Shô secoua la tête. Perdu dans ses pensées, il semblait ne plus faire attention à ce que disait la charmante Dame. Toute sa tête était préoccupées par ses frères. Son demi-frère Zéro qui devait taper du pied et surveiller l'heure du rendez-vous devant le cadran pour être sûr qu'il n'aille pas une seule seconde de retard. Et son autre frère qui devait être plongé dans une transe, entraine de délirer tout seul sur son lit, ses pupilles rouges brillants d'une lueur mauvaise. Pourvut que Zéro monte vite sur le trône et s'empare de l'épée ! Au plus vite ! Shô ne savait pas combien de temps encore son frère pourrait survivre dans cet état. Même s'il lui avait promit de ne pas l'abîmer plus que nécessaire en échange de... Shô ne pouvait s'empêcher de remarquer que son frère dépérissait à vue d'œil. Ça l'atterrait plus de jour en jour.
Finalement, il secoua la tête pour en revenir à la jeune femme avec qui il parlait. Se replongeant dans le rythme de la conversation, il acquiesça silencieusement.
-Je ne vois pas d'inconvénient à ce que votre sœur ne nous suivre mais, s'il vous plaît, assurez-vous qu'elle ne fasse pas de grabuge car, là où je vous emmène, je ne puis vous promettre que quelqu'un ne la tuera pas par derrière si elle ne fait pas profile bas. Ils n'aiment pas trop les inconnus.
Il préférait les en avertir pour ne pas être tenu responsable si jamais quelque chose de malheureux n'arrivait même s'il y avait peu de chance pour ça : Comme il était le dirigeant du Marché Noir quand il n'occupait pas ses fonctions d'exorciseur, personne n'oserait l'approcher lui et ses invités mais, quand même, valait mieux ne pas prendre de chance. Puis, à voir le comportement de l'aînée voilà quelques instants, elle semblait parfaitement en état de se défendre seule si quelqu'un l'attaquait dans les étroites et sinistres ruelles souterraines du Marché Noir.
-Venez, je vais vous conduire chez-moi, annonça-t-il en prenant la direction d'une rue non-loin particulièrement sombre et peu conviviale. C'est par là.
Sur la rue, il se dirigea vers ce qui ressemblait à une vieille taverne. Il poussa la lourde porte de bois et entra. Aussitôt, un horrible odeur de bière, de cigarette et de poussière envahir leur narines. Dans le bar salubre, plusieurs personnes à l'apparence peu invitante riaient, jouaient aux cartes et se saoulaient. Parmi celles qui n'étaient pas encore trop saoules, quelques uns saluèrent Shô d'un signe de la main :
-Tu nous ramènes des gonzesses, Shô ?
Le jeune homme se força à sourire et secoua la tête en signe de négation. D'autres hommes préférèrent loucher sur les poitrines des deux charmantes créatures qui accompagnaient l'exorciseur. Fronçant le nez, il décrocha une lanterne allumée du mur et poussa une autre porte de bois qui donnait sur de sombre escalier qui semblait descendre à-pique dans les profondeurs de la terre. Avec la lanterne pour les éclairer, il commença à descendre les marches de bois plutôt minces... Plus ils s'enfonçaient, plus le décor des murs miteux se métamorphosait en des parois de rock solide. D'ailleurs, les marches de bois grinçantes ne tardèrent pas à être remplacées par des marches en roches, bien plus solides. Il arriva finalement en bas et se retourna pour vérifier que les Dames l'avaient bien suivies jusqu'ici.
-Bienvenue à Rasgarhock, annonça-t-il, c'est une ville souterraine qui demeure inconnue pour la plupart des gens. Nous avons des entrées un peu partout à Belquat et dans d'autre royaume même si elles demeures farouchement gardées.
Ce n'était pas n'importe qui qui pouvaient venir ici, tout de même ! Il fallait un accès privilégier ! Rasgarhock était une ville moyenâgeuse semblable à beaucoup d'autre sauf qu'il  avait très peu de lumière et que tout était très sombres. La pire racaille avait élue domicile ici. Comme à la surface, néanmoins, cette ville regorgeaient d'activités. Même si c'était surtout des activités du Marché Noir, il y avait quelques marchés publics qui vendaient des fruits et des légumes à des prix nettement moins élevés que la surface. Il y avait également un marché d'esclaves tout comme en surface sauf qu'il y avait, ici, bien plus de chance de trouver des spécimens rares et à pris toujours concurrentiels. Malgré tout, c'était surtout le commerce illégal qui battait son plein ici. Ce n'était certainement pas la place pour de gente et fraîche Dame car les seules jolies filles que l'on pouvaient trouvées ici était des prostituées, des garçonnières, des tueuses à gages ou encore des danseuses et chanteuses de bar qui faisaient fureur dans la région.
Toujours éclairé par sa lanterne, il commença à marché sur l'allée principale de la ville.
-Surveillez vos arrières : C'est un conseil.
Les pick Pocket ainsi que les mendiants ne manquaient pas ici... Il se dirigea vers chez-lui. Shô habitait le sommet le plus élevé de la ville dans une superbe villa. Elle n'était ni trop grosse, ni trop petite, juste comme il le fallait. C'était dans un style gothique qu'elle avait été bâtie à même la parois rocheuse et quelques vitraux ornaient ces vitres. Il ne fallait pas oublier que Shô avait été élevé à l'église ! Il déverrouilla la lourde porte de sa demeure à l'apparence sombre et fit entrer les deux filles à l'intérieur, leur talons claquant sur le sol froid. Il referma ensuite la porte dans un gros fracas derrière eux. Il alluma ensuite quelques lampes, flambeaux et chandelles pour éclairer le tout.

Dernière modification par pensina (2014-06-27 23:53:15)

Sayneï crispa les poings jusqu'à en avoir les jointures blanches. Non, c'était décidé : Il haïssait cette fille. Plus elle parlait, plus il la détestait.
"Dois-je vous rappelez que c'est vous qui êtes entré dans mon corps et qui ai poussez les limites de mon Arcane ? siffla-t-il, mentalement.
Il ouvrit finalement d'un coup les yeux et s'assit dans le lit, contre les oreillers. Sur la table de chevet du prince de Senan, il vit un coupe-lettre enchâssé de quelques pierres précieuses que l'on trouvaient en grande quantité à Belquat. Il pressa la fine lame de l'objet contre la peau fine de son poignet jusqu'à y faire une petite entaille. Quand la première goutte de sang sortie, il se délecta un instant de sa vue avant de la récupérer sur un doigt et de la lécher. Par la suite, il ferma la coupure en exerçant une forte pression sur celle-ci.
"Cette fois, ce n'est qu'une simple coupure mais sachez que si je ne suis pas bientôt libre et débarrassé de vous, je n'hésiterai pas à nous tuer tous les deux !", déclara-t-il on ne peut plus sérieux. "De plus, je compte aller voir mon demi-frère qui se fera un plaisir de me faire une saigné histoire de chasser le mauvais esprit : Il est exorciseur. Je me suis toujours demandé ce que les démons ressentaient avant de mourir, allons-nous le découvrir ?"
Sayneï se délectait déjà du goût du sang futur. Se serait sensationnel de voir son sang couler, couler et couler à l'infini tout en sachant qu'il entrainerait quelqu'un d'autre avec lui, dans sa propre mort.
Il rangea le coupe-lettre dans une poche de son veston et se leva.
-Je ne sens plus votre idiote de princesse en moi alors soi elle est morte, soi elle est sagement retournée dans son corps, dit-il en ricanant, passant près de Sukaitsu et Shakra.
Oui, il avait mentit mais il ne voulait pas d'un attroupement de gardes du corps près de lui. Il avait toujours détesté être surveillé.

Sukaitsu.
En soi, ce n'était qu'un petit mensonge mais l'Arcane des Secrets de Sukaitsu détectait tout. Aussi, la menterie de Sayneï ne passa pas le test avec lui. Le jeune prince arrêta le noble dans sa marche en mettant soudainement son bras devant lui.
-Révise tes talents de comédien ! s'exclama-t-il en souriant comme un gamin. Ma Juliette est toujours en toi, n'est-ce pas, Roméo ?
Il fallait, ici, comprendre que Juliette, reprise de la célèbre pièce de théâtre d'où le lien avec "comédien", faisait référence à Sukasu et que Roméo n'était autre que Sayneï lui-même.

Il était bien évident de remarquer que l'esprit du jeune homme était préoccupé par autre chose que les deux sœurs, à l'instant. Ce n'était pas bien dur à percevoir. Aussi, légèrement perdu dans ses pensées, cela lui prit un certain temps à se rendre compte que la cadette des deux sœur lui avait adressé la parole. Il secoua la tête pour revenir bien à lui et se tourna vers elle, légèrement de profil.
-Shô ? Hum... Oui... C'est bien mon prénom, affirma-t-il, distrait.
Il ne porta pas attention aux paroles de l'aînée quant à la salubrité de la petite taverne. De toute manière, elle trouverait forcément impressionnant la ville. La taverne n'était là que pour en camoufler l'entré. Comme il l'avait prédit, il ne suffit que de quelques secondes avant que Mako ne s'extase d'un enthousiasme non feint devant la beauté subtile de la ville et son architecture aussi impressionnante qu'originale.
-Je suis heureux que cet endroit vous plaise, dit-il simplement.
Arrivé chez-lui, il ne put s'empêcher de remarquer l'étrange malaise dont semblait souffrir Neko, ainsi qu'elle était la tête appuyée contre le mur de pierre froide. Il s'approcha d'elle.
-Vous allez bien, madame ? lui demanda-t-il en posant une fine main aux ongles mauves sur son épaule.
Puis, au lieu de lui répondre, elle lui demanda s'il comptait partir. Surement car il semblait pressé.
-Je... Heu... Oui, je comptais partir bientôt. Mon demi-frère m'attend au palais de Belquat et il n'est pas du genre patient, répondit-il de manière toujours aussi distraite comme il semblait le faire presque toujours lorsque quelqu'un lui posait une question et que son esprit était ailleurs.
Il alluma encore quelques bougies d'encens histoire de donner une fraîcheur nouvelle au lieu. Car il ne fallait pas croire que l'humidité des lieux ne faisait rien à l'odeur ! Shô se mit sur la pointe des pieds et alluma paisiblement les 40 chandelles d'un grand lustre et se tourna vers les deux sœurs. La grande majorité de la pièce était maintenant éclairée bien que ce ne soit pas un éclairage miraculeux.
-Vous voudriez vraiment rester dans ces lieux sombres, seules, à chanter pour mon frère ? Si c'est ce que vous voulez vraiment, rien ne me ferait plus plaisir mais je ne veux pas vous forcer non plus... Je sais à quel point cette ville peut paraître sinistre et déprimante à bien des égards.
Si l'aînée appréciait cette vue désolante, la cadette semblait éprouver quelques difficultés à s'adapter à l'environnement de Rasgarhock. Le jeune homme à la chevelure pourpre ne voulait pas lui causer plus de difficultés que nécessaire.
-Je... Je vais vous présenter mon frère, finit-il par dire.
Il s'avança dans un couloir jusqu'à une porte de bois décorée d'un lourd verrou. Il glissa une clef dans la serrure et mit une main sur la poignée. Avant de pousser la porte, il regarda les deux sœurs.
-Faites attention là où vous mettez les pieds, veuillez me pardonner mais je ne puis allumer la lumière.
Il était loin de se douter que les deux habitantes des cieux possédaient des caractéristiques félines qui pourraient leur permettre de voir dans le noir.
Il poussa la porte et entra. C'était une pièce assez simple. Bien que l'on ne puisse y voir grand chose à-travers l'obscurité, la chambre était constitué d'un lit simple à rideau au fond de la pièce, d'une petite table de chevet en bois où reposait une pile de papier, une plume et un contenant d'encre. Il y avait aussi, dans un coin de la pièce, une grande armoire pour y déposer les vêtements. Puis, c'était tout déjà pour le mobilier, Shô ne voulait pas mettre trop de chose pour éviter que son frangin ne se blesse. Même si son frère ne supportait pas la lumière, l'obscurité cachait aussi les murs de la chambre recouvert de symboles étranges (des œil, des triangles, des cercles, des zigzags... etc.) tout ce que quelqu'un d'un peu démentiel aurait pu tracer sur les murs d'une pièce aussi sobre.
-Je suis là et je nous ramène deux invitées, dit-il d'une voix douce, presque berçante en s'approchant du lit alors que sa nuque lui brûlait davantage plus il avançait.
Bientôt, dans le lit, les deux sœurs purent distingué une forme humaine qui se balançait doucement de gauche à droite comme possédé, à moitié couché. Shô s'assit sur le lit et attrapa une couverture qu'il posa sur les épaules de son frères qui le fixait de ses yeux vert foncés qui devenait, par moment, d'un rouge éclatant alors que sa pupille s'allongeait. Son frère avait l'air dans un état pitoyable mais nulle doute que s'il avait été en forme, il aurait fait un très beau jeune homme. Il semblait grand et fort et sa longue chevelure d'un vert kaki qui lui retombait sur les épaules avant de ne terminé tressé devait bien briller au soleil. Dommage qu'il ne supportât plus la lumière du jour. C'était d'ailleurs une des raisons qui avait poussé Shô à établir sa demeure officielle sous la terre. Justement, dû à ce manque flagrant de lumière, la peau du frangin de Shô était d'un blanc presque inquiétant, un blanc quasi-vampirique.
-Approchez, n'ayez pas peur, dit Shô en faisant signe à Mako et Neko de s'approcher tout doucement.
Il posa une main sur l'épaule de son frère, l'obligeant à rester calme.
-Zéro à trouvé comment te sauver, ce n'est plus qu'une question de temps, je vais justement le retrouvé, lui murmura-t-il à l'oreille.

[Ah, non, tes messages ne sont pas trop plates ! x) Mais je ne comprend pas ce que tu trouves à Shô ! xD ]

[Il y a bien des phénomènes inexpliqués sur cette Terre xD Pourtant, mon Shô n'a rien d'exceptionnel ! Enfin, c'est pas grave, tant qu'il te plaît ! :D ]

Ses paroles semblèrent légèrement rassurer son frère, du moins, en apparence. Shô frotta un peu le dos de son frangin, le calmant et l'habituant petit à petit à l'atmosphère qu'apportait les deux sœurs dans la pièce. Les yeux du jeune homme malade se posèrent alors sur Mako qui suivait du doigt les symboles énigmatiques et étranges qu'il avait lui-même dessinés sur les murs. Aussitôt, ses prunelles virèrent au rouge et ses pupilles s'allongèrent jusqu'à n'être que deux petites fentes dans un océan de sang.
-Votre sœur semble l'intéresser... dit simplement Shô en regardant Neko et se mordant la lèvre alors que ça nuque devenait en feu comme à chaque fois qu'il parlait de lui.
Car il était à noter que ce n'était pas son frère qui semblait intéressé par Mako mais le démon du nom de Lucifer qui le possédait... Mais bon, ce détail devait rester secret.
Il posa une main sur le front de son frangin et dodelina la tête.
-Tu fais encore de la fièvre... murmura-t-il.
Il releva finalement les yeux vers la cadette des sœurs.
-Il ne vous répondra pas, fit-il, il ne parle que rarement depuis qu'il est comme ça. Je crois qu'il ne veut pas perdre des forces en parles inutiles.
Il se releva finalement, faisant une place à Neko sur le lit puisqu'elle puisse s'asseoir en dépit de l'absence de chaise.
-Mais il a toujours aimé la poésie, aussi loin que je me souvienne, et à l'inverse de Sayneï qui détestait ça, donc, il sera probablement ravi de vous écouter chanter.
Il se dirigea vers la table de chevet de bois et se saisit d'une feuille jaunie au hasard sur le paquet qui trônait là.
-Seulement, ces temps-ci, ce qu'il écrit est toujours noir et manque de cohérence.
Il tendit le poème à Neko :

Encore une fois en cette douce nuit
Rien venant troubler le silence inquiétant, pas un bruit
Sous les rayons du clair de lune, au clair d'argent
Le sort s'acharne furtivement
Ce triste incident

Histoire d'un allure plus funeste
Plus près des abîmes célestes

Un démon venue du ciel, un ange de la noirceur
M'emplir de mes pires torpeurs
Pour mieux annoncer se si triste présage
Une marionnette de bois chanta vers les nuages

''Vous me semblez si laide et si sombre
Vous La Marquise des ombres''
''Pour vous débarrassez de vos vaines haines vous avez fait de moi
Qu'une denrée difforme, un amas de bois''

''Ma personne n'est plus que reste de lambeaux infâmes
N'avez-vous donc point aucun regret en vôtre âme?''
La Marquise revient alors sur le chemin
Où elle crut ouïr le malheureux pantin

De ses mains remplit de venin elle s'en empara
Pour mieux le transporter vers l'au-delà

Ce jouet aussi laid qu'imprudent
Qui avait cru pouvoir se venger par des mots si tranchants
Que la Dame  le pris dans le pénombre
Pour l'avoir surnommée ''La Marquise des ombres''

Shô secoua la tête. Ce qu'écrivait son frère était déprimant et semblait annoncer sa propre mort avec une précision de plus en plus effroyable. Mais il ne laisserait pas cela arriver ! Jamais ! Zéro avait trouvé la solution avec son aide, maintenant, il ne restait plus qu'à compléter les étapes du plan. La première étant déjà en route...
-Je vais vous laisser, maintenant, mon demi-frère m'attend probablement impatiemment à l'heure qui est. Si jamais vous voulez me retrouver, je serai au palais de Belquat. Au-revoir.
Il déposa un baiser sur le crâne de son frère puis lui souffla un "Au-revoir" discret à l'oreille avant de partir. Il s'arrêta néanmoins quelques instants dans le cadre de porte pour veiller à ce que tout allait.

Dernière modification par pensina (2014-06-28 21:42:49)

~Mako~

Les paroles de Shô parvinrent aux oreilles de Mako dont le regard violet, mais dont les pupilles étaient anormalement dilatés pour s'habituer à l'obscurité bien que cela ne se voyait que peu, quitta les symboles pour venir se poser sur le jeune homme alité. Lentement elle marcha vers lui, et ne semblant pas avoir conscience des autres personnes dans la pièce, l'albinos s'accroupit pour être à sa hauteur.

-Tu as de beaux yeux. S'en est presque hypnotisant. Toi aussi la folie te gagne ? Elle est là, détruisant ce que tu es vraiment. Ce n'est pas admirable tout de même ? De s'auto-détruire ? Mais nous ne souffrons pas de la même chose, je suis désolée. Mes yeux ne changent pas de couleur, je ne suis pas comme toi.

Mako pencha la tête sur le côté. Son état était étrange et arrivait peu. Elle était consciente de ce qui se passait dans son esprit mais ne ressentait aucun sentiment particulier face à ça, semblant comme accepter avec un certain détachement ce qui lui arrivait.
Une sorte d'innocence morbide.

-Moi c'est mon pouvoir qui me ronge, comme mon père. Il est mort, je le suivrai sans doute. Et toi, tu vas mourir aussi ? Tu en as peur ? Si oui, il ne faut pas tu sais, les choses sont faites ainsi. Une fois qu'on sera mort, tout s'arrêtera, du moins je l'espère. Je ne crois pas au repos éternel, pour moi quand on meurt, on existe définitivement plus, on devient autre chose. Moi j'aimerai bien devenir une partie de l'air et être libre. Et toi, qu'est-ce qui te tenterait ?

Passant une main dans ses cheveux, l'ainée les releva pour dévoiler sa nuque, laissant apercevoir une sorte de pièce de métal sculptée et d'une étrange (le machin qu'on voir sur sa nuque sur une des images que j'ai mi pour les bannière ! ^^) forme. Il y avait également des symboles, mais différent de ceux du mur, mais toutefois semblant ancien.

-Moi aussi j'ai des symboles mais c'est entre la science de mon peuple et les utilisateurs d'Arcanes de mon île. Tu sais ce qu'est une Arcane ? C'est un pouvoir que certains humais ou demi-humains ont et qui parfois les épuisent. Mais tes symboles, que veulent t-ils dirent ? Tu ne me répondra pas, hein ? Ce n'est pas grave, au moins je parle er je m'entends, c'est déjà ça ...


~Neko~

Contrairement à Mako, Neko s'intéressait à ce qui l'entourait. Et en l'occurrence, le geste de Show quand ce dernier toucha sa nuque ne lui échappa pas. Pourquoi ce geste ? Était-il gêné ou souffrant ?
La jeune femme décida de ne plus se poser de questions et de ne pas en poser non plus directement au prêtre, jugeant que cela serait mal venu dans une telle situation.
Portant donc son attention sur le texte qu'elle tenait entre les mains, un sourire se dessina sur son visage au fil de la lecture avant de rendre la feuille à son interlocuteur :

-C'est magnifique, votre frère a vraiment du talent. C'est vrai que le sujet n'en est pas des plus joyeux mais le style est fluide et compréhensible malgré tout. C'est la de la vraie poésie et je suis certaine que lorsque son état s'améliorera, il sera rapidement un poète connu !

Puis, posant s'adressant cette fois au concernant elle ajouta :

-Et si jamais vous le voulez, un jour je pourrai les faire connaître dans mon pays. Les Kazediens sont très portés sur les arts. Surtout sur la sculpture et les pierres mais nous apprécions aussi la poésie et la peinture ! Il faut dire que c'est plus un peuple intellectuel que réellement travilleur en soit !

Même si il ne lui répondait pas, la jeune femme n'allait pas le considérer comme impotent pour autant. Même si il ne s'exprimait, il ne devait pas appréciée qu'on lui rappelle toujours sa faiblesse ...

-Et si vous le désirez, vous pourrez le faire savoir a votre frère et je chanterai vos textes si ma voie vous plait ...

S'asseyant ni trop près ni trop loin du lit, la jeune femme regarda son guide partir, hochanr affirmativement la tête à ses dernières paroles pour ensuite fermer les yeux et commencer à fredonner doucement pour que le jeune hoe alité s'habitue à sa voix.
Puis le temps s'écoulait et elle commença à introduire des paroles, chantant des berceuses dans sa langue natale. Cependant elle faisait pression sur son pouvoir pour ne pas qu'il se manifeste, autrement ce n'était pas de la pluie qui viendrait s'introduire dans la pièce mais de la vapeur, ce qui n'était peut-être bienvenu dans pareilles circonstances ...

Prénom : Hana
Âge : 21 ans
Sexe : Féminin
Caractère : Fille de l'un des sages nobles du Conseil Royal, Hana a toujours vécu dans l'univers de luxe et de plaisir qu'est la Cour et ne connait pas d'autres mondes ni d'autres philosophie que celle de la course aux pouvoirs. Son père, Sir Belish, contrôle une bonne partie des territoires du sud-Est, gouvernant son peuple avec autorité et justice. En tant que seule enfant de la famille, la jeune femme est l'héritière de tout ce pouvoir et de la place de choix de son géniteur à la Cour. Depuis petite, elle a donc apprit à parler plutôt qu'à coudre, à séduire plutôt que les chants religieux et surtout à cacher son jeu. C'est ainsi qu'Hana a acquis un certain pouvoir après la mort de feu-son père un an plus tôt d'une mauvaise grippe: habituée à la population noble, elle connaissait tout un chacun. Sans aucun scrupule, elle avait commencé son pélerinage du pouvoir, transparente aux yeux des autres prétendants. Peu après, elle avait du épouser le Duc d'Anjou, avant que celui-ci ne meure dans d'étranges circonstances lors d'une bataille navale. Pourtant, elle ne porta que très peu le deuil. Très vite, une évidence lui ait apparue: elle était en mesure de mettre à ses pieds, bien de ses concurrents. En effet, loin d'être vulgaire ou vilaine, Hana a cette élégance naturelle, héritée de sa mère, qui lui confaire un pouvoir sur les hommes comme les femmes. En partageant parfois le lit des premiers comme des derniers, elle était parvenue à leur soutirer leurs secrets inavouables et à manipuler certains d'entre eux. Manipulatrice hors pair, la jeune femme fait cependant attention à sa réputation, auprès des différents partis qui pourraient se présenter.
Aime/ Aime pas : Elle aime les plaisirs que lui offre la Cour, le luxe et dénigre la vie des pauvres.
Prince(sse) de : Belquat
Lien avec le Roi Actuel : Fille unique de l'un de ses proches conseillers.
Description physique :
A venir.

[Peut-elle avoir l'Arcane qui manipulera les corps, faisant perdre tout contrôle à son véritable propriétaire? :D]

[Je poste mon nouveau personnage afin de pouvoir tout mettre en place pour la suite et je réponds ;)]

Les paroles de Zéro résonnèrent plus fortement dans son esprit qu'il ne l'aurait voulu lorsque celui-ci lui raconta la triste et sordide histoire des meurtres de Blaze, sans même demander si il était prêt à les entendre maintenant. Bien malgré lui, il avait estimé son amant, plus qu'il ne l'aurait du, probablement. Après ces quelques jours passés en sa compagnie, il avait apprit à l'apprécier sans réellement se demander si il le connaissait vraiment, oubliant même parfois que leur relation n'était qu'un échange de bons procédés contre la virulence des propos de sa  jeune soeur jumelle à leur arrivée au Palais. Il serra les dents. La situation était loin d'être agréable pour lui: le noble ne cessait de jouer avec son corps et prenait un malin plaisir à lui torturer l'esprit. Son torse se souleva moins lentement, signe qu'il reprenait parfois le contrôle, et sa respiration se fit plus profonde alors qu'il reprenait la parole, une fois qu'il lui ait demander ce que ces révélations lui faisaient.

- Tu sembles vraiment le détester, en ne souhaitant même pas que ton ton nom s'apparente au sien, Blazéro... Pourtant, c'est illogique, car tu insistes fortement sur le fait que vous soyez tous les deux la seule et même personne. Ce qui reste étonnant., répliqua-t-il en plantant son regard dans le sien.
Peut-être paraissait-il idiot de ne pas comprendre les subtilités de la relation entre son amant et Zéro? Qu'importe, ce dernier n'en avait pas moins certains problèmes mentaux, à ses yeux.
- Je suis loin de penser que tout ce qu'il a fait est bien. As-tu soudainement oublié la raison pour laquelle je suis ici, dans ta chambre? Obliger quelqu'un à devenir son amant, sous réserve de tuer sa soeur si il ne le fait pas, n'est pas cautionnable. Il ne m'a jamais caché le fait qu'il ait déjà tué et n'hésiterait pas à le refaire si il en avait envie, que cela soit moi ou Sarah ou même quelqu'un d'innocent. Pourtant, je m'interroge. Qu'est_ce que cela peut t'apporter de me raconter tout ça? N'est_ce pas toi-même qui vient de me dire que tu es le "mauvais" côté de Blaze, ses défauts? Ce serait donc toi le responsable de ce meurtre que tu as tant apprécié, puisque tu es cette partie de lui. Mais... Pourquoi souhaiterais-tu que je te craigne, ou pire que je te haïsse pour ce que tu as fait? Cela ne rimerait à rien. Si ton histoire me fait ressentir quelque chose, cela s'apparente plus à du dégoût et de l'incompréhension face au désordre évident de ton esprit., ajouta-t-il après quelques secondes de réflexion.

Il allait probablement payer ce ton moqueur et ce tutoiement qu'il avait employé pour parler à Zéro. Qu'importe! Il n'allait pas se faire tuer et ce dernier avait promit, devant témoin, qu'il n'utiliserait pas son Arcane ce soir. Que risquait-il, si ce n'est de souffrir de la douleur habituelle? Sentant alors les doigts du noble glisser sur sa joue, il l'observa de nouveau.

- Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une force que de m'avoir ainsi, contrairement à ce que tu peux penser. Etre excité n'amène jamais rien de bon à l'extérieur d'une certaine intimité et pire, peut flouter la conscience. Ne viens-tu pas de te laisser aller en jouant ainsi devant un témoin, qu'importe que celui-ci y soit habitué? Ne t'en déplaise, notre relation ne reste qu'une faiblesse pour toi., donkeyéna-t-il.

Enfin alors, son corps se détendit, signe que Zéro n'y exerçait plus une pression, après une énième tentative de celui-ci de le faire craquer. La preuve vivace de son désir s'estompa petit à petit, rendant ainsi sa position plus confortable et une certaine dignité. Un léger soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres entrouvertes et il ignora les dernières paroles du noble avant de se redresser et de refaire le lacet de son bas qui s'était quelque peu défait.

Soudain, un garde vint à la porte du salon de Blaze, toqua avant d'annoncer la venue de la Princesse Hana du Sud de Belquat. Sans que celui-ci ne donne sa permission, la jeune femme entra, obligeant sans ménagement le soldat à lui ouvrir la porte. Cette dernière portait une robe en mousseline en blanc cassé tirant vers le jaune, enveloppant soyeusement ses courbes tandis qu'elle marchait. Seul un haussement de sourcil montra son étonnement de voir les trois hommes ensemble dans la pièce. Levant ses yeux bleus vers Zéro, elle s'aperçut que Blaze n'était pas là et un léger sourire malsain étira ses lèvres gourmandes.

- Zéro! Je vois que Blaze n'est pas là. C'est tant mieux, nous pourrons parler tranquillement. Ma domestique vient de m'apprendre la mort de Mme de Tournon, dont il ne reste qu'un cadavre calcifié et quelques cendres éparses. Il n'y a que toi pour faire ça. Que voulait-elle? Contrairement à ce que tu peux penser, ça me concerne. Je ne tolérerai pas d'autres réponses que celle que j'attends dans l'immédiat., demanda-t-elle d'un ton décidé.

[J'espère que ce nouveau personnage te plaira. Elle a bien l'intention d'en faire baver aux deux frères, aha ]

(Je suis crevée mais je ne peux pas m'empêcher de poster un dernier message x)
Pensi', au fait, il était de toi le poème ? J'ai oublié de te poser la question tout à l'heure XD

Transpa' : Oh, un nouveau perso diaboliquement manipulateur *.* Une alliance avec Zéro à prévoir ? ^^ )

~Mako~

Le jeune homme secoua négativement la tête lorsqu'elle aborda le sujet de la mort. Il n'allait pas mourir ? Ou alors il y croyait au point d'en être sûr ? Mako ne le savait pas, ne comprenant certainement pas ce fait puisque n'était pas au courant de se que préparait sa famille pour le sauver.
Dont un frère prêt à tuer un roi pour cela, et pas n'importe lequel, le roi de Belquat.
Mais la Kazedienne l'ignorait et pensa simplement qu'il avait trouvé un moyen pour ne pas mourir complètement, qu'une petite partie de lui allait rester en ce monde.

-C'est bien aussi si tu restes en vie, tu pourras continuer ce que tu peux faire. Mais si tu es dévoré de l'intérieur c'est douloureux ... Les deux sont bien pour des gens comme nous ... Mais dans tous les cas, même si au final je serai la seule à partir, je n'ai pas peur. Celle qui je suis sensée être à l'origine si, mais pas moi. Enfin, pas celle que je suis dans l'instant ... C'est compliqué, je ne comprends moi-même pas ce que je suis, ou sensée être ? Suis-je une partie de moi ou une chose à part ? Je suis seule pourtant dans mon esprit, mais mon comportement change toujours ... Mon incompréhension doit être semblable à ton manque de connaissances sur les symboles ...

Puis, comme par un miracle, il réussit à bouger son corps faible pour s'emparer d'une feuille. Prévenant qu'il aurait besoin d'un crayon, l'albinos s'empara de l'encrier et de la plume et les lui rapprocha sans pour autant le lui donner en main propre. Après tout, peut-être voulait-il aussi faire les choses par lui-même ? Et ce n'était pas dans sa sadique nature de tout faire à la place des autres ... Même si l'état de Mako n'était plus tout à fait tourner vers le sang en cet instant.
Puis il lui tendit ensuite la feuille après un effort qui devait lui être un peu difficile en voyant la façon dont sa main tremblait. La jeune femme porta son attention sur les petites vagues.

-La mer ? Non, l'eau ... Tu aimerais faire partie de l'eau ? C'est vrai que c'est aussi intéressant car tu pourras faire partie à la fois de l'immensité de l'eau en étant dans un océan, du ciel en t'incarnant dans un nuage et aussi de la terre en t'écoulant dans le sol ... C'est un beau choix ... Tu ferais partie de toi tout en ayant ton intégralité sous forme de gouttes ...

Puis le frère du prêtre prit la parole, ce qui pour effet que la blanche porte toute son attention sur ce dernier. Aussi, elle fronça légèrement les sourcils quand il parla d'un "il", insistant sur le fait que tout ceci n'était pas à lui mais à une personne d'autre.
Etait-il rongé par un être différent de lui-même ?
Une chose qui ne faisait pas partie de sa personnalité.

-Vous êtes donc deux personnes bien distinctes dans ce corps ? Ce n'est pas grave, je vous parle à vous deux alors ... J'aime beaucoup les symboles, ils sont fascinants et même si tu ne sais pas leur signification, ils sont intriguants, je ne peux pas m'empêcher de me poser des questions ... Mais tes poèmes aussi sont beaux, je ne trouve qu'ils sont déprimants, au contraire, ils sont tout aussi beaux que ces symboles ... L'atmosphère qui s'en dégage est agréable, douce-amère on dirait ...

Puis il porta un main sur ce qui ornait sa nuque. pour lui faciliter la tâche, la reine déchue s'avança et posa son menton sur le matelas pour lui permettre de faire un mouvement d'une moins grande amplitude.

-C'est une langue très ancienne de mon pays, comme celle qui a permit à mon ancêtre de se sacrifier et de créer la pierre volante qui fait voler Kazedael de par son sacrifice ... Normalement cette opération et cette chose auraient dû servir à m'éviter ma folie en canalisant mon pouvoir, mais au contraire cela en fait une sorte de réservoir. A l'intérieur il y a un organisme technologique et presque vivant mais sans conscience propre relié à ma colonne vertébrale et il absorbe mon énergie et me permet de la libére en plus grande quantité. Mais à cause de ça, je ressens une plus grande envie de sang et du sentiment d'être invincible et supérieure de par les hormones qu'ils sécrètent ... Cela doit être compliquer à comprendre, moi-même j'ai mi du temps à comprendre, mon pays a eut une autre évolution que ce monde d'en bas ... Mais la cité souterraine est extraordinaire !

[J'ai bien hâte de voir ça ! xD Mais, tu vas voir : Zéro retombe toujours sur ses pattes (d'ailleurs, il a prévu le coup si quelqu'un s'opposait à son arcane...) ! :D ]



Zéro secoua la tête en roulant légèrement les yeux. Cette discussion commençait à l'ennuyer fortement. Elle ne menait à rien ! Vivement que Shô arrive pour mettre un peu d'agitation dans tout ça ! Mathieu était son jouet et il le resterait, un point c'est tout. Pourquoi perdait-il autant de temps à s'obstiner sur de tels sujets futiles ?!
-Qu'on s'aime, qu'on se déteste... Peu importe puisque nous n'avons jamais eu véritablement l'occasion de nous parler ! fit-il en agitant la main pour balayer le sujet d'un simple geste.
Il prit une pause puis reprit, sur un ton presque las. Comme si c'était évident.
-Te raconter tout cela ne m'apporte rien. Seulement, ça m'amuse. Ton esprit est vraiment simple mais, pourtant, tu te bat vraiment pour tes convictions et tu me tiens tête. J'aime ça, chez-toi. Puis, je te raconte également ça car, ce meurtre, il est en quelque sorte la raison de ma naissance. Ce sont de ses mauvaises actions que je suis né, s'il n'avait jamais rien fait, je n'aurait jamais vue le jour. Finalement, je crois qu'il est important que tu saches de telles choses. D'ailleurs, ne crois-tu pas que te caché qu'il possédait un Arcane fut quelque peu déloyale ? Quoique rien de ce que nous faisons n'est véritablement loyale...
Zéro s'étira et remonta ses jambes sur le sofa. Comme il manquait de place, il allongea ses longues et fines jambes sur les cuisses de Mathieu, accotant sa tête contre un oreiller de soie et l'accoudoir de bois de chêne du canapé.
-J'espère que tu es conscient que, même si je ne dis pas forcément quelque chose, plus tu te montres insolent, plus je te le ferai payer ce soir... dit-il avec une allure détachée, voir nonchalante alors que son regard gris était fixé au plafond.
Certes, il s'affichait avec Mathieu et démontrait qu'il était possessif envers lui devant Chrys mais il n'en demeurait pas moins qu'il croyait toujours que son adorable amant fuse une de ses forces. Peu importe ce que Mathieu pouvait dire, l'excitation et le plaisir était de forte émotion et, comme l'Arcane de Zéro était-celle des Sentiments, vivre des sensations fortes ne pouvaient que lui êtres bénéfiques... D'ailleurs, il avait toujours aimé se mettre dans des situations et des positions difficiles, ça rendait les choses plus excitantes ! Il ne répondit néanmoins pas à Mathieu, préférant soupirer de façon ennuyée.
Cependant, il n'eut pas à s'ennuyer longtemps. (Par chance !). Quelques secondes seulement après que son n'amant n'aille terminé de parler et lui de l'ignorer capricieusement, la porte de ses appartements s'ouvrit à la voler sur une jolie jeune femme. À partir de maintenant, Chrys ne pouvait plus parler du complot et il le savait bien sinon... Bye-bye son cou ! ~ Il haussa un sourcil. Il allait dire quelque chose comme : "Que me vaut l'honneur ta visite, Hana ?" quand cette dernière ne se mit à parler avant lui. Lorsqu'elle eut finit, il releva la tête dans sa direction, parfaitement calme.
-Pourquoi toute cette agitation ? Moi qui allait prendre du bon temps avec cet adorable amant... Tu nous déranges, soupira-t-il. Mais bon, rien ne sert de te mettre en colère : Je n'ai jamais eu l'intention de ne pas répondre à ta question, très chère Hana.
Il prit quelques secondes pour réfléchir et poursuivit :
-Que voulait-elle ? Ma peau, quelle question, c'est évident, il me semble ! Cette vieille chipie, elle m'a toujours tourné autour, elle a dû être terriblement dessus de voir que je préférais mon Mathieu à elle... Tout ça parce que mon idiot de frère s'en est mêler... Enfin...  Comme j'ai hâte qu'il respecte sa promesse !
Il récupéra ses jambes et se leva.
-Non. Laisse tomber : J'ai menti, avoua-t-il, soudainement en se pinçant les lèvres. En fait, à cause de Sayneï, j'ai pu prendre sa place. Elle n'était qu'un pion, tu le sais bien !
La seule chose de vraie sans histoire précédant la véritable version était que Sayneï lui avait bien faite une promesse en échange de quoi il devait prendre la place de Blaze faire en sorte qu'il ne revienne pas de sitôt !
Puis, il secoua la tête.
-De toute façon, en quoi ma vie trépidante peut-elle t'intéresser autant ?

[Démone est à côté de la plaque ! Nah ! xD Bah... Le truc c'est de taper très vite au clavier ;) ]
[Nono, tu as posté pendant que j'écrivais ! Je répond, je répond ! ~ Pour le poème, non, il n'est pas de moi, il est d'une connaissance et je l'ai remixé un peu pour qu'il colle au personnage ! x) ]

Dernière modification par pensina (2014-06-29 05:48:19)

[Ahahah ! Sukaitsu ne connaît pas bien Sayneï, encore ! xD ]

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Certes, son frère était prêt à tuer un roi pour lui, celui de Belquat mais, peu importe ce que les apparences pouvaient laissés présager, ce n'était pas le titre de roi qui intéressait Zéro mais plutôt quelque chose qui venait avec... D'ailleurs, il avait bien hâte que cela se finisse et que Zéro termine la première partie du plan.
Le jeune homme était, oui, en, quelques sortes, dévoré de l'intérieur... Mais il continuerait de vivre même si son esprit serait réduit en lambeaux petit à petit par la force qui le grugeait en lui. Dans son cas, vivre serait probablement plus douloureux que la mort. La mort, elle, serait une libération, elle serait la bienvenue. Heureusement,  il n'aurait peut-être ni à vivre ni à mourir. Avec de la chance, le plan de ses frères fonctionnerait et, bientôt, il pourrait revoir la lumière du soleil et la sentir lui griller doucement la peau. Peau d'un blanc si immaculée qu'il risquait d'attraper un coup de soleil à sa première sortie à l'extérieur, lorsqu'il serait guérit !
Mako serait surement déçue d'apprendre que l'être qui était en lui, cette chose qui lui donnait de tel yeux rouges devait mourir pour lui permettre de retrouver la santé. Mais bon, ainsi allait les choses ! Un seul pouvait vivre et ses frères ne permettraient pas que ce soi cette chose ! Non, le démon ne pouvait pas gagner ! Alors que Mako affirmait que cela ne lui dérangeait pas de s'adresser aux deux personnes qui cohabitaient dans ce corps, les yeux du jeune homme devinrent subitement plus éclatant et ses ongles s'allongèrent légèrement. Il serra les draps du lit entre ses poings. Il tenta de reprendre le contrôle mais le démon était particulièrement content que l'on le reconnaisse ainsi, cela lui donnait beaucoup de force, à vrai dire...
Quelques minutes plus tard, il se calma un peu bien que ses prunelles demeurât d'un rouge foncés comme du sang sécher.
Doucement, ses doigts maigres et fins parcoururent le métal froid de l'engin à la forme étonnante qui ornait le cou de la reine déchue. Avec étonnement, il se rendit compte de la solidité de la matière et de sa technologie avancée qui le dépassait complètement. Il ne savait ce qu'était que du "Métal" mais il trouvait cela très impressionnant. Il n'y en n'avait pas à Belquat. Quant aux symboles qui ornaient l'engin, ils étaient d'autant plus spéciaux et étonnant. Cela l'attirait. Même si ça ne ressemblait pas aux formes abstraites qu'il avait peint sur les murs de sa chambres, elles avaient également un petit quelque chose de spécial et de particulier qui l'attirait énormément. Il effleura les symboles tout en écoutant la jeune femme parler de sa voix si envoûtante. Même si elle était assise sur son lit, il n'accordait aucune importance à Neko. Elle n'était pas aussi intéressante que son aînée !