-humain réprime ces craintes, mais néanmoins sa le calma assez pour écouter les révélations de Sayneï calmement.
Si ces dernières le choqua ou le surpris il ne le montra pas, néanmoins après une minute de silence il tendit le bras il aggripa la manche du noble, la tête penché ne montrant pas son expression il dit sur un ton neutre.

- Je suis désolé, Shakra ne pouvait pas vraiment dire pourquoi, plusieurs sentiment l'animait en ce moment même. Il était désolé pour l'enfance malheureuse de Sayneï, pour ne pas avoir pris en considération que quelqu'un d'autre aurait put souffrir autant que lui, désolé d'avoir été si brusque au début avec lui et surtout de toujours douter de lui, mais...Shakra raffermit sa prise sur la manche du noble. Un souvenir revint à son esprit. Le visage ensanglanté d'Artémis dans un décors brouillé par ses propres larmes, qui lui souriait. Artémis avait survécu, il était fort, c'était une personne qui n'avait pas disparu en le protégeant. Sayneï était fort lui aussi. Shakra grimaça il devait juste s'en convaincre, il ne le perdrait pas. Relevant finalement les yeux sur le noble il dit un sourire au lèvre.

- Je vais croire en toi, relâchant la manche et faissant brusquement volteface, tournant le dos à Sayneï il ajouta, je..veux être avec toi se soir, comme c'était super gênant Shakra s'était retourné au préalabe, mais il ne peut s'empêcher d'ajouter précipitament, ces juste un petit cadeau t'aura pas le droit de faire un truc bizarre.."plus d'une fois" pensa-t-il très faiblement dans sa tête.
Shakra essayant de calmer son esprit, compara son cadeau à de l'aprivoisement pour justifier ses paroles. Si on gatait trop un animal il croira que tout lui ai acquis, si au contraire on le gatait correctement après une bonne action, alors l'animal deviendrait plus obéissant. Shakra grimaça ses pensées c'était vraiment du n'importe quoi, retrouvons Yanseï, finit-il par dire se rapellant soudainement de la pauvre chauve-souris.


Certain que Sacha suivait son pas et ignorant le murmure qu'il avait entendu, Sail regarda devant lui et avança dans le couloir, d'un pas rapide semblant parfaitement savoir ou il voulait aller, précisément au bout du couloir ou une porte vitré s'ouvrait sur un balcon donnant vu sur la forêt derrière le château.

- J'imagine que je devrais laisser les oeuf à tes bon soin, si au moins on en trouve, finit-il par dire capitulant sur l'histoire de ses capacités culinaires, puis il commença à retirer sa cape en ajoutant, bon prépare toi on va y aller puisqu'on n'a pas besoin de plus d'équipement, la cape désormais dans ses mains il la plia et l'attacha soigneusement à sa taille. Désormais libre de toute entrave ses ailes, d'un noir de jais s'ouvrir lentement, se déployant pleinement dans l'air libre, parfois un éclat de lumière arrachait un éclat violacé au plume du demi-humain, en volant on atteignera Belquat en beaucoup moins de temps, j'espère que tu n'as pas le vertige, dit-il en sourire amusé au lèvre en tendant une corde au serviteur. Le message était claire il devait l'attacher à sa taille. Sail avait déjà attaché l'autre bout de la corde autour de lui, mais de façon plus compliquer pour bien répartir le poids.


Remarquant dans son ton l'attachement du prince dans le protocol, Alme souria amusé. Évidemment il ne répondit pas toute suite puisqu'il attendait la réponse du voyageur, mais il ne répondit pas également pour encore plus exaspéré le prince. D'un sourire innocent il s'approcha du voleur entendant sa réponse. Du coin de l'oeil il remarqua également le château dont il s'approchait, une pensée de vilaine souris l'effleura. " Ces ici qu'on a voulé la couronne il y a quelque annés, non?"


(+White, donc je ne retrouve plus la bannière^^)
Ignorant superbement la demi-chauve-souris et ses paroles glorieux sur les humains et la jeune fille qui se débattait dans ses bras, Yufa regarda attentivement ce qui l'entourait. À première vu il n'avait que des barils de vin partout, mais quand on regardait vers la gauche on voyait une légère inclinaison vers le haut qui s'accentuait plus en regardait loin. Une sortie donnant sur la cour sans doute. Autrement dit la sortie. Marchant dans cette direction, Yufa finit par voir dans un coin un objet insolite. "Qu'est-ce que sa fait là? À je vois ce.."
-Gyaa!!! cria-t-il soudainement, ses poils s'hérissèrent tandis qu'un choc le traversa de la tête au pied. Grimaçant de douleur et de surprise, Yufa se retourna brusquement et arrâcha sa queue de la bouche de Yanseï. Il tient sa queue entre ses main ayant sur le coup relâcher la princesse. Heureusement pour elle, il avait d'abord lâcher un bras puis l'autre, se qui avait fait qu'elle était tomber sur ses pieds avant qu'il ne la lâche complètement.
Soufflant sur son membre endoloris, les larmes sur les bord des yeux Yufa finit par se ressaissir en entendant la jeune fille parler il se retourna vers la chauve-souris complètement choquer, mais étonnament pas de façon colérique.

- L'humaine à raison sur un point vous êtes vraiment mal élevé, dit-il en grimaçant. Dans Woaro c'était pratiquement la pire des insultes qu'on pouvait faire en mordant la queue de quelqu'un, mais c'était une insulte pour celui qui mordait, car il était alors considérer comme un animal et dans la plupart des cas on le traitait avec pitié et à l'heure actuelle c'était l'expression que Yufa déposa sur Yanseï il avait sérieusement pitié du demi-humain.

Soudain un bruit sourd fit tourner le regard de Yufa sur l'autre bout du couloir, on attendait quelqu'un courir par ici. On à plus de temps à perdre, pensa le jeune roi en attrapant de nouveaux la princesse dans ses bras et de façon prudente il enroula de nouveaux avec une petite grimace de douleur sa queue autour de l'anneau, mais cette fois-ci il l'enroula plusieurs fois autour de sorte que sa queue ne se balance plus au nouveaux de la bouche de l'animal.
Sans s'attarder plus Yufa les amena vers l'objet qu'il avait repéré, un carosse d'hiver. Ranger pour l'été, mais pour Yufa son manque de roue était parfais. Balançant sans scrupule la princesse et le demi dans le carrose Yufa referma rapidement la porte dont il tordit la poigné, rapidement il fit le tour pour tordre l'autre, puis une fois cela fait il se dirigea vers le siège du conducteur. Sur le bord de monté, il vit par dessus le banc une tâche blanche apparaître au coin, qui lui donna une sueur froide. Elle arrivait beaucoup trop vite! Surpris devant la vitesse de l'humaine qui fonçait vers le carosse Yufa n'hésita pas et d''un large geste de la main, fit brusquement monter un mur de pierre entre eux et la fille blanche. L'esprit tranquille Yufa prit place sur le siège.

"BOOM!!" Sursautant le demi-humain regarda vivement vers le mur de pière qui était soudainement fissuré! Qui donc pouvait cassé son mur comme sa, un autre boom et une fissure apparaissant dissuada le jeune roi singe de s'attarder plus longtemps pour le savoir. Il avait d'autre chat à fouetter. Il mit donc le carosse en marche.


(Bah tiens j'ai finis par la trouver^^)
White, d'un autre coup de poing explosif fit enfin éclater le mur de pierre qui était soudain apparut devant elle alors qu'elle courait. Quelque minute plus tôt elle avait vu la princesse Sukasu tomber dans un gouffre et après s'être assuré que la princesse Aphrodite n'avait rien et que le plancher n'allait pas encore plus s'effondrer elle avait foncer vers l'escalier le plus proche menant au sous sol. Elle n'avait pas sauter dans le trou dans le risque de sauter sur la princesse et de la blessé encore plus que la chute devait l'avoir fait. Rendu finalement à l'endroit ou la princesse était tombé, elle avait vu qu'elle n'était pas la et s'était mis à courir, se qui l'avait finalement mené à sa situation défoncé un mur.
Dépassant les débris White regarda le couloir qui montait, plus de trace du carosse.

- C'était qui ce type? se demandait-elle à voix haute, se souvenant avoir vu un demi-humain sur le dessus du carosse. Dans tout les cas, White recommança à courir pour ratraper le carosse.

Dernière modification par loupblanck (2015-03-22 01:11:27)

Ah j'avais pas remarquer ta question!
La réponse est très simple, il font rien du tout!^^
Les deux sont aux château de Senan, l'un Sin le roi essaie d'établir un semblant d'ordre dans le fouillis que sa venue sur le trône a causer, l'autre Seiran le jeune prince est dans la cours admirant la beauté de la nature^^ Je vais écrire un petit texte pour les deux et t'aura juste à répondre à celui qui t'inspire^-^


Sin qui presque aussitôt sortit avait déjà rayer de sa mémoire sa rencontre avec le serviteur Sacha, se dirigea d'un pas sur vers la salle du conseil. Il grimaça en s'arrêtant devant la pièce, puis finalement il ouvrit en grand les portes. Tout les regards à l'intérieurs se tournèrent vers lui et suivirent sa démarche jusqu'a son siège ou se laissa foir.
Évidemment les personnes commentèrent négativement ce geste. Sin soupira intérieurement, devoir supporté ses vieux croulants et leur vielle loi l'assommait complètement.
Les vieux croulant comme les appelait Sin commencèrent la réunion puisque le roi était enfin arrivé. Il démarrèrent sur le sujet du grenier du royaume qui se remplissait pas assez rapidement à leur goût " Si vous ne faissiez pas constament des soirées et des bal à tour de bras il se remplirait" ne put s'empêcher de pensé Sin en les écoutant, puis le sujet vint sur l'économie, les paroles qui vinrent aux oreille de Sin les lui chauffa et il commença à taper des doigt sur la table.
Peut-être devrait-il les virer cette bande d'incapable, pas besoin de se demander pourquoi Senan était une telle girouette en therme d'économie et autre. Non, il ne devait pas, il c'était décider au moment même ou il allait prendre le contrôle de se royaume de ne rien en changer puisque sa possession du trône serait brève. Il ne pouvait pas chambouler un système qui marchait simplement parce qu'il trouvait des failles partout, alors il garda le silence et cessa de tapé des doigts.

- J'aimerais amener un sujet important sur la table du conseil aujourd'hui, dit soudain un des conseiller, je voulais souligner le laisser aller des gouvernantes qui se mette à engager n'importe qui de nos jours, hier à peine j'ai surpris une servante à demi-humain à cheveux roux en plus dans mes quartiers! s'exclama-t-il de façon outré. Sin haussa un sourcil, c'était quoi sa? Les autres conseillers tous des nobles hochèrent vivement de la tête montrant leur accord l'un s'exclama même;

- Qu'elle calomnie, elle mériterais d'être châtier et la gouvernante aussi, en voyant les autres noble aquiscer complètement d'accord comme si l'autre avait dit une phrase sainte, Sin craqua une veine de colère apparut sur sa tempe tandis qu'il glissa d'une voix neutre ses quelque mots.

- Vous êtes virer, au diable sa bonne volonté de ne rien toucher au système, Sin n'avait déjà plus de patience. Les conseillers le regardèrent surpris, croyant avoir mal compris parce que le roi c'était soudain joint à la conversation l'un deux demanda.

- Vous avez dit mon seigneur?

- Vous êtes virer, répéta Sin mot pour mot. Les conseiller le regardèrent abasourdis.

- Qu'est-ce que vous raconter mon seigneur, ajouta un noble gardant un sourire incertain, vous ne pouvez pas nous virer nous sommes le conseil qui seconde le roi et..soudain il se tut le regard noir de Sin s'était arrêté sur lui, le noble eut l'impression d'être une petite souris sous la pate d'un dragon monstrueux et dont il ne tenais qu'a lui de le dévoré ou pas. Sans prendre ses affaires le noble sortit précipitament la salle, d'un geste Sin enjoignit les autres de faire de même, ils ne se firent pas prié.
Une fois qu'il furent tous sortit Sin soupira d'agacement, puis ses yeux tombèrent sur la foule de document laissé sur la table.

- Ah me*de


Chantonnant joyeusement tandis qu'il se penchait sur les fleurs de la cours du château, Seiran eut la surprise soudain d'entendre un vacarne incroyable. Levant les yeux vers la partie de la cours avec les écuries le jeune prince vit plusieurs noble appelé rapidement les palefrenier pour qui vienne rapidement sceller leur cheveux, c'était la chahut, même de loin Seiran put entendre les paroles peux respectueuse adresser à son père. Soudain un noble le vit et son visage devint blanc alertant les autres noble se fut encore plus la bagaille parmi pour partir le plus vite possible.

Seiran se fichait bien d'eux, il n'allait pas dénoncé leur parole à son père. Sa n'affecterait même pas se dernier, qui aurait surement juste hausser des épaules et continuer son chemin de façon nonchalente et agacer à la fois. Reportant son attention sur la cours ensoleillé le jeune homme sourit. Il aimait la vue de la nature, elle avait un côté très reposant sur son esprit qui parfois semblait bien vide. Il avait depuis très très longtemps une impression d'oublis qui ne le quittait pas. Au fond de lui il pensait avoir oublier une chose très précieuse sans avoir même un petit indice sur sa nature.  Soudain du coin de l'oeil Seiran apperçut un serpent vert bleu.

- Ce que tu est beau, s'exclama le prince en tendant sa main vers le serpent. Les gardes qui veillait sur lui sursautèrent et se précipitèrent.

- Non mon prince ne vous appro.., les soldat s'arrêtairent aussi vite qu'il avait démarrer. Le serpent avait embarquer sur le bras du prince et s'enroulant pour monter s'installa confortablement sur ses épaules. Seiran le caressa en souriant. Les gardes riait silencieusement de façon légèrement hystérique. La peur de perdre leur nouveaux prince les hantait et les stressait surtout à cause de la fureur de son père. Les soldats avait vu leur vie d'éffiler devant leur yeux!

Dernière modification par loupblanck (2015-03-22 02:06:46)